Deux sociologues anglophones, Gerardo Marti et Gladys Ganiel viennent de publier, en 2014, le bilan d’une recherche sociologique sur l’église émergente, particulièrement aux Etats-Unis. Ce livre : « The deconstructed church. Understanding emerging christianity » (1) est le fruit d’un travail d’observation, d’enquête et d’interprétation mené pendant plus de dix ans. C’est dire l’importance de cet apport pour la compréhension du christianisme émergent qui est étudié ici dans les termes du « mouvement de l’église émergente » (emerging church movement (ECM). Ce n’est pas un phénomène marginal. D’emblée, les auteurs nous disent que leur recherche les a amené à conclure que l’ECM est l’un des mouvements les plus importants de recomposition de la religion intervenu dans le christianisme occidental au cours des deux dernières décennies(p 5). Ainsi analysent-ils l’origine, la pratique et la signification du mouvement de l’église émergente, particulièrement aux Etats-Unis et en Irlande du Nord. S’ils envisagent la situation également en Grande-Bretagne, ils ne s’y attardent pas, car le visage de l’église émergente au Royaume-Uni est assez différent.
Le mouvement de l’église émergente
Le mouvement de l’église émergente aux Etats-Unis a débuté au début des années 90 à partir d’une insatisfaction de certains chrétiens évangéliques et, en particulier des jeunes vis à vis des formes dominantes dans cet univers. Ainsi l’ECM a été largement au départ une alternative par rapport à des églises évangéliques conservatrices. Mais ces innovations ont trouvé très vite une audience plus large. Et aujourd’hui, les participants viennent de milieux très variés. Cependant, ces églises émergentes atteignent en majorité des jeunes adultes cultivés, sans charge de famille à un moment de la vie où la recherche est privilégiée. Elles accueillent aussi des chrétiens qui se sentent mal à l’aise dans les églises traditionnelles. Ces chrétiens se retrouvent dans une orientation positive telle qu’elle est formulée par Brian Mc Laren dans son livre : « Une orthodoxie généreuse » (2) qui a recueilli un large assentiment. Cette ouverture se retrouve aussi dans une sensibilité œcuménique. Cet aspect est particulièrement reconnu en Grande-Bretagne. L’impulsion post-évangélique s’est développée dans un espace où un œcuménisme pratique a abaissé les barrières.
La sociologie nous parle des crises en terme de décomposition et de recomposition. Gerardo Marti et Gladys Ganiel ont intitulé leur livre : « The Deconstructed Church » : « L’Eglise déconstruite ». Ils mettent ainsi l’accent sur un processus de déconstruction des pratiques dominantes particulièrement en rapport avec les églises protestantes évangéliques conservatrices et fondamentalistes. Parallèlement, on assiste à un travail de reconstruction et d’invention. Il y a donc une tension entre l’ECM et l’Eglise conventionnelle. « Les chrétiens émergents luttent pour une renégociation du christianisme parce qu’ils désirent rester à l’intérieur d’une tradition plus vaste tout en créant davantage d’espace pour naviguer à l’intérieur » (p 16).
Ainsi peut-on mettre en évidence plusieurs orientations (p 27-30) :
° Les chrétiens émergents se considèrent comme anti institutionnels. Comme l’écrit un leader de cette mouvance, Tony Jones : « L’Eglise n’est ni une doctrine, ni un système, ni une institution. L’Eglise est un organisme vivant, la vérité et l’amour comme organisme ».
° L’approche des chrétiens émergents manifeste une forme d’œcuménisme qui transcende beaucoup de frontières ecclésiales et théologiques. « Ils empruntent librement à des traditions chrétiennes différentes dans un désir partagé de développer des pratiques d’église riches de sens et, en même temps, culturellement pertinentes ». Les ECM développent une pratique « inclusive ».
° Les chrétiens émergents cherchent activement à éviter les formes hiérarchiques pour inviter de jeunes adultes à des responsabilités de leadership. Et ils y réussissent. Une génération nouvelle accède aux responsabilités.
° L’expérimentation et la créativité sont au cœur de l’approche des chrétiens émergents. Les ECM offrent des pratiques très diverses. Elles encouragent les arts et activent la participation.
° Enfin les chrétiens émergents cherchent à créer un nouveau genre d’espace religieux favorisant une liberté de mouvement.
Au total, Gerardo Marti et Gladys Ganiel, plutôt que de mettre l’accent sur l’orientation anti institutionnelle des chrétiens émergents, perçoivent le mouvement de l’église émergente comme une structure institutionnalisante qui s’appuie sur des réseaux informels. Le mouvement chrétien émergeant est animé par des « entrepreneurs religieux institutionnels » qui partagent une orientation religieuse caractérisée par la déconstruction des formes rigides traditionnelles » (p 30). Dans sa forme et dans son contenu, le visage de l’église émergente est relativement cohérent. Le mouvement de l’église émergente est ainsi un aspect stable et significatif de la vie religieuse aux Etats-Unis et au Royaume Uni » (p 30). A travers leurs engagements, les chrétiens émergents se ressentent comme étant eux-mêmes authentiques et ils développent une stratégie qui permet une « individualisation religieuse » et offrent un environnement favorable à l’« autonomie croyante » pour reprendre un terme bienvenu popularisé en France par Danièle Hervieu-Léger (3).
Cette recherche sur l’Eglise émergente se décline dans les thèmes correspondant aux chapitres de ce livre (p 31-33).
° Les communautés émergentes se veulent pluralistes. Elles figurent parmi les « rares exemples d’institutions religieuses qui n’essaient pas de gommer la diversité, mais cherchent à la faciliter. Le mouvement de l’église émergente encourage un engagement régulier dans la vie d’église. A travers un aspect pluraliste, il allie la prise en compte de l’individualisation et une dimension communautaire fondé sur les expériences partagées et les relations (« Pluralist congregations » Chap 2).
° Le chapitre 3 porte sur les itinéraires des chrétiens émergents (« Being an emerging christian »). Ces itinéraires témoignent du rejet engendré par des églises rigides et évoquent l’effet libérateur des livres de Brian Mc Laren. Ils témoignent de la diversité des cheminements.
° Le dialogue et le débat sont valorisés dans les églises émergentes si bien qu’un chapitre est consacré à la foi comme conversation (Faith as conversation. Chap 4). Dans cette étude sociologique, les auteurs traitent de cette conversation comme d’un travail d’explicitation du sens : « meaning work » qui apparaît comme central dans la recherche sur « l’entreprenariat institutionnel » (« Institutional entrepreneurship »). Le mouvement de l’église émergente (ECM) apparaît comme un « entreprenariat institutionnel collectif » (« collective institutional entrepreneurship ».
° Le chapitre 5 est consacré aux pratiques communautaires de déconstruction » (« Deconstructive congregational practices »). L’église émergente critique les pratiques des mégachurch (« seeker megachurch ») et celles des églises traditionnelles ritualistes (« solemn Mainline »). Les pratiques des communautés émergentes sont délibérément « ouvertes, inclusives et empruntées à des traditions diverses, dans un effort pour que les gens se sentent à l’aise et pour leur offrir des pistes différentes leur permettant de choisir les pratiques religieuses les meilleures pour eux ».
° Les chrétiens émergents cherchent à suivre Jésus dans le monde réel (Following Jesus in the Real World » Chap 6). Cette orientation prend des formes diverses, entre autres, un engagement politique ou une insertion dans des milieux défavorisés.
Eglise émergente et changement culturel
« Notre église est un espace ouvert ou les personnes trouvent ce dont ils ont besoin. Les personnes se rassemblent ». Gerardo Marti et Gladys Ganiel mettent ce témoignage d’un chrétien émergent en exergue du dernier chapitre qui est consacré à un essai de compréhension du christianisme émergent (p 162-195).
Entre autres, les auteurs interprètent le développement du mouvement de l’église émergente dans ses rapports avec l’individualisation croissante qui caractérise la société actuelle. Ainsi évoque-t-il le livre influent de Paul Heelas et Linda Wood Head : « Why religion is giving up to spirituality » dans lequel ceux-ci expliquent que les formes religieuses qui ne pourront s’adapter à la « subjectivisation individualiste » iront en déclinant alors que celles qui s’accordent avec l’autonomie de la personne au sein d’une communauté de soutien, prospéreront. Ils déclarent que les congrégations traditionnelles ne vont pas assez loin pour répondre à la quête spirituelle personnelle de chacun. Or, pour Gérardo Marti et Gladys Ganiel, c’est justement ce que les églises émergentes réalisent.
Aujourd’hui, des sociologues comme Bryan Turner, Jeffrey C Alexander et Ulrick Beck mettent en évidence l’expansion du sentiment religieux et des aspirations spirituelles dans un contexte caractérisé par l’individualisation (p 164-165). Ces analyses correspondent à celles de Danièle Hervieu-Léger en France (3).
Internet et les réseaux sociaux engendrent une culture de l’autonomie. Dans sa recherche sur la religion et internet, Heidi Campbell met en évidence les incidences du web sur la vie religieuse (4). Pour Heidi Campbell, la religion sur le web présente cinq caractéristiques : une communauté reliée au réseau, la reconnaissance d’une histoire identitaire, un déplacement de l’autorité, une pratique de convergence et une réalité multilocalisée. « Chacune de ces caractéristiques fait écho aux pratiques des chrétiens émergents » (p 178).
« Le mouvement de l’église émergente est lié à l’individualisation religieuse » (p 179-181). L’individualisation religieuse comme produit et processus de la modernité est une tendance majeure. Elle implique que « les individus développent leur identité religieuse à partir de sources variées, négociant les exigences de diverses institutions religieuses et s’appropriant leurs propres convictions, quelque soient leur degré d’incertitude, leur ambiguïté et leur semblant d’irreligion » (p 104).
Le mouvement de l’église émergente soutient les choix religieux en les légitimant (supports a « legitimate » religious self) (p 181-186). Les gens ont besoin de voir leur démarche reconnue. Cette légitimation a une dimension sociale. Les chrétiens émergents participent à ce mouvement. Le mouvement de l’église émergente contribue à légitimer leur « genre » de christianisme à la fois sur le registre séculier et religieux. Ainsi, elle œuvre pour présenter la foi chrétienne comme « raisonnable », digne d’attention et de considération.
Le mouvement de l’église émergente se construit sur une sacralisation de la personne (builds on a sacralized self) (p 185-187). Les individus deviennent de plus en plus source et dépositaire de principes sacrés. « Le sacré de la religion est transféré au sacré des individus ». Cette individualisation, cette sacralisation de la personne découle historiquement d’une inspiration chrétienne. Ainsi Durkheim est cité : « Le christianisme s’est exprimé dans une foi intérieure, dans la conviction personnelle de l’individu… Le centre de la vie morale a été transféré de l’extérieur à l’intérieur… » (p 186). L’individualisme n’est pas un égoïsme. Il reste connecté à la sympathie pour la misère humaine et la dignité de l’être humain. « L’énergie de Dieu est perçue comme impulsant le travail des gens. C’est à dire que Dieu œuvre à travers les gens » (p 186).
Le mouvement de l’église émergente permet l’accomplissement religieux d’un individualisme coopératif (p 190-192).
Une conviction personnelle a besoin d’être reconnue dans une dimension communautaire. Les chrétiens émergents valorisent la liberté et l’autonomie, mais ils cherchent aussi à s’exprimer à travers des relations rapprochées avec d’autres dans une communauté. En dépit de leurs convictions institutionnelles, les chrétiens émergents désirent se rencontrer ensemble. Il y a chez les chrétiens émergents un accent conjoint sur l’individualisme et la communauté. Tony Jones évoque « l’ecclésiologie relationnelle du mouvement de l’église émergente ». Jones s’inspire de la théologie de Jürgen Moltmann pour penser à la trinité sociale, à la théologie de la libération, au baptême adulte, à une communauté ouverte, à une compréhension relationnelle de l’église et au sens que nous sommes entrés dans une ère de l’Esprit » (p 191) (5).
Les chrétiens émergents désirent également avoir une vie authentique et holistique, à l’intérieur et à l’extérieur des murs de leur lieu de rassemblement. Les communautés chrétiennes émergentes sont engagées dans un effort stratégique pour permettre une vie intégrée, authentique.
L’Eglise émergente : un phénomène durable
Ainsi, le mouvement de l’église émergente est en phase avec le mouvement de fond de la culture occidentale. Quelque soit sa fragilité et ses limites, ce n’est pas un phénomène passager. Les auteurs citent le sociologue Ulrich Beck : « Dans cette modernisation croissante, les religions ne disparaissent pas, mais elles changent de visage ». Dans ce livre, Gerardo Marti et Gladys Ganiel ont voulu décrire « un genre d’orientation religieuse qui n’est pas seulement reconnaissable à travers des personnes et des formes transnationales, mais qui, d’une façon encore plus importante, deviendra de plus en plus présent dans tous les environnements religieux » (p 195). Dans la manière dont il répond à la modernité, « le mouvement de l’église émergente (et les autres expressions du christianisme qu’il peut influencer) est remarquablement bien adapté pour persister et même prospérer comme une alternative religieuse viable en Occident » (p 145)
Quelles perspectives internationales ?
Dans un article que nous avons rapporté sur ce site (6), dès avant la parution de leur livre, Gerardo Marti et Gladys Ganiel nous avaient fait part des enseignements stratégiques qu’on pouvait retirer de leur recherche, et, en tout premier, de l’inscription du mouvement de l’église émergente dans le mouvement de fond que constitue l’individualisme religieux, si bien que l’église émergente n’est pas un phénomène passager, mais une voie d’avenir
En lisant ce livre : « The deconstructed church », nous portons d’abord notre attention sur l’intention exprimée dans le sous-titre « understanding emerging christianity » : comprendre le christianisme émergent. Et, dans cette démarche, les auteurs ne nous apportent pas seulement une étude sur l’église émergente, une recherche de grande ampleur qui met en œuvre une excellente méthodologie, ils nous font part également d’une analyse sociologique du changement culturel en cours aujourd’hui, mettant en évidence des tendances de fond qui transforment les mentalités et les comportements, et en particulier la montée généralisée de l’individualisme religieux dans lequel le mouvement de l’église émergente s’inscrit.
Comme observateur français, on ne peut manquer d’être impressionné par la convergence entre les interprétations des sociologues anglophones des religions et celles qui sont avancées depuis une vingtaine d’années par la sociologue française, Danièle Hervieu-Léger, depuis ses analyses pionnières dans le livre : « Le pèlerin et le converti » paru en 1999 jusqu’à la conférence qu’elle a donné récemment à Lyon en février 2014 (3). Il y a donc bien aujourd’hui un mouvement de fond dans l’ensemble du monde occidental et sans doute au delà. Il peut y avoir des variantes en fonction de différences dans la socialisation religieuse selon les aires confessionnelles ou bien le degré de développement économique, mais dans l’ensemble, on constate la même orientation.
Par contre, selon les pays, et plus précisément en France, l’offre religieuse et les innovations chrétiennes nous paraissent beaucoup plus disparates. Gerardo Marti et Gladys Ganiel nous présentent un mouvement de l’église émergente qui présente beaucoup de dynamisme et de cohérence dans le champ où il est étudié dans ce livre, c’est à dire principalement les Etats-Unis et l’Irlande du Nord. L’ouvrage aborde également la situation au Royaume Uni, mais il nous paraît que cette situation est sensiblement différente et que la vitalité de l’église émergente s’y exprime différemment dans un climat au total plus consensuel (7). Nous nous interrogeons donc ici sur la conjoncture religieuse en France. Quelque soient les variantes, le mouvement de fond qui inspire le changement culturel dans l’ensemble des pays occidentaux, est manifestement également observable en France. Et les nouvelles aspirations religieuses et spirituelles y sont donc également présentes. Par contre, en ce qui concerne l’offre religieuse, on perçoit un écart considérable entre les forces chrétiennes engagées aux Etats-Unis et en France dans le champ émergent. Le développement de l’église émergente aux Etats-Unis est porté par un grand nombre d’acteurs en résultante d’un contexte historique spécifique. Manifestement la situation est différente en France. L’esprit d’initiative en ce domaine y est moins répandu et les forces correspondantes sont peu nombreuses. Ainsi, si le besoin d’église émergente se fait sentir également en France, on devra, pour y répondre, sans doute emprunter une voie plus modeste et mettre en œuvre des stratégies adaptées, sans doute en recourant aux ressources d’internet parce qu’on trouve là un climat favorable et un moyen inégalé de communication pour rejoindre et rassembler des personnes en recherche réparties sur un territoire. On perçoit actuellement en milieu francophone la montée d’une prise de conscience du rôle de l’église émergente (8). Le livre de Gerardo Marti et Gladys Ganiel éveille pour nous des échos, suscite des aspirations, apporte la vision de possibles et stimule notre imagination quant aux pistes à développer.
Jean Hassenforder
(1) Marti (Gerardo), Ganiel (Gladys). The deconstructed church. Understanding emerging christianity. Oxford University Press, 2014
(2) Mc Laren (Brian D). Generous orthodoxy… Zondervan, 2004 ** Présentation et mise en perspective sur ce site ** : « Une théologie pour l’église émergente. Qu’est-ce qu’une orthodoxie généreuse ? »
(3) L’œuvre de Danièle Hervieu-Léger dans le domaine de la sociologie des religions en France, fait référence. Dans son livre : « Le pèlerin et le converti » publié en 1999, ses grandes interprétations sont présentes et font sens jusqu’à aujourd’hui : Hervieu-Léger (Danièle). Le Pèlerin et le converti, Flammarion, 1999. ** Sur ce site ** , interview de Danièle Hervieu-Léger : « L’autonomie croyante. Questions pour les églises » En février 2014, Danièle Hervieu-Léger donne à Lyon une conférence communiquée en vidéo. C’est une mise en perspective magistrale de l’évolution des la question au cours des précédentes décennies : ** Voir sur ce site ** « Le paradoxe de la scène religieuse occidentale » :
(4) « Quelle vie en église à l’ère numérique ? Apport de la recherche anglophone : Heidi Campbell et Tim Hutchins ». ** Voir sur ce site ** .
(5) Le théologien américain, Patrick Oden, a soutenu une thèse, en cours de publication, sur les affinités et les correspondances entre les questionnements de l’Eglise émergente et la pensée théologique de Jürgen Moltmann. Voir sur ce site l’interview de Patrick Oden : « L’Eglise émergente en conversation avec Jürgen Moltmann. L’Eglise transformationnelle » ** Voir sur ce site ** .
(6) Interview de Gerardo Marti et Gladys Ganiel dans la revue Bearings : Bearings for the life of faith, autumn 2013, p 9-14. ** Présentation sur ce site ** : « Quel avenir pour l’Eglise émergente. Approche sociologique »
(7) A propos de l’Eglise émergente en Grande-Bretagne, ** Voir sur ce site ** : « Une perspective comparative sur l’Eglise émergente. La Grande-Bretagne en mouvement. La France en attente » : et ** Voir également sur ce site ** : Un point récent: « la montée des églises émergentes en Grande-Bretagne. Un phénomène impressionnant »
(8) Maintenant publiée, la thèse de Gabriel Monet sur l’Eglise émergente, devient le document de référence sur cette question dans l’univers francophone : Monet (Gabriel) : L’Eglise émergente. Etre et faire Eglise en postchrétienté. Préface d’Elizabeth Parmentier. Postface de Jean Hassenforder. LIT Verlag, 2014.