EDITO
Une veille dans la durée
A nouveau, voici quelques faits marquants dans la vie chrétienne à travers le monde, à travers les dénominations, et dans les domaines les plus variés de l’existence. Ce parcours a des limites, notamment parce qu’il s’appuie uniquement sur des documents directement accessibles par internet. Nous remercions les médias qui permettent cette opportunité et que le lecteur reconnaitra. L’équipe de Témoins réalise ce travail depuis quatre ans. Et sur ce site, vous avez accès à l’ensemble de ces revues, panorama de presse et de média depuis trois ans : septembre 2020 : https://www.temoins.com/revues-de-presse/
Or, ce travail présente une autre caractéristique. Chaque fait marquant, chaque événement n’apparaît pas seulement à travers un document correspondant ; la note jointe essaie de situer le contexte et elle renvoie éventuellement aux articles de Témoins déjà parus sur le sujet. Ainsi, chaque notice présente succinctement un univers. Il nous paraît que la lecture rétrospective de ces livraisons peut ainsi être non seulement fructueuse, mais aussi aisée et agréable. Chers amis de Témoins, merci de nous rapporter l’usage que vous faites de ces revues de presse et ce qu’elles vous apportent. Dans cette veille, nous cherchons à reconnaître l’œuvre de Dieu. Merci de nous accompagner dans votre lecture et dans votre prière. Et merci de faire connaître cette recherche autour de vous.
La rédaction
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NOUS SOUTENIR ?
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Une veille dans la durée
A nouveau, voici quelques faits marquants dans la vie chrétienne à travers le monde, à travers les dénominations, et dans les domaines les plus variés de l’existence. Ce parcours a des limites, notamment parce qu’il s’appuie uniquement sur des documents directement accessibles par internet. Nous remercions les médias qui permettent cette opportunité et que le lecteur reconnaitra. L’équipe de Témoins réalise ce travail depuis quatre ans. Et sur ce site, vous avez accès à l’ensemble de ces revues, panorama de presse et de média depuis trois ans : septembre 2020 : https://www.temoins.com/revues-de-presse/
Or, ce travail présente une autre caractéristique. Chaque fait marquant, chaque événement n’apparaît pas seulement à travers un document correspondant ; la note jointe essaie de situer le contexte et elle renvoie éventuellement aux articles de Témoins déjà parus sur le sujet. Ainsi, chaque notice présente succinctement un univers. Il nous paraît que la lecture rétrospective de ces livraisons peut ainsi être non seulement fructueuse, mais aussi aisée et agréable. Chers amis de Témoins, merci de nous rapporter l’usage que vous faites de ces revues de presse et ce qu’elles vous apportent. Dans cette veille, nous cherchons à reconnaître l’œuvre de Dieu. Merci de nous accompagner dans votre lecture et dans votre prière. Et merci de faire connaître cette recherche autour de vous.
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Panorama de presse – Décembre 2024
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Gospel francophone
Une histoire culturelle et religieuse entre Caraïbes, Europe et Afrique de...
A la découverte de l’univers des évangéliques en France
Une série de podcasts initié par Sébastien Fath, sociologue du protestantisme...
Mon voisin évangélique
« Mon voisin évangélique », c’est une série de podcasts de Regards protestants...
Rubriques
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« Faire communauté » : Le numérique dans tout cela ?
Les propos qui suivent sont ceux d’un sceptique, un béotien au regard de l’outil informatique. Tout sauf un habitué de la toile. J’ai fait cette découverte à l’occasion de la « crise » du centre pastoral (catholique) saint Merry à Paris. Je suis aujourd’hui convaincu que le numérique doit avoir toute sa place dans la vie, la spiritualité et l’engagement d’une communauté. Non pour remplacer la rencontre physique bien sûr, mais pour enrichir nos modes de communication, de communion, aujourd’hui. Et en respectant tout à fait ceux qui ne « s’y retrouvent pas ».
Cela commença plutôt mal : c’est par un email sec, impersonnel et autoritaire envoyé par l’archevêque… (le numérique permet aussi d’éviter la rencontre personnelle pourtant indispensable)… que la communauté de saint Merry apprit sa dissolution brutale, sa disparition, sans le moindre contact préalable, son interdiction de célébrer la messe dans cette église. Elle y était présente depuis plus de 45 ans, suite à la mission qui lui avait été confiée par l’archevêque de l’époque (1975) pour « ouvrir des chemins nouveaux pour l’Église de Paris ».
Sans local, comment se retrouver ? Il fallait utiliser un autre médium pour la rencontre. Un site très riche existait déjà qui fit l’objet d’une tentative d’appropriation par l’autorité épiscopale, qui semblait y voir un outil efficace ! Depuis mars 2021, chaque dimanche, un partage de la parole de Dieu a lieu par zoom, rassemblant plus de 100 personnes de toute la France, ainsi que des débats, des assemblées générales, des travaux de multiples groupes d’action ou de réflexion. Le numérique occupa une place centrale dans la survie de la communauté.
Religion, utopie, mémoire
A partir de 1999, ayant formé une petite équipe de recherche à Témoins, nous nous sommes réunis pour analyser la démarche de notre association comme mouvement de foi et espace de réflexion. Constatant le déphasage des institutions, nous nous donnions pour but de le mettre en évidence et, en regard, de repérer et de présenter les initiatives innovantes. De lecture en lecture, notre perspective était internationale et interconfessionnelle. C’est peu dire que parmi les livres que nous lisions, l’un d’entre eux a émergé : « Le pèlerin et le converti (1) ». Dans cette « religion en mouvement », nous pouvions nous reconnaître et mieux envisager les voies de changement. Cependant, quand on relit ce livre aujourd’hui, il a gardé toute sa pertinence dans le dévoilement des ressorts des comportements. L’auteur, Danièle Hervieu-Léger, a ensuite accepté de répondre à une interview pour Témoins à propos de « l’autonomie croyante » (2). Cet article a été une source d’inspiration et de référence. Dans la poursuite du site, nous avons continué à fréquenter la pensée sociologique de Danièle Hervieu-Léger (3).
La sociologie du mysticisme
Selon Mike Sosteric
Des expériences spirituelles et religieuses, des expériences mystiques adviennent plus que l’on imagine. Cependant, aujourd’hui, ce phénomène est mis en valeur par de nombreux chercheurs. Ainsi, en Angleterre, dans la second moitié du XXè siècle, un biologiste Alister Hardy a créé un centre de recherche où il a entrepris une collecte de récits d’expériences en réponse à la question : « Vous est-il arrivé d’avoir conscience d’une présence ou d’une puissance (ou influencée par elle), que vous l’appeliez Dieu ou non et qui est différente de votre perception habituelle ? ». Dans son livre : « Something there » (1), David Hay rapporte certaines expériences spirituelles recensées par Alister Hardy, et plus généralement met en évidence une présence de la dimension spirituelle, particulièrement chez les enfants ». Dans son article sur la sociologie du mysticisme (The sociology of mysticism) (2), Mike Sosteric, professeur de sociologie à l’université Athabasca (Canada) met en valeur l’étendue des recherches entreprises dans le champ de l’expérience religieuse en rappelant l’œuvre pionnière de William James. De fait, ces expériences ne sont pas phénomène marginal. Elles sont présentes et motrices chez les fondateurs de grandes religions et abondent dans le vécu religieux. Si certains sociologues reconnaissent le courant expérientiel, Mike Sosteric estime que la sociologie des religions n’accorde pas assez d’importance à ce phénomène. A une époque où « la religion organisée », la religion institutionnalisée est en perte de vitesse dans certains pays, la question de l’expérience spirituelle, de son extension, de sa reconnaissance, est une question cruciale. L’article de Mike Sosteric est particulièrement éclairant.
Lire ou relire les derniers articles de la catégorie Recherche et innovation
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Le pouvoir d’organiser sans organisation. Les structures hiérarchiques en question
Le sociologue américain, Clay Shirky, met en évidence l’impact d’internet sur la vie des organisations. Internet favorise le développement de groupes nouveaux et fragilise les institutions hiérarchiques. Internet rompt les barrières érigées par les sociétés fermées. Ainsi un premier scandale pédophile à l’archevêché de Boston est étouffé en 1992
Les A.C.T. Un combat pour la vie
Je ne connaissais pas les A.C.T. (Appartements de Coordination Thérapeutique) et pourtant, ils méritent d’être connus comme en atteste ce documentaire ! Le film privilégie les témoignages : pas de voix off, pas d’images d’archive, essentiellement des femmes et des hommes – membres de l’équipe, responsables de l’association Initiatives ou résidents – qui parlent de leur expérience. Un bouquet de témoignages, filmé de façon sobre mais professionnelle, qui illustre de manière évidente la pertinence de tels établissements.
Le film présente d’abord le concept et le fonctionnement des A.C.T. qui permettent l’accueil de personnes en situation de précarité et atteintes de maladies chroniques, avec une équipe pluridisciplinaire, pour un accompagnement médico-psycho-social, sans oublier le personnel du service technique, qui fait partie intégrante du projet, en lien avec l’équipe pluridisciplinaire. Comme le dit l’un d’entre eux : « on ne fait pas que de la technique » ! Tout cela est joliment illustré, vers la fin du film, par un kaléidoscope où différents professionnels et responsables de l’association se présentent et apparaissent simultanément à l’écran.
Une action pour l’autonomie alimentaire dans une ville africaine : Bangui
Rodolphe Gozegba est venu en France pour écrire et soutenir une thèse de doctorat en théologie sur : « L’Espérance et le Dieu crucifié : la réception de l’œuvre de Jürgen Moltmann dans la théologie francophone » (1). Cette recherche sur la pensée de Moltmann inspire une œuvre à long terme, une action sociale et écologique en Afrique !2). Ainsi, Rodolphe Gozegba est rentré dans son pays : la Centre Afrique, immédiatement après la soutenance de sa thèse le 10 décembre 2020 . Et, avec l’association A9, il s’est engagé dans une action pour l’autonomie alimentaire de Bangui. Il écrit :
Face à l’insécurité alimentaire, le jardin potager familial est une solution. Je souhaite que chaque famille puisse avoir son propre jardin qui lui permettrait de se nourrir mieux, de se créer éventuellement quelques revenus, tout en contribuant activement à l’acquisition de l’autonomie alimentaire du pays.
Une nouvelle société en gestation
Selon Jean Viard
Pendant des mois, la France a vécu sous le choc. Elle a amorti une vague de peur. Elle s’est recroquevillée pour faire face à la pandémie. Aujourd’hui, la crise sanitaire est toujours là. Mais l’emprise paraît se relâcher. Du moins peut-on l’envisager. Dans l’impact des confinements successifs et des restrictions imposées, on peut se demander si toute évolution sociale a été suspendue, si la société s’est gelée en même temps que de nombreuses activités. Et si, malgré tout, ce grand choc avait été le moteur d’un changement de mentalité, et même un accélérateur de transformations profondes ?
Cette question peut paraître prématurée, mais elle est essentielle. Si on se remet en mouvement, il faut bien envisager et même imaginer un horizon.
Lire ou relire les articles de la catégorie Culture et Société
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Le discours du pape François face à la mer Méditerranée en hommage aux migrants
Face à la mer Méditerranée et en présence de personnalités civiles et religieuses, un cadre assez impressionnant, le pape François prononce une allocution en hommage aux migrants. « Ne nous habituons pas à regarder les naufrages comme des faits divers… Devant un tel...
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Une association au service de la petite enfance au Togo
Dans une banlieue de la région parisienne est née, en 2012, l’association « Da m’a dit ». Son objectif est de partager avec l’Afrique les bienfaits de la médecine préventive au service de la mère et du petit enfant en ouvrant au Togo l’équivalent d’un centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI), cette belle institution qui, en France, a vu le jour en 1947.
Pourquoi et comment est née « Da m’a dit » ? Françoise répond à nos questions
1- Tu as participé à la création de « Da m’a dit » en 2012. Dans quel contexte l’association est-elle née ?
Da m’a dit est née sous l’impulsion d’Emilie Jiminiga, une amie que rien, au départ, ne destinait à venir vivre en France. D’origine togolaise elle a fait ses études secondaires au Sénégal et, son bac en poche, a obtenu un poste dans une école maternelle protestante à Dakar. Quand la directrice a vu son « feeling » avec les petits elle lui a proposé de passer le diplôme d’Educatrice de jeunes enfants (EJE) et, grâce à une bourse de l’église protestante, elle a pu venir étudier à Strasbourg. Mais, son diplôme acquis, le mariage l’a retenue en France où, plus tard, elle a été engagée comme EJE dans un centre de PMI en Essonne. Là, Emilie a vu combien la prévention médicale et sanitaire serait bénéfique pour son pays et la conviction de rendre à l’Afrique ce qu’elle avait reçu de Dieu, cette chance d’avoir pu se former en France, s’est alors imposée à elle. Elle avait été bénie par Dieu et voulait, en retour, devenir une source de bénédiction pour d’autres, un canal au service de plus d’humanité. C’est ainsi que pendant 10 ans, elle porté et partagé avec ses collègues, ses amis, sa famille, son église, le rêve d’ouvrir un jour, à sa retraite, un centre de PMI au Togo, son pays.
Poser un regard sur son vécu dans la relation à Dieu
Une expérience singulière
Une interview de Valérie Bitz, formatrice en sciences humaines,
Valérie, tu viens de réaliser un cycle de rencontres autour du thème : « Relation à Dieu et croissance en tant que personne ».
A qui était-ce adressé ?
Dans mon travail de formatrice, et d’accompagnatrice de vie, je rencontre différentes personnes ayant soif de développement personnel, ou de plus d’unité en elle, et parmi elles, des chrétiens qui cherchent l’articulation entre leur référentiel chrétien et leur croissance en tant que personne. Ce parcours s’adressait donc à des chrétiens, pour dynamiser encore plus leur relation à Dieu et qu’elle porte des fruits ! Son originalité est de ne pas aborder à partir de questions de foi, de théologie, (il y a tellement de possibilités en ce sens) mais à partir de l’expérience des personnes !
Une nouvelle forme de témoignage évangélique
L’Escale. Un lieu d’accueil, d’écoute bienveillante et de ressourcement spirituel.
Christian Tanon, après avoir été pasteur en paroisse, au moment de la retraite, s’est engagé dans une nouvelle mission : assurer une présence évangélique en pleine ville dans une forme nouvelle. Aujourd’hui, il anime à Paris un lieu d’accueil, d’écoute bienveillante et de ressourcement spirituel : l’Escale. Christian répond ici à quelques questions en rapport avec son parcours.
CONFIANCE
Qu’elle est cette échelle de Jacob qui donne au croyant la conscience qu’un lien indéfinissable le relie à ce que le texte biblique nomme Dieu, le Ciel… ? Une certitude de l’amour inconditionnel de Dieu, une expérience de guérison, l’aboutissement d’une quête philosophique… ? On pourrait certainement recevoir autant de réponses particulières que de croyants.
Mais quelle est la mienne ?
Bien que conscient de la difficulté à exprimer de façon adéquate une réalité aussi essentielle, intime, et qui se tient toujours au delà des mots, je peux partager que pour moi le point saillant qui fonde ma relation au Père vient de la marque laissée, dès ma rencontre avec l’Evangile, par un verset de l’épître aux Romains (Rom 8. 28) « Nous savons en outre que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment… ».
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Les propos qui suivent sont ceux d’un sceptique, un béotien au regard de l’outil informatique. Tout sauf un habitué de la toile. J’ai fait cette découverte à l’occasion de la « crise » du centre pastoral (catholique) saint Merry à Paris. Je suis aujourd’hui convaincu que le numérique doit avoir toute sa place dans la vie, la spiritualité et l’engagement d’une communauté. Non pour remplacer la rencontre physique bien sûr, mais pour enrichir nos modes de communication, de communion, aujourd’hui. Et en respectant tout à fait ceux qui ne « s’y retrouvent pas ».
Cela commença plutôt mal : c’est par un email sec, impersonnel et autoritaire envoyé par l’archevêque… (le numérique permet aussi d’éviter la rencontre personnelle pourtant indispensable)… que la communauté de saint Merry apprit sa dissolution brutale, sa disparition, sans le moindre contact préalable, son interdiction de célébrer la messe dans cette église. Elle y était présente depuis plus de 45 ans, suite à la mission qui lui avait été confiée par l’archevêque de l’époque (1975) pour « ouvrir des chemins nouveaux pour l’Église de Paris ».
Sans local, comment se retrouver ? Il fallait utiliser un autre médium pour la rencontre. Un site très riche existait déjà qui fit l’objet d’une tentative d’appropriation par l’autorité épiscopale, qui semblait y voir un outil efficace ! Depuis mars 2021, chaque dimanche, un partage de la parole de Dieu a lieu par zoom, rassemblant plus de 100 personnes de toute la France, ainsi que des débats, des assemblées générales, des travaux de multiples groupes d’action ou de réflexion. Le numérique occupa une place centrale dans la survie de la communauté.
Religion, utopie, mémoire
A partir de 1999, ayant formé une petite équipe de recherche à Témoins, nous nous sommes réunis pour analyser la démarche de notre association comme mouvement de foi et espace de réflexion. Constatant le déphasage des institutions, nous nous donnions pour but de le mettre en évidence et, en regard, de repérer et de présenter les initiatives innovantes. De lecture en lecture, notre perspective était internationale et interconfessionnelle. C’est peu dire que parmi les livres que nous lisions, l’un d’entre eux a émergé : « Le pèlerin et le converti (1) ». Dans cette « religion en mouvement », nous pouvions nous reconnaître et mieux envisager les voies de changement. Cependant, quand on relit ce livre aujourd’hui, il a gardé toute sa pertinence dans le dévoilement des ressorts des comportements. L’auteur, Danièle Hervieu-Léger, a ensuite accepté de répondre à une interview pour Témoins à propos de « l’autonomie croyante » (2). Cet article a été une source d’inspiration et de référence. Dans la poursuite du site, nous avons continué à fréquenter la pensée sociologique de Danièle Hervieu-Léger (3).
La sociologie du mysticisme
Selon Mike Sosteric
Des expériences spirituelles et religieuses, des expériences mystiques adviennent plus que l’on imagine. Cependant, aujourd’hui, ce phénomène est mis en valeur par de nombreux chercheurs. Ainsi, en Angleterre, dans la second moitié du XXè siècle, un biologiste Alister Hardy a créé un centre de recherche où il a entrepris une collecte de récits d’expériences en réponse à la question : « Vous est-il arrivé d’avoir conscience d’une présence ou d’une puissance (ou influencée par elle), que vous l’appeliez Dieu ou non et qui est différente de votre perception habituelle ? ». Dans son livre : « Something there » (1), David Hay rapporte certaines expériences spirituelles recensées par Alister Hardy, et plus généralement met en évidence une présence de la dimension spirituelle, particulièrement chez les enfants ». Dans son article sur la sociologie du mysticisme (The sociology of mysticism) (2), Mike Sosteric, professeur de sociologie à l’université Athabasca (Canada) met en valeur l’étendue des recherches entreprises dans le champ de l’expérience religieuse en rappelant l’œuvre pionnière de William James. De fait, ces expériences ne sont pas phénomène marginal. Elles sont présentes et motrices chez les fondateurs de grandes religions et abondent dans le vécu religieux. Si certains sociologues reconnaissent le courant expérientiel, Mike Sosteric estime que la sociologie des religions n’accorde pas assez d’importance à ce phénomène. A une époque où « la religion organisée », la religion institutionnalisée est en perte de vitesse dans certains pays, la question de l’expérience spirituelle, de son extension, de sa reconnaissance, est une question cruciale. L’article de Mike Sosteric est particulièrement éclairant.
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Les A.C.T. Un combat pour la vie
Je ne connaissais pas les A.C.T. (Appartements de Coordination Thérapeutique) et pourtant, ils méritent d’être connus comme en atteste ce documentaire ! Le film privilégie les témoignages : pas de voix off, pas d’images d’archive, essentiellement des femmes et des hommes – membres de l’équipe, responsables de l’association Initiatives ou résidents – qui parlent de leur expérience. Un bouquet de témoignages, filmé de façon sobre mais professionnelle, qui illustre de manière évidente la pertinence de tels établissements.
Le film présente d’abord le concept et le fonctionnement des A.C.T. qui permettent l’accueil de personnes en situation de précarité et atteintes de maladies chroniques, avec une équipe pluridisciplinaire, pour un accompagnement médico-psycho-social, sans oublier le personnel du service technique, qui fait partie intégrante du projet, en lien avec l’équipe pluridisciplinaire. Comme le dit l’un d’entre eux : « on ne fait pas que de la technique » ! Tout cela est joliment illustré, vers la fin du film, par un kaléidoscope où différents professionnels et responsables de l’association se présentent et apparaissent simultanément à l’écran.
Une action pour l’autonomie alimentaire dans une ville africaine : Bangui
Rodolphe Gozegba est venu en France pour écrire et soutenir une thèse de doctorat en théologie sur : « L’Espérance et le Dieu crucifié : la réception de l’œuvre de Jürgen Moltmann dans la théologie francophone » (1). Cette recherche sur la pensée de Moltmann inspire une œuvre à long terme, une action sociale et écologique en Afrique !2). Ainsi, Rodolphe Gozegba est rentré dans son pays : la Centre Afrique, immédiatement après la soutenance de sa thèse le 10 décembre 2020 . Et, avec l’association A9, il s’est engagé dans une action pour l’autonomie alimentaire de Bangui. Il écrit :
Face à l’insécurité alimentaire, le jardin potager familial est une solution. Je souhaite que chaque famille puisse avoir son propre jardin qui lui permettrait de se nourrir mieux, de se créer éventuellement quelques revenus, tout en contribuant activement à l’acquisition de l’autonomie alimentaire du pays.
Une nouvelle société en gestation
Selon Jean Viard
Pendant des mois, la France a vécu sous le choc. Elle a amorti une vague de peur. Elle s’est recroquevillée pour faire face à la pandémie. Aujourd’hui, la crise sanitaire est toujours là. Mais l’emprise paraît se relâcher. Du moins peut-on l’envisager. Dans l’impact des confinements successifs et des restrictions imposées, on peut se demander si toute évolution sociale a été suspendue, si la société s’est gelée en même temps que de nombreuses activités. Et si, malgré tout, ce grand choc avait été le moteur d’un changement de mentalité, et même un accélérateur de transformations profondes ?
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Une association au service de la petite enfance au Togo
Dans une banlieue de la région parisienne est née, en 2012, l’association « Da m’a dit ». Son objectif est de partager avec l’Afrique les bienfaits de la médecine préventive au service de la mère et du petit enfant en ouvrant au Togo l’équivalent d’un centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI), cette belle institution qui, en France, a vu le jour en 1947.
Pourquoi et comment est née « Da m’a dit » ? Françoise répond à nos questions
1- Tu as participé à la création de « Da m’a dit » en 2012. Dans quel contexte l’association est-elle née ?
Da m’a dit est née sous l’impulsion d’Emilie Jiminiga, une amie que rien, au départ, ne destinait à venir vivre en France. D’origine togolaise elle a fait ses études secondaires au Sénégal et, son bac en poche, a obtenu un poste dans une école maternelle protestante à Dakar. Quand la directrice a vu son « feeling » avec les petits elle lui a proposé de passer le diplôme d’Educatrice de jeunes enfants (EJE) et, grâce à une bourse de l’église protestante, elle a pu venir étudier à Strasbourg. Mais, son diplôme acquis, le mariage l’a retenue en France où, plus tard, elle a été engagée comme EJE dans un centre de PMI en Essonne. Là, Emilie a vu combien la prévention médicale et sanitaire serait bénéfique pour son pays et la conviction de rendre à l’Afrique ce qu’elle avait reçu de Dieu, cette chance d’avoir pu se former en France, s’est alors imposée à elle. Elle avait été bénie par Dieu et voulait, en retour, devenir une source de bénédiction pour d’autres, un canal au service de plus d’humanité. C’est ainsi que pendant 10 ans, elle porté et partagé avec ses collègues, ses amis, sa famille, son église, le rêve d’ouvrir un jour, à sa retraite, un centre de PMI au Togo, son pays.
Poser un regard sur son vécu dans la relation à Dieu
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Valérie, tu viens de réaliser un cycle de rencontres autour du thème : « Relation à Dieu et croissance en tant que personne ».
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Dans mon travail de formatrice, et d’accompagnatrice de vie, je rencontre différentes personnes ayant soif de développement personnel, ou de plus d’unité en elle, et parmi elles, des chrétiens qui cherchent l’articulation entre leur référentiel chrétien et leur croissance en tant que personne. Ce parcours s’adressait donc à des chrétiens, pour dynamiser encore plus leur relation à Dieu et qu’elle porte des fruits ! Son originalité est de ne pas aborder à partir de questions de foi, de théologie, (il y a tellement de possibilités en ce sens) mais à partir de l’expérience des personnes !
Une nouvelle forme de témoignage évangélique
L’Escale. Un lieu d’accueil, d’écoute bienveillante et de ressourcement spirituel.
Christian Tanon, après avoir été pasteur en paroisse, au moment de la retraite, s’est engagé dans une nouvelle mission : assurer une présence évangélique en pleine ville dans une forme nouvelle. Aujourd’hui, il anime à Paris un lieu d’accueil, d’écoute bienveillante et de ressourcement spirituel : l’Escale. Christian répond ici à quelques questions en rapport avec son parcours.
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Qu’elle est cette échelle de Jacob qui donne au croyant la conscience qu’un lien indéfinissable le relie à ce que le texte biblique nomme Dieu, le Ciel… ? Une certitude de l’amour inconditionnel de Dieu, une expérience de guérison, l’aboutissement d’une quête philosophique… ? On pourrait certainement recevoir autant de réponses particulières que de croyants.
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Bien que conscient de la difficulté à exprimer de façon adéquate une réalité aussi essentielle, intime, et qui se tient toujours au delà des mots, je peux partager que pour moi le point saillant qui fonde ma relation au Père vient de la marque laissée, dès ma rencontre avec l’Evangile, par un verset de l’épître aux Romains (Rom 8. 28) « Nous savons en outre que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment… ».
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