Un nouveau paradigme pour la guérison du cancer
Dans ce grand mouvement ou le monde s’unifie, ce qui advient dans tel ou tel pays nous concerne également au premier chef. C’est le cas, bien entendu, lorsque des informations nous parviennent des Etats- Unis, car, si ce contexte est spécifique, des tendances communes sont à l’oeuvre, pour le meilleur comme pour le pire, et on sait par ailleurs l’influence exercée par ce pays en bien des domaines. A cet égard, le livre de Francisco Contreras sur les perspectives ouvertes dans le traitement du cancer: “The coming cancer cure” (1) est instructif sur bien des points. L’auteur est un cancérologue qui, à partir d’une expérience particulièrement fructueuse, apporte une vision nouvelle. Depuis plusieurs décennies, à travers une pratique innovante à bonne échelle, Francisco Contreras, à la suite de son père également cancérologue, suscite l’émergence d’un nouveau paradigme dans le traitement du cancer.
Cette maladie est très répandue aux Etats-Unis. Elle intervient comme la seconde cause de mortalité après les maladies cardiaques. Et malgré la mise en oeuvre d’un programme de recherche à partir de 1971, la maladie continue à progresser. On estime qu’ au cours du siècle à venir, elle pourrait atteindre, à un moment ou à un autre et sous des formes plus ou moins accentuées, 30% des femmes et 50% des hommes. Alors que la médecine remporte de grands succès dans d’autres domaines, elle se heurte ici à un problème majeur. Les difficultés rencontrées font ressortir les limites d’une approche techniciste et appellent un élargissement des perspectives tant au niveau de l’approche médicale que des transformations à apporter dans le genre de vie. Face à un défi majeur, Francisco Contreras nous appelle à un combat pour la vie.
Un sombre bilan
Et tout d’abord, il dresse un bilan des efforts accomplis jusqu’ici. Si de nouvelles pistes commencent à se dessiner aujourdhui, l’auteur critique sévérement le paradigme médical qui a longtemps inspiré le traitement du cancer.
“Pendant des décennies, le paradigme centré sur l’éradication de la tumeur a résisté à de nombreuses recherches qui montrent que cette éradication traite seulement un symptôme du cancer et pas la maladie elle même. Et certains traitements conventionnels qui servent à éradiquer les tumeurs sont si durs qu’ils sont devenus la cause de la mort du patient plutôt que le cancer lui même” (p15)
L’échec des traitements est le résultat d’un faux prémisse: une identification de la maladie à la tumeur. La destruction des tumeurs par la combinaison de la chirurgie, de la chimiothérape er des radiations, sans essayer de porter remède aux déficiences de l’organisme qui suscite la croissance des tumeurs, est une approche qui porte en elle la plupart des rechutes et des décès. Diminuer ou éliminer une tumeur peut être utile dans certains cas pour soutenir le processus de guérison lorsque la cause de la maladie est bien comprise. “La vérité, c’est que les tumeurs ne sont qu’un symptome d’un échec métabolique du corps, ce qui leur a permis de croitre” (cf p 30-31)
Aujourdhui, les avancées dans le domaine de la biologie moléculaire, de l’ingénierie génétique, et d’autres innovations scientifiques, ouvrent des perspectives qui n’avaient pas encore été explorées. Grâce aux connaissances acquises, de nouveaux médicaments apparaissent en vue d’attaquer le cancer au point précis de l’altération cellulaire qui provoque la maladie. Aujourdhui ces médicaments se multiplient. Comment en faire le meilleur usage? En effet les côuts sont très élevés. Les firmes pharmaceutiques deviennent des entreprise géantes et acquièrent une grande puissance. Leur influence s’étend. Comment la recherche indépendante peut- elle encore s’exercer? Comment les agences gouvernementales peuvent-elles contrôler les effets des produits si elles dépendent d’une recherche contrôlée par l’industrie pharmaceutique? Et par ailleurs la fascination exercée par la technique sur les médecins peut les éloigner de leurs patients, comme le montre la diminution du temps alloué aux consultations.
Emergence d’un nouveau paradigme
Face aux méfaits du paradigme traditionnel et aux aléas de la situation actuelle, Francisco Contreras propose un nouveau paradigme fondé sur une compréhension nouvelle de la maladie, sur une éthique mettant en valeur la relation entre le médecin et le patient et sur un ensemble de thérapies alternatives. Au cours des dernières décennies, cette approche a été expérimentée avec succès dans un hôpital spécialisé fondé par Ernesto Contreras et dirigé aujourdhui par son fils Francisco. Cet hôpital porte un beau nom: “L’oasis de l’Espoir”.
En quoi consiste cette nouvelle approche? ” Notre but premier n’est pas de nous débarrasser de la tumeur. En général, c’est une attente irréaliste.. La vraie cause du cancer, c’est l’incapacité du système immunitaire à résister aux agressions internes et externes contre le corps. Ces assauts abattent finalement les défenses corporelles et entraînent ainsi un développement d’une forme de cancer. Il y a des cellules cancéreuses dans tous les corps. La différence est que certains les éliminent efficacement en maintenant un état équilibré de bonne santé tandis que ceux qui développent un cancer n’y parviennent pas. De fait votre corps est capable de combattre le cancer par lui même, même dans des stades terminaux. Beaucoup de cancérologues sont témoins de ce que nous appelons des “rémissions spontanées” mème à des stades avancés de la maladie” (p97-99).
Les thérapies alternatives essaient de développer les ressources du corps et , en même temps de lutter contre le cancer de la manière la moins destructrice possible.
L’équipe hospitalière associe les patients à la prise de décision. Parfois des traitements conventionnels peuvent être nécessaires. C’est le cas lorsque le développement d’une tumeur constitue une menace immédiate. Mais l’objectif premier est de traiter le problème dans ses racines. L’équipe hospitalière essaie d’apporter aux patients les ressources physiques, émotionnelles et spirituelles qui vont leur permettre de se guérir eux mêmes. Beaucoup de ces patients vont mourir de vieillesse, avec encore une tumeur, mais non à cause d’elle. D’autres vont connaitre une “rémission spontanée”. “Les thérapies naturelles détruisent les tumeurs lentement à travers des processus internes”
En quels termes peut- on caractériser cette approche? “C’est une thérapie métabolique. Le métabolisme considère le fonctionnement global du corps. Pour que ce fonctionnement se réalise efficacement, nous devons rechercher l’harmonie dans toutes ces dimensions: corps, psychisme et esprit” (p90)
Le livre énonce ensuite les différentes thérapies qui sont mises en oeuvre: utilisation du Laétrile, approche holistique du cancérologue allemand, Josef M.Issels, traitement par l’ozone, régime alimentaire préconisé par le diététicien Max Gerson…..
Depuis 1963, 100000 patients ont été traités à l’hopital “Oasis de l’Espoir”. Les résultats sont extraordinairement bons (p 104-106) La comparaison avec les statistiques provenant des hopitaux conventionnels est d’autant plus impressionnante que la majorité des patients arrive à l’Oasis de l’Espoir à un état avancé de la maladie après avoir subi des traitements agressifs portant atteinte à l’immunité. Ces données ne sont pas prises en compte par l’école scientifique dominante qui tient compte uniquement des études traitant des effets d’un seul médicament dans des essais en double aveugle. Ici les résultats dépendent d’une combinaison de thérapies. Mais aujourdhui, le vent commence à tourner. Les gouvernements des Etats-Unis et du Mexique ont créé des départements de médecine alternative au sein même de leurs ministères de la santé. Au Mexique, l’Oasis de L’Espoir entre maintenant dans un dispositf de recherche clinique (p 106)
La prévention. Appel à un changement social et personnel
Face au développement des atteintes cancéreuses, la prévention devient une exigence majeure qui comporte une dimension personnelle et une dimension collective.
Francisco Contreras impute la dégradation de la santé à la détérioration de l’alimentation et, plus généralement de l’environnement. Ainsi les femmes chinoises sont plus atteintes par le cancer aux Etats-Unis qu’en Chine. Et de même, si les français ont en moyenne une plus grande longévité que les américains, cette donnée paraît liée au meilleur régime alimentaire des français. Aussi Francisco Contreras critique sévèrement les conditions actuelles de la production des aliments aux Etats-Unis.
Ainsi il évoque la consigne biblique visant à la régénération des sols par une abstention de culture, une année sur sept. Malgré la réglementation, les pesticides et les engrais exercent globalement un effet nocif. “En 1968, une recherche a montré que les patients qui étaient morts de cancers ou de maladies dégénératives avaient des traces de pesticide significativement plus élevées dans leur cerveau et dans leur tissu graisseux que ceux qui étaient morts d’autres maladies” (p148) Les pesticides entrainent également des effets qui s’inscrivent dans l’influence nocive des oestrogènes. La concentration de pesticides dans certains lacs américains a provoqué des effets dégénératifs sur la faune. Des recherches établissent un lien entre la présence des oestrogènes et le développement des tumeurs chez les femmes (p 156-157) L’augmentation de la productivité agricole n’est pas sans risques. Il y a cinquante ans, une vache produisait 2000 litres de lait par an. Aujourdhui elle donne en moyenne 50000 litres. Mais comment cette performance a-t-elle été obtenue? A travers l’emploi de produits chimiques, de médicaments et d’hormones.
On doit également mettre en cause certaines méthodes utilisées pour la présentation et la conservation des aliments., par exemple les irradiations ou les produits conservateurs. L’obtention d'”aliments incorruptibles” est très chèrement payée. Ainsi les radioisotopes produits par l’ionisation, non seulement détruisent des substances nutritives essentielles, mais engendrent des particules dangereuses.
Aujourdhui des campagnes s’organisent pour imposer des réformes. De nouveaux modes de production commencent à se développer. La diététique propose une alimentation plus naturelle en redécouvrant les vertus du”régime méditerranéen”.
Les menaces pesant sur l’environnement sont également la cause de véritables plaies. Francisco Contreras énonce ces menaces en des termes très précis en s’appuyant sur des résultats de recherche particulièrement impressionants. En France aussi, les militants du courant écologique dénoncent ces méfaits. Aujourdhui, l’alerte est générale et nous sommes engagés ensemble dans un combat pour la vie.
Cependant, si les campagnes écologiques méritent notre soutien, la mise en oeuvre d’un nouveau style de vie nous incombe plus directement. Certainement nous sommes appelés ici à des choix personnels. Francisco Contreras nous rappelle ainsi les effets bénéfiques d’un exercice modéré et de l’usage des méthodes de relaxation. Il met aussi en valeur les recherches qui montrent les bienfaits de la méditation et de la prière. Aujourdhui, ces recherches se multiplient et convergent. Comment ne pas s’émerveiller de la puissance de l’esprit? L’auteur évoque la parole biblique: “Je médite sur toutes tes oeuvres. Je songe à l’oeuvre de tes mains” (Psaume 143.5)
Face aux dérèglements engendrés par une volonté de toute puissance, par une recherche sans frein du profit, par les abus de la technique, par une mentalité dualiste méconnaissant l’unité de l’être humain, une culture nouvelle est en train d’apparaître en Occident. Elle se manifeste entre autres dans le développement de la médecine alternative. Il y a un lien entre cette médecine et le souci de la prévention. Ainsi au Québec, le site internet: “reseauproteus”, qui met en valeur le paradigme des médecines alternatives er complémentaires, se présente en terme de: “Prévention et santé: une approche intégrée” (2)
Or ces approches sont aujourdhui en pleine croissance. Une étude récente publiée aux Etats-Unis dans le prestigieux “Journal of the American Medical Association” (3) vient de susciter le désarroi de l'”Establishment” en révèlant que près de deux fois plus de personnes recherchaient, à leurs propres frais, des soins de santé “alternatifs” plutôt que des soins de santé conventionnels (p209); Entre 1991 et 1997, l’utilisation des plantes médicinales a augmenté de 380% aux Etats-Unis.
Des recherches indiquent les raisons de cette remarquable expansion. Ainsi une étude de Hans Larsen (4) montre pourquoi les gens se tournent vers les médecines alternatives.
°) La médecine conventionnelle se concentre sur le soulagement des symptômes et recherche plus rarement les causes ou les méthodes de prévention. La médecine alternative tend à se méfier des méthodes qui masquent les symptômes et s’engage beaucoup plus dans la prévention.
°) La médecine conventionnelle est centrée sur l’organe. Elle produit des spécialistes. La médecine alternative met en oeuvre une approche holistique en considérant chaque personne comme un individu unique.
°) La médecine conventionnelle préconise souvent des interventions agressives pour soigner les malades. Les traitements alternatifs constituent un soutien plus doux et à long terme en vue de faciliter les facultés de guérison existant dans le corps humain.
°) La médecine conventionnelle attend de ses patients un certain degré de passivité. La médecine alternative appelle le patient à prendre une part active à la fois dans le traitement et dans la prévention.
°) La médecine conventionnelle a longtemps méconnu les remèdes naturels, même après que leur efficacité ait été scientifiquement prouvée. (p212)
L’approche médicale adoptée par “l’Oasis de l’Espoir” n’hésite pas à combiner si nécessaire des thérapies conventionnelles et des thérapies alternatives. Elle met l’accent sur deux principes fondamentaux: Ne pas nuire. Aimer votre patient comme vous vous aimez vous-même. Pour reprendre l’expression du médecin suisse Paul Tournier, c’est une “médecine de la personne” (5)
Manifestement les médecines alternatives témoignent d’une aspiration à une forme nouvelle de relation entre le médecin et l’être humain en recherche de guérison.
Un engagement et une vision
A travers l’histoire, les pionniers ont souvent rencontré des oppositions en se heurtant aux préjugés et aux intérêts.
Dans les années 60, le père de Francisco, Ernesto Contreras, a ainsi été confronté à la souffrance d’un rejet. Médecin à l’hôpital des enfants à Boston, fondateur de la société de cancérologie et de pathologie de Mexico, Ernesto était considéré comme une personnalité prometteuse dans sa spécialité.
Un événement a changé sa vie en suscitant chez lui une véritable conversion. Dans son autobiographie, il raconte comment en 1966, il entreprit avec sa famille un voyage touristique en Asie Mineure. Et là, à Pergame, une ancienne cité grecque, un guide touristique lui fit visiter les ruines d’un ancien sanatorium. Les patients devaient passer successivement par trois bâtiments. Dans le premier, ils rencontraient des conseillers religieux qui évaluaient leur besoin d’un point de vue spirituel. Dans le second, ils prenaient contact avec un psychologue qui analysait leur état mental. Et c’est seulement dans le troisième batiment qu’ils étaient pris en charge sur le plan physique. “Cette approche de la médecine ébranla mon père. Cet ancien hôpital de Pergame était organisé comme un lieu pour la guérison de l’homme tout entier: corps, psychisme, et esprit. Mon père sentit qu’il y avait là une lumière qu’il devait suivre” (p89). Toute sa vie en a été changée. Jusque-là, Ernesto pratiquait la médecine comme une science exacte, établissant des diagnostics avec l’aide du microscope. Après son voyage, il prit conscience que, par ce travail, il condamnait à mort des patients qu’il ne connaissait même pas en tant que personne. Pire encore, il devait leur expliquer que les traitements prévus leur améneraient la souffrance et non pas la guérison. Mon père a été convaincu que la médecine moderne avait besoin d’une approche nouvelle. Il a reconnu que, pour obtenir de meilleurs résultats, le médecin devait prendre en compte l’ensemble de la personne dans ses caractéristiques physiques, émotionnelles et spirituelles.
Il choisit en conséquence une approche métabolique. L’objectif est poursuivi à travers une gamme de traitements incluant la désintoxication, un régime alimentaire, la stimulation de l’immunité et des agents contre la tumeur. Lorsque mon père commença à répandre ces idées, il fut rejeté par l'”Establisment” médical. Il perdit sa réputation et les portes se fermèrent (p89-91). Ernesto Contreras fit face. Il reçut la conviction qu’il y avait là pour lui un appel divin. Excommunié par la corporation médicale, il fonda son propre hôpital: l’Oasis de L’Espoir et devint le pionnier d’une médecine holistique et de thérapies alternatives.
Cette expérience a évidemment affecté le climat familial. La famille de Ernesto Contreras s’est mobilisée pour le soutenir dans son oeuvre de guérison. Très jeune, son fils Francisco, a participé à cette ambiance et il a choisi de suivre la même voie que son père.
Après des études dans un collège chrétien aux Etats-Unis, dans une école médicale à Mexico, il a été engagé comme chirurgien cancérologue dans une université ayant un statut d’excellence à Vienne. Et aujourdhui, il dirige l’hôpital: Oasis de l’Espoir fondé par son père. Sa vie de médecin est aussi un engagement spirituel. Le livre de Francisco s’ouvre ainsi par une paraphrase personnelle du texte de Paul sur la prééminence de l’amour.(1 Corinthiens 13/1-13) Et il se conclut par un chapitre dans lequel Francisco exprime ses convictions . Ainsi participe-t-il depuis 1998 à une journée mondiale de prière pour la victoire dans la guérison du cancer. Le choix d’une médecine globale prenant en compte toutes les dimensions de la personne s’inscrit dans cette inspiration.
Un horizon grand ouvert
Ecrit dans un contexte américain, ce livre interpelle tout autant le lecteur français. En effet, qui ne reconnaitrait pas dans cet ouvrage des maux auxquels nous sommes aussi confrontés? Et comment ne pas apprécier la mise en perspective d’une approche qui rejoint les attentes de beaucoup de français. En France aussi, des médecins se battent pour développer un nouveau paradigme médical. A cet égard, il y a des affinités d’esprit entre la médecine métabolique de Francisco Contreras et l’approche développée dans le cadre de l’endobiogénie. Certainement cette approche scientifique construite et expérimentée par des médecins français à partir de la phytothérapie clinique (6) peut enrichir la pratique de cette équipe américaine et recevoir en retour les bienfaits de la collaboration internationale. Plus généralement, dans un climat marqué ici comme ailleurs par une polarisation sur la technique, cette approche devrait trouver un écho auprès de médecins qui luttent en faveur du maintien et du développement de la pratique clinique (7)
Cependant, ce livre se veut d’abord un message d’espoir, une bonne nouvelle pour toutes les personnes concernées par le cancer à titre personnel, familial ou amical. Il ouvre un horizon.
“Non le cancer ne doit pas faire partie de notre avenir. Oui Dieu et la science collaborent en faveur de votre santé. Oui, beaucoup de gens ont vaincu des cancers parmi les pires. Des perçées dans la recherche contre le cancer se sont remarquablement développées. Les thérapies alternatives sont en train d’être reconnues par la science” Ecrites en page de couverture, voilà des perspectives qui nous encouragent.
A un moment ou le cancer entre dans les préoccupations gouvernementales, ce livre mérite d’ètre mis à la disposition du public français, car il est vraiment un acte de foi dans le combat pour la vie.
Jean Hassenforder
Notes bibliographiques
(1) Contreras (Francisco) The coming cancer cure. A guide to effective alternative, conventional and integrative therapies.
Authentic Lifestyle, 2003
Le texte ci-dessus, compte-rendu de ce livre vient d’être publié, dans une forme plus achevée, dans la Revue d’information de la phytothérapie clinique: “Les Bonnes Feuilles” (N° 22 o7/2005)
Tél: 01 47 04 32 18 e-mail: contact@phyto2000.org Site internet: www.phyto2000.org
(2) Site: reseauproteus
Information très complète sur le mouvement des médecines alternatives. Ce mouvement entre actuellement dans un circuit de recherche.
(3) Eisenberg (Davis) et al. Trends in alternative medicine use in the United States. 1991-1997 Journal of the American Medical Association, 280, 11 nov 1998, p1569-1575
(4) Larsen (Hans R) Alternative medicine. Why so popular?
International health news www.yourhealthbase.com
(5) Tournier (Paul) Médecine de la personne. Delachaux et Niestlé
Le docteur Paul Tournier a joué un rôle pionnier à travers la publication de nombreux livres portant sur les rapports entre la santé et les dimensions psychologiques et spirituelles.
(6) Société française d’endobiogénie et de médecine (Dr Christian Duraffour, président , Dr Jean-Claude Lapraz, secrétaire général. Association Phyto2000: site internet www.phyto2000.org Revue d’information: Bonnes feuilles.
(7) Ainsi le Docteur Sicard, chef du service de médecine interne à l’hôpital Cochin s’élève contre les dérives d’un usage sans discernement et sans limite de la technique: “l’unité de l’humain est mise en jeu par la médecine même.”
Sicard (Didier) La médecine sans le corps. Une nouvelle réflexion éthique. Plon, 2002
Sur un autre registre, Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes hospitaliers de France, réclame une formation médicale ou la relation entre médecin et patient soit valorisée: “Actuellement, l’apprentissage théorique est totalement coupé de la pratique des soins, de la fréquentation du malade”(p172).
Pelloux (Patrick) Urgentiste. Fayard,2004
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