Ce livre est ainsi l’aboutissement du processus de recherche mis en oeuvre par Nick Spencer au "London Institute for Contemporary Christianity" (2), à travers deux enquêtes : "Beyond Belief" et "Beyond the Fringe". La première a été conduite auprès de 40 personnes agnostiques à l’écart des églises pour mieux comprendre leurs attitudes vis à vis de la foi chrétienne aussi bien que leurs opinions sur la vie actuelle en Grande-Bretagne(3). La seconde a été menée dans le diocèse de Coventry en collaboration avec Yvonne Richards qui a rassemblé une équipe pour interviewer 60 personnes agnostiques ou athées en vue de comprendre leur spiritualité au sens large du terme (4). Les données de ces deux enquêtes en profondeur ont été interprétées dans le contexte des études quantitatives réalisées en Grande-Bretagne au cours de ces dernières années.
Dans ce livre, Nick Spencer nous fait part des principaux constats qui apparaissent à partir de ces enquêtes. Et, dans le même temps, un théologien, Graham Tomlin, réfléchit sur ces constats. Comment ces critiques actuelles vis à vis des églises nous interpellent-elles à l’aune d’une théologie biblique ? D’une part, ce livre essaie d’évaluer ce que les gens disent. Et, d’autre part, on essaie d’y écouter à travers le texte de la Bible, ce que Dieu dit sur cette situation.
Cet ouvrage se découpe ainsi en quatre sections qui comprennent chacune deux chapitres. Dans le premier, Nick Spencer communique les principaux enseignements de la recherche. Dans le second, Graham Tomlin esquisse en regard une réponse théologique à partir de l’inspiration biblique. Les quatre sections portent sur : Dieu. Le Christianisme. Les Chrétiens.
L’Eglise. Puisque nous avons déjà rendu compte sur le site de Témoins, des résultats des deux recherches citées ici, dans ce compte-rendu, nous mettrons l’accent sur le point de vue théologique présenté en regard.
Une nouvelle fois, ce livre nous apporte un bel exemple de la fructueuse association entre la recherche et une conviction chrétienne bibliquement fondée, telle que bien souvent, elle a cours aujourd’hui en Grande-Bretagne.
Dieu.
Une bonne majorité de britanniques continue de croire en Dieu. Beaucoup d’entre eux le perçoivent comme un Dieu abstrait en terme d’énergie et de force. Mais d’autres s’adressent cependant à Lui pour le prier.
D’une façon surprenante, "cette disposition positive à communiquer avec Dieu est largement répandue" sans qu’elle soit assumée comme crédible intellectuellement. Et, par ailleurs, on observe, en Grande-Bretagne, une montée rapide de la croyance en des formes variées d’expériences et de manifestations spirituelles.
Et pourtant, note le théologien Graham Tomlin, les églises ne profitent pas de ces aspirations. La "spiritualité" est appréciée, mais la "religion" paraît fade et insipide. Ainsi, "le Dieu de beaucoup d’églises semble lointain". Alors que notre culture a "soif d’intimité", les Eglises paraissent en retrait. Et pourtant, nous rappelle Graham Tomlin, l’intimité de Jésus avec le Père est au coeur de la foi chrétienne. Et c’est une intimité qu’il invite ses disciples à partager.
Au coeur du christianisme, il y a une voie d’accès à une relation restaurée et transformatrice avec Dieu comme personne. Et le Saint Esprit est là pour communiquer cette présence de Dieu et nous rendre capable d’y participer et d’y répondre.
Les aspirations spirituelles s’expriment aujourd’hui sous des formes souvent indirectes. Par exemple,"quand nous fréquentons des magasins, nous n’achetons pas seulement des choses. Nous sommes à la recherche d’un sens, d’une transcendance".
Graham Tomlin raconte comment un de ses amis a créé une nouvelle entreprise. "Il n’était pas chrétien, mais très intéressé par la spiritualité et le désir de plénitude. Il a ouvert un restaurant et un bar de jus de fruits en connexion avec un ensemble de salles accueillant des cours de yoga, de méditation zen, et d’autres formes de propositions psycho-corporelles avec l’idée que les gens en profiteraient à la pause de midi entre deux moments de travail". C’est un exemple sur lequel il serait bon de réfléchir.
Selon le cas, les Eglises mettent au centre de leur proposition, une liturgie, une prédication ou bien un temps de louange. Mais la présence de Dieu est-elle suffisamment manifeste au cours de ces rassemblements et peut-on y accéder à l’expérience de cette présence ? Et, par ailleurs, les chrétiens sont-ils aidés pratiquement à entrer dans une prière personnelle ? Graham Tomlin raconte comment, après avoir exposé dans une prédication ce qui arrivait dans la prière : comment vous placiez quelqu’un ou une situation en Dieu et comment des transformations s’opéraient dans ce processus, un chrétien, déjà bien expérimenté dans cette église, est venu le voir ensuite pour lui dire que c’était la première fois que quelqu’un leur décrivait ce qui arrivait effectivement dans la prière. Il y a donc un apprentissage de la prière à promouvoir.
Et, par ailleurs, à la différence de la recherche spirituelle contemporaine, la spiritualité chrétienne n’est pas individualiste.
Elle est essentiellement communautaire. "En dépit de ce que proclament certains cantiques, Dieu nous a créé de telle manière qu’il n’est pas vrai que "Dieu est tout ce dont nous avons besoin". Il nous a créé comme des êtres sociaux qui avons besoin les uns des autres et qui recevons joie, estime et signification à travers notre relation avec les autres.
Les églises offrent-elles cette convivialité ? Si les églises n’apportent pas un lieu d’appartenance ou les gens trouvent relation et intimité les uns avec les autres, alors il n’est pas étonnant qu’ils se tournent ailleurs pour trouver ce dont ils ont besoin. Aujourd’hui, la plupart des églises en croissance sont celles dans lesquelles les gens font église ensemble dans le cadre de groupes où ils peuvent expérimenter une communion fraternelle et spirituelle.
Le Christianisme.
D’après la recherche menée par Nick Spencer, si les gens croient en majorité en Dieu, ils ont davantage de problèmes avec les affirmations de la foi chrétienne.
Celles qui paraissent poser le plus de problèmes : l’omnipotence de Dieu et sa bienfaisance, sa crédibilité et son unicité, se relient naturellement aux questions intellectuelles qui entrent depuis longtemps dans le domaine de l’apologétique. Pour un ensemble de raisons parfois sophistiquées, mais plus souvent superficielles, la souffrance, les sciences, l’histoire et l’existence d’autres religions, engendrent des questions qui semblent souvent aller à l’encontre des affirmations chrétiennes. Cependant, en analysant les conversations, il apparaît que le facteur dominant n’est pas tant le problème intellectuel lui-même que la façon selon lequel il prend racine et forme dans des tendances culturelles qui ne sont pas immédiatement apparentes.
Ainsi, les données de la recherche montrent que beaucoup de gens rencontrent des obstacles intellectuels dans leur rencontre avec la foi chrétienne. Des objections très répandues s’élèvent comme une barrière lorsque le christianisme est évoqué. Graham Tomlin rappelle qu’une branche de la théologie chrétienne, l’apologétique, est traditionnellement en charge de prendre la défense du christianisme dans le débat public. Cette discipline a pu être récemment critiquée, mais il n’importe pas moins de pouvoir répondre aux questions qui se posent.
Cependant, l’expérience montre que le choc des argumentations est rarement profitable. L’affrontement de volontés opposées a des effets néfastes. Et, par ailleurs, la recherche dont ce livre fait état, montre clairement que les gens d’aujourd’hui sont particulièrement réfractaires à toute forme d’imposition. Aujourd’hui, l’apologétique doit adopter une approche humble et modeste. Trois objectifs peuvent lui être assignés : ôter les obstacles, clarifier les questions, présenter des incitations à la foi. Plus généralement, Graham Tomlin invite les chrétiens à être présents dans la culture contemporaine en terme d’imagination créatrice, notamment dans les milieux artistiques.
Dans une société ou beaucoup de gens sont en recherche, les chrétiens sont appelés à un effort d’empathie et d’écoute. "Dans une culture séculière, la théologie (et, par "théologie", nous entendons, pas seulement les livres, les prédications, les études bibliques, mais en fait toute parole sur Dieu, ce que théo-logie veut dire) doit s’effectuer en portant son regard aussi bien sur l’audience en dehors de l’Eglise qu’au dedans". A titre d’exemple, on peut se poser la question suivante : "Si quelqu’un de l’extérieur s’aventurait ce matin dans cette église, quel sens pourrait-il retirer de ce qui est dit?".
Les chrétiens
"Selon les enquêtes, il y a deux types de chrétiens en Grande-Bretagne aujourd’hui : le genre "non officiel" pour lequel ce mot ne signifie pas beaucoup plus que "convenable, britannique et concerné par la spiritualité" et le genre "officiel" qui fréquente une église, aime chanter des cantiques, mais est communément critiqué comme étant hypocrite et intolérant". Ces représentations sont bien éloignées de l’image du chrétien telle qu’elle ressort du Nouveau Testament.
"L’Eglise a besoin de resignifier le terme de chrétien en développant un sens plus affirmé de l’identité chrétienne, une présence plus visible dans la société, et un engagement dans une action publique qui exprime la bonté de Dieu".
Ainsi, écrit Graham Tomlin, "le christianisme "officiel" a un déficit d’image. Et c’est un problème majeur dans un monde où l’image est « reine ». Mais est-ce que cela est vraiment important ? Après tout, les chrétiens ne sont-ils pas exposés à l’incompréhension et parfois à la persécution ? Oui, mais malgré tout, les auteurs du Nouveau Testament accordent beaucoup d’intérêt à la manière dont les chrétiens sont perçus de l’extérieur. Les chrétiens sont appelés à faire ce qu’ils peuvent pour susciter une bonne représentation dans la société. "Soyez attentifs à faire ce qui est juste aux yeux de quiconque. Si c’est possible, autant qu’il dépend de vous, vivez en paix avec chacun" (Romains 12/17-18) ; Les chrétiens disent souvent en quoi le christianisme fait la différence. Mais les gens perçoivent-ils cette différence dans leur mode de vie ?
Certainement, dans la société d’aujourd’hui, les images de tel ou tel groupe socio-culturel se sont effectivement modifiées au cours du temps.
Des exemples récents l’attestent. Mais il ne s’agit pas ici de développer une campagne de communication. "La stratégie est aussi simple qu’elle est claire. Dans les mots de Jésus lui-même, c’est : "Que votre lumière brille devant tous les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes actions et louent votre Père dans les Cieux" (Matthieu 5/16). Cette pensée est réévoquée dans d’autres passages du Nouveau Testament. Le fil commun de tous ces textes est simple : faire le bien. Ainsi l’Eglise locale devrait penser sérieusement à ce qu’elle peut réaliser pour faire pratiquement le bien dans son environnement local. Selon Graham Tomlin, cette approche requiert une nouvelle accentuation théologique. Les actions bonnes et généreuses ne trouvent pas tant leur raison d’être dans un rapport avec le salut individuel que dans l’appel de Jésus à la réalisation de la mission. Cette mission requiert la transformation des personnes et des communautés de telle manière que les gens puissent voir, goûter et croire. En conséquence, elle doit recevoir une place centrale dans la vie de l’Eglise. "Si votre église disparaissait cette nuit, est-ce que le lendemain, les gens des alentours verraient une différence ?" Quelque part, les fruits de l’action locale menée par l’église leur manqueraient-ils ? La foi n’est pas seulement un choix personnel relevant de la vie privée.
Elle est appelée à s’inscrire dans une identité chrétienne qui n’hésite pas à se manifester publiquement. Conjuguées, ces différentes orientations permettraient une réévaluation de l’univers chrétien.
L’Eglise.
Les enquêtes menées par Nick Spencer ont mis en évidence les raisons profondes qui conduisent à une opinion défavorable vis à vis de l’Eglise. Tout d’abord, l’Eglise est une institution et les institutions sont profondément impopulaires dans la Grande-Bretagne d’aujourd’hui.
Dans ce cas, le passé dont l’Eglise hérite est particulièrement critiqué. "Elle est considérée comme oppressivement didactique, un reste d’une société plus hiérarchisée dans lequel on disait aux gens comment penser ou se comporter; Elle est dogmatique et patriarcale, construite sur des rites et des rituels surannés. Les services religieux sont répétitifs et ennuyeux. Mais il s’y ajoute en profondeur l’idée qu’elle n’est tout simplement pas nécessaire. Autrefois l’Eglise paraissait être médiatrice entre Dieu et les gens. Aujourd’hui, dans une situation ou l’autonomie s’est généralisée, Dieu n’a plus besoin d’intermédiaire.
Comme l’exprime un des interviewés, "Si vous croyez en Dieu, vous devez croire qu’il est partout et que vous pouvez l’entendre. Aussi vous n’avez pas besoin d’aller à l’église". Et l’on constate effectivement que la prière est plus répandue qu’on aurait pu l’imaginer. "Je ne pense pas qu’il y ait un lieu spécifique pour communiquer avec Dieu", déclare un des interviewés. Par ailleurs, une seconde critique porte sur le fait que la fréquentation de l’Eglise parait tourner sur elle-même. Elle est enfermée dans un langage dépassé et répond mal aux questions que les gens se posent sur la vie. Les églises qui attirent sont innovantes et échappent, au moins pour une part, à cette description.
Quelles sont les raisons profondes des critiques portées aux églises ? "La question posée est de savoir si ce qui se passe dans l’Eglise peut avoir une portée pour tout ce qui se passe dans la vie quotidienne, les relations, la vie en famille, le travail, la politique. Et la perception générale est qu’il n’en est rien". Bien sûr, cela varie selon les églises. Mais lorsque cette perception se vérifie, il y a un problème théologique majeur à la racine de cet enjeu : une incapacité de réaliser le fait de l’incarnation qui concerne également la communication chrétienne. Bien sûr, très peu d’Eglises n’incluent pas l’Incarnation dans leur doctrine. Mais, dans la pratique, le christianisme peut être perçu comme appartenant à un autre monde, et l’Eglise, comme un refuge permettant d’échapper à la dureté du temps.
Et, d’autre part, si le message de l’Eglise parait trop abstrait, c’est qu’il s’est éloigné des principes de base de la théologie des premiers siècles. "La vie chrétienne est un apprentissage de la sainteté", écrivait Basile de Césarée. "Le rôle de la doctrine chrétienne est de nous rendre capable de connaître Dieu et de savoir qui nous sommes, de trouver notre vraie place dans l’univers et ainsi de trouver le vrai bonheur et de bien vivre", nous dit Graham Tomlin. "Dans les églises du Nouveau Testament, la maturité était appréciée à travers la visibilité de qualités comme la bonté, la gentillesse, la générosité, l’humilité et le contrôle de soi…Imaginez une Eglise qui pourrait dire aux gens qui l’entourent : Nous pouvons vous aider à faire les choses que vous avez besoin de pouvoir faire pour vivre, établir de bonnes relations et devenir une personne plus humaine. Nous pouvons vous apprendre le pardon, l’amour, la confiance, la générosité, l’hospitalité, le contrôle de soi. Et nous pouvons faire cela parce que ces qualités décrivent le caractère même du Dieu dans lequel nous croyons". Ce processus requiert un apprentissage pratique.
À travers l’Incarnation, Dieu s’est fait accessible dans la personne de Jésus. Et, comme Jésus nous l’a appris, la communication est dialogue et interaction. Une des raisons du succès des cours Alpha réside dans la convivialité qui préside à l’accueil et aux échanges. Cette approche n’est pas seulement efficace pragmatiquement. Elle est aussi fondée théologiquement.
Des voies nouvelles.
La Grande-Bretagne comme la France s’inscrivent, depuis plusieurs décennies, dans une mutation culturelle qui s’exerce dans l’ensemble des pays occidentaux. Aussi pourra-t-on reconnaître en France de nombreuses caractéristiques ressemblant à celles qui sont décrites dans ce livre tant au niveau des mentalités que des attitudes vis-à-vis des Eglises.
Nous pensons par exemple au développement de l’autonomie, au rejet des pesanteurs institutionnelles, au désir d’expression, de créativité, au besoin de relation en regard d’un monde technicisé. On mesure ici l’ampleur du changement. Comme les contextes religieux de départ sont différents, on perçoit d’autant plus l’impact commun des transformations en cours en s’interrogeant sur les spécificités dans les trajectoires et les attitudes. Des enquêtes comparatives seraient nécessaires pour éclairer ce paysage. Le bilan établi par Nick Spencer nous ouvre la voie et il se révèle tout particulièrement instructif.
En regard, la réponse de Graham Tomlin apporte un éclairage théologique fondé sur sa compréhension des textes bibliques.
Cette réflexion s’inscrit, parmi d’autres, dans l’immense chantier ouvert en Grande-Bretagne pour donner une nouvelle pertinence à l’expression de la foi. Ces efforts s’engagent dans de multiples directions comme le projet "Imagine" engagé par le "London Institute for Contemporary Institute" (2) pour aider les Chrétiens à suivre Jésus comme de vrais disciples, ou la mouvance multiforme, dynamique et créative de l’Eglise émergente. De nombreux livres apportent leur contribution pour comprendre la société et la culture d’aujourd’hui et permettre à la présence chrétienne de s’y exercer de façon plus pertinente. Un des plus significatifs à cet égard nous parait celui de Michael Moynagh traduit en français sous le titre: l’Eglise autrement (5).
Les différents domaines de l’existence sont également l’objet d’une vision théologique renouvelée. Ainsi la dignité du travail comme participation à la nouvelle création de Dieu est mise en valeur par Darrel Cosden dans son récent livre sur "La valeur céleste de notre travail terrestre" (6). À travers un travail ordinaire, nous participons à la mission divine qui se propose de "rendre toute chose nouvelle". Et par ailleurs, une nouvelle conception de l’homme se développe et met l’accent sur les interrelations entre ses différentes composantes.
"Beaucoup de gens réalisent aujourd’hui qu’une vie en bonne santé comporte une triple dimension : spirituelle, physique et mentale. La plénitude, en anglais "wholeness" est le mot clef. C’est ce à quoi chacun aspire aujourd’hui". Ainsi un rapport de l’Eglise anglicane montre comment la mission de guérison confiée par Jésus à ses disciples peut s’exercer aujourd’hui dans le quotidien (7).
Dans ce concert, la réflexion de Graham Tomlin prend en compte l’ensemble des Eglises britanniques. Elle met notamment en valeur les enseignements à tirer du fait de l’Incarnation. Et, dans l’entrée actuelle dans une post-chrétienté, les enseignements du Nouveau Testament prennent un nouveau relief. En homme d’expérience, de culture et de foi, Graham Tomlin suit de très près les données de la recherche pour proposer des pistes nouvelles.
Tant par les données multiples qu’il apporte, que par ses questionnements et ses propositions, ce livre parlera au lecteur français.Il montre comment il est possible d’associer une recherche sur les réalités socioculturelles et une réflexion théologique de qualité pour induire un processus de changement dans les Eglises. Sachons tirer les enseignements de cette approche et de cette méthodologie.
Jean Hassenforder
Aout 2006
Notes
(1) Spencer (Nick), Tomlin (Graham). The responsive church. Listening to our world. Listening to God.
Inter-Varsity Press, 2005
Nick Spencer, chercheur en sciences sociales, travaille au "London Institute for Contemporary Christianity". Graham Tomlin est directeur du Centre Théologique Saint-Paul situé à l’église Holy Trinity. Brompton à Londres.
(2) Site Internet: www.licc.org.uk
(3) Spencer (Nick). Beyond belief ? Barriers and bridges to faith to-day. London Institute for Contemporary Christianity, 2003 Commentaire sur le site de Témoins : Comment pensent les agnostiques ?
(4) Spencer (Nick). London Institute for Contemporary Christianity. Beyond the fringe ? Research in a spiritual age. The report of RevdYvonne Richmond’s exploration in the diocese of Coventry into the spirituality of people outside the church. Cliff College Publishing, 2005. Site Internet de Témoins : Les grandes questions de vie.
Croft (Steven), Frost (Rob), Ireland (Mark), Richards (Anne), Richmonds (Yvonne), Spencer (Nick). Evangelism in a spiritual age. Communicating faith in a changing culture. Church House Publishing, 2005, Site Témoins : Annoncer l’Evangile dans un âge spirituel.
(5) Moynagh (Michael). L’Eglise autrement. les voies du changement. Empreinte, Temps Présent, 2003.
(evangile@notreculture.fr)
(6) Cosden (Darrell). The heavenly good of earthly work. Paternoster, 2006.
(7) A time to heal. A contribution towards the ministry of healing. A report of the house of bishops. Church House Publishing, 2000.
Références: Groupe "Recherche" Témoins