Chaque fois que les cousins venaient, quand on abordait le domaine spirituel, il s’en allait. Mais il se sentait bien à leur contact et moi aussi. Ce que je recherchais, et Pierre aussi inconsciemment, c’était l’amour, la paix, la joie, tout ce qui émanait d’eux. Avec eux, je me sentais bien. Ils nous ont invités à Dunkerque et finalement nous y sommes allés. Et alors, nous avons baigné dans l’amour du Seigneur. Le dimanche, quand il a été question d’aller à l’église, il n’y a eu aucun problème. Nous suivions. Nous étions comme aimantés. C’est là que j’ai entendu le message de la Croix. C’est là que je me suis convertie.
Nicole PETIT, T112 p14
Un jour, une voisine est venue me souhaiter la bienvenue. Elle est devenue mon amie. J’avais la curieuse impression qu’elle m’aimait alors que je n’avais rien à lui offrir ; bien au contraire, j’étais très agitée et même mal élevée avec elle car je ne supportais personne. Mais elle… tout ce que je pouvais dire, c’est qu’elle avait l’air de m’aimer ! Elle s’occupait de moi, essayait de me trouver des amis. J’ai pu voir ce que jamais je n’avais expérimenté dans ma vie : la réussite de couples où l’un avec l’autre forment une équipe, s’aident et s’aiment. Je ne connaissais que le rapport de force, la compétition, l’amour-passion qui est haine à la fois.
J’ai demandé à ma voisine ce qui la rendait toujours joyeuse et paisible. Je désirais tellement tout ce que je voyais en elle. “C’est parce que Jésus est dans ma vie”. J’ai éclaté de rire : “Je ne crois pas en Dieu, aussi ton Jésus tu te le gardes !” Elle n’a pas été fâchée. Elle a continué à être mon amie
Yori CHASSIN-TAYLOR, T111 p16