De commencements en recommencements.
Il y avait, au centre de Paris, une église accueillante et innovante. Le centre pastoral Saint-Merry y a été dissous par une décision arbitraire et autoritaire de l’archevêque de Paris, le 1er mars 2021. Dans sa légitimité morale et spirituelle, la communauté de Saint-Merry a résisté et se manifeste aujourd’hui en terme de Saint-Merry hors-les-murs. Guy Aurenche, une personnalité représentative (1), publie aujourd’hui, à ce sujet, un livre intitulé : « Et vous m’avez accueilli. Contributions à une Eglise vivante » (2). Ce livre est un ouvrage collectif qui rend compte de l’expérience du Centre Pastoral Saint-Merry en présentant ses différents aspects éclairés par des commentaires de théologiens et d’acteurs. Chaque chapitre est ouvert par des citations extraites de centaines de témoignages reçus en soutien de Saint-Merry.
Dans son introduction, Guy Aurenche nous rappelle la mission innovante du Centre Pastoral : faire Eglise autrement. Et, à l’exemple de Jésus qui a accueilli la femme samaritaine, il met en évidence le rôle fondamental de l’accueil. C’est un accueil inconditionnel et c’est l’écoute. « Au commencement est l’écoute ». « Le récit biblique est le mémorial vivant du Père écoutant l’humanité depuis toujours parce qu’Il est totalement habité par un désir d’alliance… L’écoute est le lieu même où celui que Jésus nomme Père se donne à voir, à découvrir » (p 9). Et la rencontre est source de vie. « C’est un peu ce que, pendant plus de quarante cinq ans, le centre pastoral a tenté de vivre, comme cela lui était demandé lors de sa création : aller à la rencontre de la société contemporaine » (p 10). Et la réponse a été éclatante. Tout cela a été rendu possible par une forme originale de gouvernance : une coresponsabilité entre prêtres et laïcs. « C’est une ecclésiologie de communion et non d’autorité pyramidale » (p 13).
Aujourd’hui, la communauté Saint-Merry a migré de son lieu confisqué par l’institution à une communauté en réseau, notamment à travers la communication internet : Saint-Merry hors-les-murs (3).
Voici une riche expérience qui apporte une belle « contribution pour une Eglise vivante ».
Un âge de l’authenticité
Dans le contexte d’un âge de l’authenticité, le sociologue Hans Joas envisage la foi comme une option (4), comme un choix.
La communauté Saint-Merry se situe dans ce registre depuis sa création en 1975. A cette date, conscient des changements sociaux, économiques et culturels en cours au centre de Paris, l’archevêque François Marty décide d’engager une action innovante en suscitant la création du Centre Pastoral Halles Beaubourg à partir de l’Église Saint-Merry. Et il envoie une lettre de mission en ce sens à l’abbé Xavier de Chalendar, ancien vicaire épiscopal pour le monde scolaire et universitaire (5). « Depuis plusieurs années, des chrétiens se préoccupent de proposer ensemble des services à tous ceux qui vont venir dans ces quartiers rénovés, à tous ceux qui y travaillent ou qui y vivent. Service de prière selon des styles assez divers : possibilités de rencontre, de communication, d’accueil, réflexions et travail sur la foi au contact des nouvelles formes de culture ».
Cette initiative intervient dans le contexte de la situation décrite dans le livre remarquable de l’historien Denis Pelletier, dans son livre : « La crise catholique 1965-1978 » (6). Tandis que l’institution catholique recule, un bouillonnement se manifeste dans une multitude d’initiatives et l’apparition de courants nouveaux. Dans ce contexte, le Centre Pastoral Halles Beaubourg, « secteur pastoral non territorial », va devenir un pôle d’attraction, bien au delà du centre de Paris. Xavier de Chalendar, dans le style de l’aumônerie qui était le sien, a suscité une équipe d’animation associant prêtres et laïcs.
La célébration dominicale va attirer un vaste public. Pendant des décennies, de nombreux chrétiens catholiques vont affluer de différents endroits de la région parisienne en recherche d’une Parole qui fait sens et d’un climat fraternel, tant ils ne se retrouvent plus dans un style routinier et répétitif. Ce rassemblement évoque le chant : « Seigneur, nous arrivons des quatre coins de l’horizon. Nous voilà chez Toi » (7). Si les trajets pour venir ainsi, étaient parfois longs et couteux, ils témoignaient d’une grande motivation. C’était l’expression d’un choix.
Cette histoire de Saint-Merry s’inscrit ainsi dans un phénomène beaucoup plus vaste, un phénomène international, une recherche spirituelle décrite par un sociologue américain, Wade Clark Roof, en terme de « search ». Ce phénomène prend des formes diverses selon les époques, selon les pays, selon les confessions chrétiennes. Il est à l’œuvre dans le courant de l’Eglise émergente (8), il apparaît dans des églises innovantes d’inspiration évangélique, il se manifeste dans l’apparition de tiers lieux et de nouvelles configurations (9), ou bien dans l’inspiration de « la grande migration spirituelle » évoquée par Brian McLaren (10). Ainsi, de différentes manières, nous sommes entrés dans un « âge de l’authenticité » (11), tel que le décrit et l’analyse Charles Taylor dans son grand livre : « L’âge séculier ». L’expression personnelle y est privilégiée. Le sociologue Hans Joas s’inspire de cette pensée lorsqu’il écrit son livre : « La foi comme option » (4). La foi est vécue comme un choix. Elle est vécue dans une recherche d’authenticité. Nous percevons une inspiration de ce genre dans la motivation des participants à la communauté Saint-Merry.
On reconnaît l’arbre à ses fruits
On reconnaît l’arbre à ses fruits. C’est la parole de Jésus rapportée dans l’Evangile de Matthieu (12.33). Le livre de Guy Aurenche nous permet d’apprécier les fruits de Saint-Merry. Ils sont abondants et divers. Ils témoignent d’une fraternité et d’une créativité en action. Les extraits des textes reçus par la communauté nous en informent. Et les chapitres du livre en déclinent les différents aspects.
Nous lisons ainsi le chapitre : « La liturgie en résonance avec le monde ». Les témoignages reçus expriment et expliquent l’attrait exercé par les célébrations dominicales de Saint-Merry. « Ce que nous apprécions à la messe de 11h15 : l’accueil, la qualité des chants, le micro partagé, les déplacements, les homélies des laïcs, les 6+6, la simplicité liturgique, les fleurs, les expositions. Accessoirement l’attention pour les vieux. Quand nous sortons, nous avons le sentiment d’avoir vécu un vrai temps fort, malgré les trois heures, trajet compris » (p 37). Tous ces témoignages convergent : « J’ai trouvé des célébrations qui faisaient sens, grâce à cette communauté si vivante et ouverte, accueillante et non discriminante, où prêtres et laïcs réfléchissent et élaborent ensemble une façon de célébrer toujours renouvelée et incarnée dans la vie, en résonance avec elle. J’ai donc adopté cette communauté avec bonheur et reconnaissance… » (p 36).
Cependant, ce livre éclaire également d’autres axes forts et parfois pionniers de la communauté Saint-Merry.
Il évoque ainsi « l’accueil inconditionnel des personnes ». Tout un chapitre est consacré à « l’accueil des personnes homosexuelles à Saint-Merry » (p 63-66). « Concrètement, le signe le plus évident de la réussite de cette inclusion est l’invisibilité de la présence d’homosexuels dans la vie quotidienne de la communauté. Ceux-ci sont rétablis dans leur dignité de personne appelée à exercer toutes les responsabilités sans considération de leur état » (p 65).
Un autre chapitre est consacré à la rencontre de la communauté avec les artistes : « L’art contemporain : une lumière vive pour notre foi » (p107-113). Voici un dialogue qui exige beaucoup d’ouverture, de goût, de culture. La réussite de ce dialogue apparaît dans les témoignages. Un architecte écrit ainsi : « Saint-Merry est pour moi « le lieu de l’art vivant » au sens où ce qui y est entrepris résulte de la rencontre entre « un peuple » et une création contemporaine. Je suis un membre de ce « peuple » pour qui la confrontation des présences simultanées du spirituel et de l’artistique n’a lieu, à ma connaissance, que dans cet écrin… Pour son engagement résolument actif, Saint-Merry est pour moi aujourd’hui LA passerelle accessible aux publics entre le spirituel et l’artistique à Paris » (p 108). Dans un chapitre, Michel Micheau décrit le parcours de la rencontre de Saint-Merry avec l’art contemporain (p 113-117). « Saint Merry, pour sa pratique, bénéficie d’une image positive et son approche s’ancre dans la fidélité à la lettre de mission du Cardinal Marty. Celui-ci avait lié le service de prière au dialogue culturel et il insistait sur la dimension recherche… S’inscrivant dans un temps long, l’art à Saint Merry a changé plusieurs fois de visage… Progressivement, les intuitions, les processus se sont polarisés autour de la relation aux artistes. Saint Merry est devenu un fragile « écosystème cultuel et culturel… » (p 114).
Saint-Merry, c’est également « une expérience de Dieu, source d’engagement ». Effectivement, on y voit de nombreuse initiatives associatives. Ce témoignage est éloquent : « Le Centre Pastoral Halles Beaubourg, c’est l’accueil de l’autre : il fut à l’origine des Restos du cœur, et, depuis quarante-cinq ans, du café-rencontre ouvert aux passants comme aux habitués. Saint-Merry, c’est côtoyer des personnes fortement engagées dans l’accueil des étrangers (la communautés paie le loyer d’une, puis de deux familles exilées). Solidarités nouvelles pour le logement, SOS suicide, l’ACAT, les morts de la rue, Habitat et humanisme, les associations Aimer et ACPE (Agir contre la prostitution enfantine) etc. Je connais des personnes bénévoles qui ont fait un travail formidable dans un partage d’une générosité peu commune » (p 69).
Au cœur d’une grande métropole, Saint-Merry est de fait « une communauté ouverte aux vents du monde ». Les témoignages reçus portent une conscience vive de cette réalité. « Esprit d’ouverture à la population environnante, animée, cosmopolite, diverse, assoiffée de culture… » (p 85).
Une Eglise dans le souffle de l’Esprit
Aujourd’hui, dans le mouvement de l’histoire, dans la grande mutation en cours, l’institution catholique, foncièrement hiérarchique dans l’héritage de l’empire romain, est déphasée à la fois par rapport au message de la Bonne Nouvelle porté par les premières communautés chrétiennes et avec la société nouvelle qui émerge aujourd’hui. En regard, une nouvelle vision chrétienne apparaît et se laisse entrevoir à travers de nouvelles manières de vivre ensemble la foi. Dans le catholicisme, ce mouvement de réforme est passé à travers le concile Vatican II et se poursuit aujourd’hui, non sans difficultés, à travers l’impulsion du pape François. Saint-Merry s’inscrit dans ce mouvement. Le livre , dirigé par Guy Aurenche, rapporte une nouvelle manière de faire Eglise. Parmi d’autres, Saint-Merry est une expérience où s’invente « une Eglise autrement ». C’est le point de départ, la source d’une réflexion théologique. Effectivement, acteurs et théologiens apportent dans ce livre des éclairages qui ouvrent de nouveaux chemins.
L’expérience de Saint-Merry est instructive, car elle montre une Eglise vivante dans la France d’aujourd’hui. « Construire une Eglise de fraternités ». « La meilleure réforme possible n’est-elle pas de multiplier partout des fraternités de foi, les unes avec les autres, soucieuses avant tout de la venue du Royaume ? » (p 102). Les témoignages expriment bien la dynamique de foi qui se manifeste à Saint-Merry. « Porter la mission de l’Eglise au monde contemporain, témoigner de la Bonne nouvelle. J’ai toujours considéré Saint Merry comme un lieu où vit l’Eglise des baptisés, celle dont les participants se tiennent au cœur du monde et cherchent à adorer en « Esprit et en vérité » (p 86). « Une communauté au souffle de l’Esprit », c’est le titre d’un chapitre (p 155-160) qui rapporte le projet de la « Nouvelle alliance ».
Aujourd’hui, victime d’une décision arbitraire de l’archevêque de Paris, Saint-Merry est amenée à mettre en évidence les méfaits de la hiérarchisation abusive de l’institution catholique. Cependant, actuellement, les dysfonctionnements du système, voire sa perversité, apparaissent de toutes parts. Et c’est le pape lui-même qui met en cause le cléricalisme. Or, la décision arbitraire qui a porté atteinte au projet de Saint-Merry n’est-elle pas une manifestation de la prépondérance du clergé opposée à une juste place des laïcs ? C’est pourquoi le premier chapitre du livre nous entretient de la coresponsabilité entre prêtres et laïcs (p 27-34). Effectivement, Saint-Merry a une longue expérience de cette coresponsabilité, une expérience parfois délicate, mais féconde. Un témoignage l’exprime ainsi : « Le centre pastoral s’est élaboré au fil des années, car il reposait sur l’intuition nouvelle d’une coresponsabilité prêtres- laïcs « pour l’annonce de l’Evangile par notre façon de vivre là où nous sommes habituellement avec de plus en plus de place pour les laïcs ». En ce sens, il devançait ce que le pape François nous recommande en parlant du cléricalisme. C’est toujours en recherche ; des différends et désaccords sont apparus au fil des ans, souvent réglés par des échanges certes vigoureux, mais réels, et qui ont permis de fonctionner » (p 18). Jean-Claude Thomas, comme prêtre, a participé, avec Xavier de Chalendar, à l’animation initiale du Centre Pastoral Halles Beaubourg dans une culture de l’aumônerie propice à la coresponsabilité. Cette ouverture se poursuit aujourd’hui dans sa réflexion. En ce sens, il peut s’appuyer sur des textes du pape François. Et il rappelle « la reconnaissance et l’admiration que Saint Paul portait aux laïcs de son temps… » (p 23-27). La coresponsabilité dépend donc de l’ouverture des mentalités et celle-ci évolue dans le temps et dans l’espace. La conception des ministères en ce sens est inscrite dans l’esprit du Nouveau Testament, comme le montre la lecture des épitres.
En post-chrétienté, l’Église est d’autant plus appelée à revenir à son inspiration originale. C’est un mouvement qui s’opère dans la durée puisqu’il a commencé avec la Réforme protestante dans des formes spécifiques, mais qui montre l’étendue des possibles. Ce livre s’attache au mouvement actuel de la théologie catholique, à la recherche d’une Eglise participative. C’est le chapitre de François Euvé (p 67- 70). Il y reprend la vision du pape François d’une « Eglise polyédrique », « une Eglise « en sortie » pour inviter au décentrement et manifester « la capacité des chrétiens et de leurs églises à mettre l’Evangile du règne de Dieu à la disposition de l’humanité et de toute la terre comme ressource salvatrice… ».
« Le polyèdre reflète la confluence de tous les éléments partiels qui, en lui, conservent leur originalité »… Le livre s’achève dans « un envoi » : un texte appelant à « une Eglise en recherche » par Albert Rouet, archevêque émérite de Poitiers (p 161-167). On sait combien celui-ci a mené une expérience de coresponsabilité dans le diocèse de Poitiers et comment celle-ci a réussi en surmontant les obstacles résidant dans l’institution et dans les mentalités (12). Mais elle ne s’est pas étendue au delà. C’est dire la pesanteur de l’institution qui se manifeste aujourd’hui de bien des manières. Dans ce contexte, l’expérience de Saint-Merry est une innovation pionnière qui rebondit actuellement dans Saint-Merry hors-les-murs. On peut y voir une des manifestations d’une Eglise dans le souffle de l’Esprit (13). En rapportant cette expérience pionnière, ce livre est bien « une contribution pour une Eglise vivante ».
Jean Hassenforder
- Guy Aurenche, aujourd’hui avocat honoraire, a été président de l’ACAT, puis du CCFD-Terre solidaire. Voir sur ce site la présentation de son livre : « Le Souffle d’une vie », paru en 2011 : https://www.temoins.com/guy-aurenche-de-lacat-au-ccfd-terre-solidaire-le-souffle-dune-vie/
- Guy Aurenche. Avec les amis de Saint-Merry hors-les-murs. Et vous m’avez accueilli. Contributions pour une Eglise vivante. Salvator, 2021
- Saint-Merry hors les murs : https://saintmerry-hors-les-murs.com A plusieurs reprises dans le passé, Témoins a fait écho à l’expérience de Saint-Merry, par exemple : https://www.temoins.com/le-centre-pastoral-halles-beaubourg-une-eglise-catholique-innovante-au-cur-de-paris/ et : https://www.temoins.com/saint-merry-daniel-duigou-et-le-pape-francois/ Et récemment dans la mutation actuelle : « Construisons ensemble l’espérance » : https://www.temoins.com/construisons-ensemble-lesperance/
- Hans Joas. La foi comme option. Possibilités d’avenir du christianisme. Salvator, 2020 ???????
- Lettre de mission pour le Centre Pastoral Halles Beaubourg. 1975 : https://recherches-entrecroisees.net/2021/03/04/1975-lettre-de-mission-pour-le-centre-pastoral-halles-beaubourg-par-mgr-f-marty/
- Denis Pelletier. La crise catholique : https://www.temoins.com/la-crise-catholique-religion-societe-politique-en-france/
- « Seigneur, nous arrivons des quatre coins de l’horizon. Nous voilà chez Toi » : texte du chant : http://jemaf.fr/chant=jem098
- Sur l’Eglise émergente, on se référera à la thèse de Gabriel Monet : « L’Eglise émergente. Etre et faire Eglise en postchrétienté » (publiée à LIt Verlag) : https://www.temoins.com/des-outres-neuves-pour-le-vin-nouveau-interview-de-gabriel-monet-auteur-de-leglise-emergente-etre-et-faire-eglise-en-postchretiente/ Témoins suit et étudie le courant de l’Eglise émergente depuis ses débuts, et notamment à travers l’organisation de colloques : https://www.temoins.com/leglise-emergente-un-etat-des-lieux-gabriel-monet-1/ Voir le moteur de recherche : https://www.temoins.com/?s=eglise+%C3%A9mergente&et_pb_searchform_submit=et_search_proccess&et_pb_include_posts=yes&et_pb_include_pages=yes Dès 1963, un livre a été publié, rapportant la vision de Michael Moynagh proposant, au vu de déphasage des grandes Eglises, un courant d’Eglise émergente : Michael Moynagh. L’Eglise autrement. Les voies du changement. Empreinte, 2003 (un des préfaciers : Guy Aurenche) : https://www.editions-empreinte.com/l-eglise-autrement
- Arnaud Join Lambert. Vers une Eglise liquide : https://www.temoins.com/vers-une-eglise-liquide/
- Brian McLaren. The great spiritual migration. Voir : La grande migration spirituelle : https://www.temoins.com/la-grande-migration-spirituelle/
- L’âge de l’authenticité (selon Charles Taylor) : https://www.temoins.com/lage-de-lauthenticite/
- Une dynamique de confiance. L’expérience des communautés locales à Poitiers (Albert Rouet. Un nouveau visage d’Eglise) : https://www.temoins.com/une-dynamique-de-la-confiance-lexperience-des-communautes-locales-a-poitiers/
- Nous nous inspirons de la pensée théologique de Jürgen Moltman. Pour Moltmann, le Saint Esprit n’est pas confiné dans le rituel d’une Eglise. Il meut et inspire toute la création : « Pour une vision holistique de l’Esprit » : https://vivreetesperer.com/pour-une-vision-holistique-de-lesprit Et on peut donc voir le souffle de l’Esprit dans l’Eglise, une Eglise présente dans le monde et dans la création. Jürgen Moltmann a donc écrit un livre sur : « l’Eglise dans la puissance de l’Esprit » : « The Church in the power of the Spirit. Contribution to a messianic theology » (un commentaire) : https://dualravens.com/fullerlife/moltmannandchurch.htm