EDITO

Appelés à voir en avant

Dans ce monde en plein bouleversement, nous sommes saisis par les cris des victimes d’une fureur guerrière, inquiets face à l’ampleur des dégâts que l’humanité a provoqués dans les équilibres naturels, déconcertés par un manque croissant de repères. En d’autres temps, bien d’autre maux ont affligé l’humanité. Et c‘est pourquoi les visions d’espérance qui sont apparues alors, continuent à nous éclairer aujourd’hui.

Ainsi le message biblique s’adresse à nous aujourd’hui avec une particulière pertinence. Nous sommes appelés à prendre conscience du rapport entre nos actes et leurs effets et à écouter l’inspiration divine pour changer nos comportements et entrer dans une dynamique d’espérance. Appelés à regarder autrement, à regarder en avant.

Regarder autrement, c’est aussi ne pas être fascinés par le mal, mais reconnaitre l’œuvre incessante de création et de libération de notre Dieu, communion d’amour et puissance de vie. L’humanité est appelée à participer à cette œuvre. Cet appel s’adresse tout particulièrement aux chrétiens dans la foi en Christ mort et ressuscité, en Christ libérateur et en l’inspiration de l’Esprit.

Aujourd’hui, dans la prise de conscience écologique comme dans la globalisation du monde, notre horizon s’élargit. Nous ne sommes pas seulement citoyens des cieux, nous sommes aussi citoyens de la terre. Dans une récente rencontre de Témoins, nous avons évoqué une nouvelle devise : « Pour une expression citoyenne de la foi. ».

La vie de Pascal Colin, fondateur de Témoins, mais aussi acteur social et élu local, est marquée, entre autres, par un engagement citoyen. Rédacteur de « l’édito » de Témoins pendant des années, il reprend aujourd’hui une participation que nous accueillons avec reconnaissance. Et il nous fait part d’évènements citoyens dans le regard d’« un ailleurs qui nous dépasse ».

De même, dans un monde où nous sommes de plus en plus reliés et ou l’ancien vocable militant « citoyen du monde » peut à nouveau être entendu, on mesure les désastres engendrés par la peur de l’autre, l’égoïsme des privilégiés et la volonté de puissance de pouvoirs guerriers. Il est important que Guy Aurenche, bien au fait des ces réalités à travers les responsabilités associatives qu’il a exercées, vienne nous rappeler l’importance du respect et de l’accueil de l’étranger. C’est un thème éminemment biblique. A l’heure où des populations souffrent de la violence des armes, à l’instar d’une militance pour la paix, l’accueil de l’étranger est une exigence pour les hommes de bonne volonté.

Dans un monde en mutation, et disent certains, en métamorphose, on ne peut demeurer immobile. Or, en regard, on constate l’intensité des replis identitaires ou la puissance des immobilismes. Dans ce contexte, nous sommes appelés plus que jamais à l’innovation. Cette innovation est nécessaire dans tous les domaines. Elle est indispensable dans des Églises souvent engoncées dans leurs traditions et en complet déphasage par rapport à la société et à la culture ambiante. C’est pourquoi, dès sa création, Témoins s’est engagée dans une recherche sur l’évolution culturelle et une promotion de l’innovation par la recherche et par la diffusion de l’information. Nous avons fait connaitre les avancées de l’Église émergente.

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Pascal Colin, initiateur de Témoins, partage son expérience et sa vision.

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Appelés à voir en avant

Dans ce monde en plein bouleversement, nous sommes saisis par les cris des victimes d’une fureur guerrière, inquiets face à l’ampleur des dégâts que l’humanité a provoqués dans les équilibres naturels, déconcertés par un manque croissant de repères. En d’autres temps, bien d’autre maux ont affligé l’humanité. Et c‘est pourquoi les visions d’espérance qui sont apparues alors, continuent à nous éclairer aujourd’hui.

Ainsi le message biblique s’adresse à nous aujourd’hui avec une particulière pertinence. Nous sommes appelés à prendre conscience du rapport entre nos actes et leurs effets et à écouter l’inspiration divine pour changer nos comportements et entrer dans une dynamique d’espérance. Appelés à regarder autrement, à regarder en avant.

Regarder autrement, c’est aussi ne pas être fascinés par le mal, mais reconnaitre l’œuvre incessante de création et de libération de notre Dieu, communion d’amour et puissance de vie. L’humanité est appelée à participer à cette œuvre. Cet appel s’adresse tout particulièrement aux chrétiens dans la foi en Christ mort et ressuscité, en Christ libérateur et en l’inspiration de l’Esprit.

Aujourd’hui, dans la prise de conscience écologique comme dans la globalisation du monde, notre horizon s’élargit. Nous ne sommes pas seulement citoyens des cieux, nous sommes aussi citoyens de la terre. Dans une récente rencontre de Témoins, nous avons évoqué une nouvelle devise : « Pour une expression citoyenne de la foi. ».

La vie de Pascal Colin, fondateur de Témoins, mais aussi acteur social et élu local, est marquée, entre autres, par un engagement citoyen. Rédacteur de « l’édito » de Témoins pendant des années, il reprend aujourd’hui une participation que nous accueillons avec reconnaissance. Et il nous fait part d’évènements citoyens dans le regard d’« un ailleurs qui nous dépasse ».

De même, dans un monde où nous sommes de plus en plus reliés et ou l’ancien vocable militant « citoyen du monde » peut à nouveau être entendu, on mesure les désastres engendrés par la peur de l’autre, l’égoïsme des privilégiés et la volonté de puissance de pouvoirs guerriers. Il est important que Guy Aurenche, bien au fait des ces réalités à travers les responsabilités associatives qu’il a exercées, vienne nous rappeler l’importance du respect et de l’accueil de l’étranger. C’est un thème éminemment biblique. A l’heure où des populations souffrent de la violence des armes, à l’instar d’une militance pour la paix, l’accueil de l’étranger est une exigence pour les hommes de bonne volonté.

Dans un monde en mutation, et disent certains, en métamorphose, on ne peut demeurer immobile. Or, en regard, on constate l’intensité des replis identitaires ou la puissance des immobilismes. Dans ce contexte, nous sommes appelés plus que jamais à l’innovation. Cette innovation est nécessaire dans tous les domaines. Elle est indispensable dans des Églises souvent engoncées dans leurs traditions et en complet déphasage par rapport à la société et à la culture ambiante. C’est pourquoi, dès sa création, Témoins s’est engagée dans une recherche sur l’évolution culturelle et une promotion de l’innovation par la recherche et par la diffusion de l’information. Nous avons fait connaitre les avancées de l’Église émergente.

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Panorama de presse – Décembre 2024

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Obsolescence d’une pratique d’église : la chaire et la prédication dans l’Église protestante allemande.

Une observation un peu instruite par les sciences sociales, par l’expérience et par l’histoire nous amène à poser des questions sur les pratiques d’église. En l’occurrence, un bon exemple nous est donné dans un article paru dans Réforme (13octobre 2022) : « Il faut descendre de la chaire ». « Face à la baisse du nombre de fidèles, Georg Lämmling, directeur de l’Institut des sciences sociales de l’Église protestante d’Allemagne appelle à réformer le service dominical, à le rendre plus participatif ».

Georg Lämmling constate que beaucoup de jeunes entre 25 et 35 ans « quittent les rangs de l’Eglise. Un fort processus de distanciation se met en place entre l’adolescence et l’âge adulte durant lequel on n’arrive pas à passer de la foi enfantine à la foi réfléchie. Il faut dire que les jeunes n’ont pas l’impression que l’Eglise réponde aux questions qui leur importent au quotidien. Nous devons donc réfléchir à la manière dont nous pouvons combler ce fossé de communication, notamment lors des services religieux ». Le chercheur rappelle que « le sermon en chaire n’a pas toujours été de mise, développé par les ordres mendiants à la fin du Moyen Age ». On doit, nous dit-il, « se départir de la division entre un discours d’un côté et la réception passive de l’autre. Il faut développer des formes de réception active, rendre le sermon et le service plus interactif ». Il appelle donc à l’expérimentation. Et de plus, « il faut développer une nouvelle forme de discours religieux… Le langage actuel n’est pas celui du quotidien… Cela ne prend pas dans la vie des gens… ».

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Vers l’implosion ?

Entretiens sur le présent et l’avenir du catholicisme

Le catholicisme a été omniprésent dans la culture française, et si il commence aujourd’hui à « s’exculturer » pour reprendre un terme de la sociologue Danièle Hervieu-Léger, il est encore très présent dans nos parcours spirituels. Pour l’immense majorité d’entre nous, nous avons croisé le catholicisme à des moments différents de notre vie et dans différentes conjonctures. En regard de cette réalité très complexe, nos perceptions sont inévitablement variables et nos réactions s’inscrivent dans une gamme extrêmement diversifiée de la participation affirmée, l’adhésion active, la soumission à la distanciation, au rejet et à l’hostilité.

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La théologie autochtone au Canada

Que peut signifier la théologie chrétienne aujourd’hui pour les peuples autochtones (Premières Nations, Métis et Inuits) et, en particulier, ceux qui habitent les villes du Canada ? C’est la question à laquelle aura cherché à répondre le 19e symposium annuel de la North American Institute for Indigenous Theological Studies – a Learning Community (NAIITS), tenu du 2 au 4 juin 2022 à l’Université Acadia : Indigenous in the City[1] (Autochtones dans la ville). Il est compris que les villes nord-américaines ont été fondées et construites « sans l’apport des peuples autochtones ». Elles demeurent pour eux des lieux hostiles à leur épanouissement personnel ainsi que leur développement communautaire. Elles ont trop souvent été des lieux d’exclusion où ils subissent la pauvreté, la violence, le racisme et le chômage, des lieux où « leur indigénéité est perdue ». Comment les villes peuvent-elles être transformées aujourd’hui selon la perspective de la cité céleste ? Serait-il possible de s’y engager différemment afin de promouvoir la vie et les valeurs autochtones en s’appuyant sur des fondements de justice et d’équité et ouvrant ainsi vers un nouvel horizon de réconciliation et de paix ?

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La valeur céleste du travail terrestre

La valeur céleste du travail terrestreEst-ce qu’une journée de travail a une valeur finale dans la perspective de l’éternité ? Est-ce que notre travail peut être envisagé comme une discipline à travers laquelle nous nous relions spirituellement avec Dieu et avec les autres ? Est-ce que le travail ordinaire est le premier moyen pour permettre aux gens de participer à l’œuvre que Dieu a entrepris pour rendre toute chose nouvelle ? Quelle est la valeur céleste du travail terrestre ? Darrell Cosden répond, en termes bibliques et théologiques, dans un livre intitulé : « The heavenly good of earthly work ».

Un nouvel univers social et culturel. La révolution internet et ses conséquences

Le regard de Michel Serres : « Petite Poucette ».

Comment nous entrons dans un monde en voie de réinvention sur tous les registres : une manière de vivre ensemble ; une manière de vivre et de connaître. Michel Serres nous invite à écouter la voix d’une multitude qui est en train de s’émanciper du formatage et cherche à s’exprimer.

Le Royaume de Dieu : un univers connecté

En publiant : « Thy kindom connected. What the church can learn from facebook, the internet and other networks », Dwight Friesen situe la montée d’une Eglise émergente dans la vision globale, systémique, holistique d’une culture nouvelle. Le Royaume de Dieu se construit comme une tapisserie. Dwight Friesen envisage l’Eglise en terme de réseau.

Entrevue (Interview) avec Jeff Fountain, directeur du Centre Schuman d’études européennes

Monument de Robert Schuman à Bruxelles.

1 Qu’est-ce que le Centre Schuman d’études européennes ?

Le CENTRE SCHUMAN D’ÉTUDES EUROPÉENNES[1][2] est un centre d’études virtuel qui s’efforce de « rafraîchir les mémoires », « remuer les consciences » et « réveiller les imaginations » concernant l’Europe et son héritage chrétien.

Le centre offre des perspectives bibliques sur le passé, le présent et l’avenir de l’Europe, qui mettent l’accent sur la façon dont l’histoire de Jésus a été le plus grand facteur de formation de la culture européenne. Le paradoxe de l’Europe est qu’elle est le continent le plus façonné par la Bible — et par le rejet de la Bible.

Le centre porte le nom de Robert Schuman, le ministre français des Affaires étrangères qui, le 9 mai 1950, a présenté son projet de Communauté européenne du charbon et de l’acier comme premier pas vers une Europe unie. Nous considérons son discours de trois minutes comme le moment déterminant de l’histoire européenne d’après-guerre, car il a lancé le processus d’intégration européenne. Cette date est la date de naissance officielle du projet européen, commémorée comme la Journée de l’Europe, et Schuman a été appelé « Père de l’Europe ».

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Jean Michel Basquiat et la place des jeunes dans l’église d’aujourd’hui.

Je me suis récemment attardé sur un documentaire consacré à Jean Michel Basquiat (1960/1988) artiste libre, non conventionnel et subversif qui déplace les lignes établies des frontières artistiques des années 70/80 (art underground). J’ai commencé à m’intéresser à cet artiste que j’aime beaucoup à l’âge qu’il avait lorsqu’il pratiquait son art : vers 18/25 ans. Un art qui interroge et qui dérange aussi. Certains de mes proches me faisaient la réflexion à propos des productions de Basquiat : « pour moi ce n’est pas de l’art, c’est du délire (psychotrope) ou du gribouillage tout au plus… »

Bien sûr pour moi cette production est l’expression même de l’art. Mais la réflexion que j’ai avec le recul, maintenant que j’ai facilement 20 ans de plus, se situe au-delà de la réflexion sur ce qui relève de l’art ou non. Mais plutôt sur la légitimité d’être subversif lorsqu’on est jeune ! Si on ne l’est pas à 20 ans… c’est rarement à 40/45 ans ou plus qu’on le devient !

Et je mets cette réflexion en parallèle avec la question de l’église et de la place des jeunes dans l’église. Il y a un dilemme pour eux, comme pour les personnes plus âgées les plus subversives (heureusement il y en a encore). C’est l’âge où ils expriment le plus leur coté non conventionnel mais dans un cadre qui ne supporte pas que les lignes bougent, et encore moins à coup de provocation : l’Église. C’est donc tout naturellement que les jeunes se détournent de l’église quand ils ont besoin d’exprimer leur révolte, leur créativité ou leur coté provoquant, parfois maladroitement ou excessivement.

Bien sur l’église n’a pas pour vocation à être une galerie artistique. Et toute œuvre d’art n’est pas inspirée de Dieu. Mais depuis longtemps les églises ont accueilli les œuvres (souvent classiques) des artistes inspirés. La Bible est le terrain d’inspirations innombrables et grandioses qui véhiculent un message puissant et révélant. Une manière d’affirmer une pensée éphémère dans une éternité divine.

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D’un nouveau paysage français à un nouveau contexte culturel et religieux

De Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely

Dans quelle société vivons-nous ? Quels en sont les grands mouvements ? Nous avons besoin de comprendre notre société pour nous y situer. A cet égard, les livres du sociologue Jean Viard (1) sont une précieuse ressource. Aujourd’hui, un ouvrage nous présente un ensemble de données et d’informations sur « l’économie, les paysages, les nouveaux modes de vie » dans la ‘France d’aujourd’hui’. Les auteurs : Jérôme Fourquet, auteur de « L’Archipel français » et directeur du département opinion à l’IFOP, et Jean-Laurent Cassely, journaliste et essayiste, nous montrent la France telle qu’elle est devenue aujourd’hui à la suite d’une récente et rapide métamorphose : « La France sous nos yeux » (2). « L’écart entre la réalité du pays et la représentation dont nous avons hérité (à la sortie des « trente glorieuses ») est abyssal. Depuis le milieu des années 80, notre société s’est métamorphosée en profondeur entrant pleinement dans l’univers des services, de la mobilité, de la consommation, de l’image et des loisirs. C’est de la vie quotidienne de cette France nouvelle et ignorée d’elle-même que ce livre entend rendre compte à hauteur d’hommes et de territoires » (page de couverture).

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Articles du moment
Laudate Deum. Louez Dieu.

Laudate Deum. Louez Dieu.

Adresse à toutes les personnes de bonne volonté sur la crise climatique « Laudate Deum », en Français : « Louez Dieu » est l’adresse apostolique du pape François publiée le 4 octobre 2023 et qui s’inscrit dans la suite de l’encyclique Laudato si’ consacrée aux...

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TRANSCENDARTS – Blog et dialogue

Interview de Pierre LeBel

  1. Peux-tu, PIERRE, te présenter en quelques mots aux lecteurs de Témoins ?

Je suis Québécois, marié à Alice depuis 45 ans. Nous avons 3 enfants, tous mariés, et 5 petits-enfants. J’ai été le fondateur et directeur du centre de Jeunesse en Mission (JEM) à Montréal de 1986 à 2019. Je suis l’un des anciens de JEM Canada et l’un des responsables pour le réseau des centres de JEM dans les villes d’Amérique du Nord. Depuis ma conversion en 1973, à 21 ans, je me sens appelé à rendre l’Évangile accessible et pertinent pour la génération actuelle. Mon souci est de contribuer à l’interprétation de l’Évangile au cœur de notre société devenue postchrétienne.

  1. Selon quelle intention et dans quel but as-tu créé l’espace de conversation spirituelle et théologique sur Facebook : TranscendArts ?

À l’origine, j’ai créé TranscendArts, blogue et dialogue, afin de faire connaître un cours d’introduction à la spiritualité chrétienne que j’offrais depuis quelques années déjà. Celui-ci a donné naissance à mon livre, Imago Dei, devenir pleinement humain. J’ai rapidement commencé à publier de courts textes afin d’aider les chrétiens des églises évangéliques en particulier à mieux comprendre et être témoins de la foi dans le contexte de la laïcité récente du Québec. J’ai aussi fait connaître des auteurs, des livres, des articles de journaux et des évènements que je considérais comme étant pertinent pour ce qui est de la foi en lien avec la culture. À cet effet, j’ai pu contribuer au lancement du film de Guillaume Tremblay, L’Heureux naufrage (2014), ainsi que faire la promotion d’une série de conférences que nous avions organisées dans un bistrot en relation avec des thèmes clés du film. Parmi nos invités, nous étions heureux d’avoir Frédéric Lenoir qui a aussi été invité à l’émission de télévision la plus regardée au Québec, Tout le monde en parle, où il a fait un exposé éblouissant de l’Évangile. Le groupe FB est public et donc visible au grand public.

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Les églises avant et après le confinement

Rodolphe GOZEGBA

Je viens d’un continent, d’un pays (la Centrafrique) marqué par les souffrances: la guerre qui touche les plus innocents, les maladies, tel le paludisme, qui déciment les familles, la pauvreté qui supprime tout espoir… J’y ai supporté beaucoup d’épreuves. Habitué à côtoyer la douleur, j’ai vu beaucoup de personnes mourir autour de moi, sans raison…

Quand la crise sanitaire a éclaté, je n’ai pas vraiment été déstabilisé, même si je compatissais avec les familles touchées, mais une chose m’a fait beaucoup réfléchir et m’a marqué : le confinement. Déjà le mot en lui-même : enfermement ! Et sa dimension : le monde a été confiné ! Je n’aurais jamais imaginé que cela puisse arriver ! Mais je n’ai pas encore trouvé d’explication à cet évènement.

Sur le plan existentiel, j’ai compris ce qui s’est passé : un virus appelé Covid-19 a fait son entrée en Europe en provenance de Chine. J’ai lu les journaux, regardé les émissions télévisées. Tous ne sont pas d’accord entre eux, mais un fait est qu’un microscopique virus a causé une pandémie.
Et sur le plan spirituel, je n’ai pas de réponse ; je cherche encore, car je ne veux pas tirer de conséquences théologiques trop hâtives sur cela.

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J’écris l’histoire avec Dieu…

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Marie Reine Caselani

C’est en promenant mon chien ce matin, l’esprit vagabond, que j’ai réalisé l’extraordinaire ! J’écris l’histoire avec Dieu !

Le saviez-vous ? chacun d’entre nous écrit l’histoire avec Dieu.
Vous qui me lisez, êtes en train de créer l’histoire avec Dieu.

Quelle belle perspective, mais quelle lourde responsabilité que voilà !

C’est bien Moltmann qui a développé cette idée force.
Pour lui, l’histoire ne concerne pas seulement le passé comme nous le confirmerait un dictionnaire, mais aussi le présent et le futur.

Dieu est avec l’Homme depuis toujours et pour toujours. Il est Dieu de promesse : depuis que l’Homme sait écouter, Dieu lui répète qu’Il est à côté de lui tous les jours de sa vie et qu’Il veut le guider vers le Royaume des cieux.

Il l’a dit par les prophètes. Il l’a dit par Jésus, son fils unique qu’Il a envoyé sur terre pour nous interpeler et nous sauver.

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Sauver la beauté du monde

Enthousiasme de la beauté. Enthousiasme de la vie
Un nouveau livre de Jean-Claude Guillebaud

« Sauver la bonté du monde » (1), c’est le titre d’un nouveau livre de Jean-Claude Guillebaud. Nous savons aujourd’hui combien la nature et l’humanité sont conjointement menacées par les désordres engendrés par les excès humains. Le milieu urbain s’est éloigné de la nature. Les équilibres naturels sont déréglés. La pollution défigure les paysages. Allons-nous perdre de vue la beauté de la nature ? Nous les humains, nous participons au monde vivant. Si nous nous reconnaissons dans le mouvement de la création, nous percevons l’harmonie du monde, nous sommes mus et transportés par sa beauté. Alors, oui, si quelque part, cette beauté là est menacée, notre premier devoir, c’est de proclamer combien elle nous est précieuse, indispensable. Ensuite nous pourrons la défendre. C’est dans cet esprit que nous entendons l’appel de Jean-Claude Guillebaud : Sauver la beauté du monde.

Certes, pour sauver la planète du désastre, conjurer la fin du monde, « une énorme machinerie diplomatique et scientifique est au travail » (p 15). Et, on le sait, il est nécessaire d’accélérer le mouvement. Une grande mobilisation est en train de se mettre en route. Cependant, si la peur vient nous avertir, elle n’est pas à même de nous entrainer positivement. Alors, Jean-Claude Guillebaud est à même de nous le rappeler : « Si l’on veut mobiliser les terriens, il faut partir de l’émerveillement. Serait-ce naïf ? Bien sur que non. C’est un Eveil » (p 17). L’émerveillement, ce n’est pas un concept. C’est une expérience. L’auteur sait nous en parler dans un mouvement d’enthousiasme. « Chaque émerveillement me remet debout sur mes jambes, heureux d’être vivant. La beauté fait lever en nous tous une exaltation ravie qui ressemble au bonheur. Et, qu’on ne s’y trompe pas. Beaucoup de savants, parmi les plus grands, ont parlé de ces moments radieux. Oui d’abord s’émerveiller. C’est sur cet émerveillement continuel qu’il fait tabler si l’on veut sauver la beauté du monde… » (p 18-19).

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Obsolescence d’une pratique d’église : la chaire et la prédication dans l’Église protestante allemande.

Une observation un peu instruite par les sciences sociales, par l’expérience et par l’histoire nous amène à poser des questions sur les pratiques d’église. En l’occurrence, un bon exemple nous est donné dans un article paru dans Réforme (13octobre 2022) : « Il faut descendre de la chaire ». « Face à la baisse du nombre de fidèles, Georg Lämmling, directeur de l’Institut des sciences sociales de l’Église protestante d’Allemagne appelle à réformer le service dominical, à le rendre plus participatif ».

Georg Lämmling constate que beaucoup de jeunes entre 25 et 35 ans « quittent les rangs de l’Eglise. Un fort processus de distanciation se met en place entre l’adolescence et l’âge adulte durant lequel on n’arrive pas à passer de la foi enfantine à la foi réfléchie. Il faut dire que les jeunes n’ont pas l’impression que l’Eglise réponde aux questions qui leur importent au quotidien. Nous devons donc réfléchir à la manière dont nous pouvons combler ce fossé de communication, notamment lors des services religieux ». Le chercheur rappelle que « le sermon en chaire n’a pas toujours été de mise, développé par les ordres mendiants à la fin du Moyen Age ». On doit, nous dit-il, « se départir de la division entre un discours d’un côté et la réception passive de l’autre. Il faut développer des formes de réception active, rendre le sermon et le service plus interactif ». Il appelle donc à l’expérimentation. Et de plus, « il faut développer une nouvelle forme de discours religieux… Le langage actuel n’est pas celui du quotidien… Cela ne prend pas dans la vie des gens… ».

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Vers l’implosion ?

Entretiens sur le présent et l’avenir du catholicisme

Le catholicisme a été omniprésent dans la culture française, et si il commence aujourd’hui à « s’exculturer » pour reprendre un terme de la sociologue Danièle Hervieu-Léger, il est encore très présent dans nos parcours spirituels. Pour l’immense majorité d’entre nous, nous avons croisé le catholicisme à des moments différents de notre vie et dans différentes conjonctures. En regard de cette réalité très complexe, nos perceptions sont inévitablement variables et nos réactions s’inscrivent dans une gamme extrêmement diversifiée de la participation affirmée, l’adhésion active, la soumission à la distanciation, au rejet et à l’hostilité.

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La théologie autochtone au Canada

Que peut signifier la théologie chrétienne aujourd’hui pour les peuples autochtones (Premières Nations, Métis et Inuits) et, en particulier, ceux qui habitent les villes du Canada ? C’est la question à laquelle aura cherché à répondre le 19e symposium annuel de la North American Institute for Indigenous Theological Studies – a Learning Community (NAIITS), tenu du 2 au 4 juin 2022 à l’Université Acadia : Indigenous in the City[1] (Autochtones dans la ville). Il est compris que les villes nord-américaines ont été fondées et construites « sans l’apport des peuples autochtones ». Elles demeurent pour eux des lieux hostiles à leur épanouissement personnel ainsi que leur développement communautaire. Elles ont trop souvent été des lieux d’exclusion où ils subissent la pauvreté, la violence, le racisme et le chômage, des lieux où « leur indigénéité est perdue ». Comment les villes peuvent-elles être transformées aujourd’hui selon la perspective de la cité céleste ? Serait-il possible de s’y engager différemment afin de promouvoir la vie et les valeurs autochtones en s’appuyant sur des fondements de justice et d’équité et ouvrant ainsi vers un nouvel horizon de réconciliation et de paix ?

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Entrevue (Interview) avec Jeff Fountain, directeur du Centre Schuman d’études européennes

Monument de Robert Schuman à Bruxelles.

1 Qu’est-ce que le Centre Schuman d’études européennes ?

Le CENTRE SCHUMAN D’ÉTUDES EUROPÉENNES[1][2] est un centre d’études virtuel qui s’efforce de « rafraîchir les mémoires », « remuer les consciences » et « réveiller les imaginations » concernant l’Europe et son héritage chrétien.

Le centre offre des perspectives bibliques sur le passé, le présent et l’avenir de l’Europe, qui mettent l’accent sur la façon dont l’histoire de Jésus a été le plus grand facteur de formation de la culture européenne. Le paradoxe de l’Europe est qu’elle est le continent le plus façonné par la Bible — et par le rejet de la Bible.

Le centre porte le nom de Robert Schuman, le ministre français des Affaires étrangères qui, le 9 mai 1950, a présenté son projet de Communauté européenne du charbon et de l’acier comme premier pas vers une Europe unie. Nous considérons son discours de trois minutes comme le moment déterminant de l’histoire européenne d’après-guerre, car il a lancé le processus d’intégration européenne. Cette date est la date de naissance officielle du projet européen, commémorée comme la Journée de l’Europe, et Schuman a été appelé « Père de l’Europe ».

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Jean Michel Basquiat et la place des jeunes dans l’église d’aujourd’hui.

Je me suis récemment attardé sur un documentaire consacré à Jean Michel Basquiat (1960/1988) artiste libre, non conventionnel et subversif qui déplace les lignes établies des frontières artistiques des années 70/80 (art underground). J’ai commencé à m’intéresser à cet artiste que j’aime beaucoup à l’âge qu’il avait lorsqu’il pratiquait son art : vers 18/25 ans. Un art qui interroge et qui dérange aussi. Certains de mes proches me faisaient la réflexion à propos des productions de Basquiat : « pour moi ce n’est pas de l’art, c’est du délire (psychotrope) ou du gribouillage tout au plus… »

Bien sûr pour moi cette production est l’expression même de l’art. Mais la réflexion que j’ai avec le recul, maintenant que j’ai facilement 20 ans de plus, se situe au-delà de la réflexion sur ce qui relève de l’art ou non. Mais plutôt sur la légitimité d’être subversif lorsqu’on est jeune ! Si on ne l’est pas à 20 ans… c’est rarement à 40/45 ans ou plus qu’on le devient !

Et je mets cette réflexion en parallèle avec la question de l’église et de la place des jeunes dans l’église. Il y a un dilemme pour eux, comme pour les personnes plus âgées les plus subversives (heureusement il y en a encore). C’est l’âge où ils expriment le plus leur coté non conventionnel mais dans un cadre qui ne supporte pas que les lignes bougent, et encore moins à coup de provocation : l’Église. C’est donc tout naturellement que les jeunes se détournent de l’église quand ils ont besoin d’exprimer leur révolte, leur créativité ou leur coté provoquant, parfois maladroitement ou excessivement.

Bien sur l’église n’a pas pour vocation à être une galerie artistique. Et toute œuvre d’art n’est pas inspirée de Dieu. Mais depuis longtemps les églises ont accueilli les œuvres (souvent classiques) des artistes inspirés. La Bible est le terrain d’inspirations innombrables et grandioses qui véhiculent un message puissant et révélant. Une manière d’affirmer une pensée éphémère dans une éternité divine.

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D’un nouveau paysage français à un nouveau contexte culturel et religieux

De Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely

Dans quelle société vivons-nous ? Quels en sont les grands mouvements ? Nous avons besoin de comprendre notre société pour nous y situer. A cet égard, les livres du sociologue Jean Viard (1) sont une précieuse ressource. Aujourd’hui, un ouvrage nous présente un ensemble de données et d’informations sur « l’économie, les paysages, les nouveaux modes de vie » dans la ‘France d’aujourd’hui’. Les auteurs : Jérôme Fourquet, auteur de « L’Archipel français » et directeur du département opinion à l’IFOP, et Jean-Laurent Cassely, journaliste et essayiste, nous montrent la France telle qu’elle est devenue aujourd’hui à la suite d’une récente et rapide métamorphose : « La France sous nos yeux » (2). « L’écart entre la réalité du pays et la représentation dont nous avons hérité (à la sortie des « trente glorieuses ») est abyssal. Depuis le milieu des années 80, notre société s’est métamorphosée en profondeur entrant pleinement dans l’univers des services, de la mobilité, de la consommation, de l’image et des loisirs. C’est de la vie quotidienne de cette France nouvelle et ignorée d’elle-même que ce livre entend rendre compte à hauteur d’hommes et de territoires » (page de couverture).

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TRANSCENDARTS – Blog et dialogue

Interview de Pierre LeBel

  1. Peux-tu, PIERRE, te présenter en quelques mots aux lecteurs de Témoins ?

Je suis Québécois, marié à Alice depuis 45 ans. Nous avons 3 enfants, tous mariés, et 5 petits-enfants. J’ai été le fondateur et directeur du centre de Jeunesse en Mission (JEM) à Montréal de 1986 à 2019. Je suis l’un des anciens de JEM Canada et l’un des responsables pour le réseau des centres de JEM dans les villes d’Amérique du Nord. Depuis ma conversion en 1973, à 21 ans, je me sens appelé à rendre l’Évangile accessible et pertinent pour la génération actuelle. Mon souci est de contribuer à l’interprétation de l’Évangile au cœur de notre société devenue postchrétienne.

  1. Selon quelle intention et dans quel but as-tu créé l’espace de conversation spirituelle et théologique sur Facebook : TranscendArts ?

À l’origine, j’ai créé TranscendArts, blogue et dialogue, afin de faire connaître un cours d’introduction à la spiritualité chrétienne que j’offrais depuis quelques années déjà. Celui-ci a donné naissance à mon livre, Imago Dei, devenir pleinement humain. J’ai rapidement commencé à publier de courts textes afin d’aider les chrétiens des églises évangéliques en particulier à mieux comprendre et être témoins de la foi dans le contexte de la laïcité récente du Québec. J’ai aussi fait connaître des auteurs, des livres, des articles de journaux et des évènements que je considérais comme étant pertinent pour ce qui est de la foi en lien avec la culture. À cet effet, j’ai pu contribuer au lancement du film de Guillaume Tremblay, L’Heureux naufrage (2014), ainsi que faire la promotion d’une série de conférences que nous avions organisées dans un bistrot en relation avec des thèmes clés du film. Parmi nos invités, nous étions heureux d’avoir Frédéric Lenoir qui a aussi été invité à l’émission de télévision la plus regardée au Québec, Tout le monde en parle, où il a fait un exposé éblouissant de l’Évangile. Le groupe FB est public et donc visible au grand public.

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Les églises avant et après le confinement

Rodolphe GOZEGBA

Je viens d’un continent, d’un pays (la Centrafrique) marqué par les souffrances: la guerre qui touche les plus innocents, les maladies, tel le paludisme, qui déciment les familles, la pauvreté qui supprime tout espoir… J’y ai supporté beaucoup d’épreuves. Habitué à côtoyer la douleur, j’ai vu beaucoup de personnes mourir autour de moi, sans raison…

Quand la crise sanitaire a éclaté, je n’ai pas vraiment été déstabilisé, même si je compatissais avec les familles touchées, mais une chose m’a fait beaucoup réfléchir et m’a marqué : le confinement. Déjà le mot en lui-même : enfermement ! Et sa dimension : le monde a été confiné ! Je n’aurais jamais imaginé que cela puisse arriver ! Mais je n’ai pas encore trouvé d’explication à cet évènement.

Sur le plan existentiel, j’ai compris ce qui s’est passé : un virus appelé Covid-19 a fait son entrée en Europe en provenance de Chine. J’ai lu les journaux, regardé les émissions télévisées. Tous ne sont pas d’accord entre eux, mais un fait est qu’un microscopique virus a causé une pandémie.
Et sur le plan spirituel, je n’ai pas de réponse ; je cherche encore, car je ne veux pas tirer de conséquences théologiques trop hâtives sur cela.

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J’écris l’histoire avec Dieu…

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Marie Reine Caselani

C’est en promenant mon chien ce matin, l’esprit vagabond, que j’ai réalisé l’extraordinaire ! J’écris l’histoire avec Dieu !

Le saviez-vous ? chacun d’entre nous écrit l’histoire avec Dieu.
Vous qui me lisez, êtes en train de créer l’histoire avec Dieu.

Quelle belle perspective, mais quelle lourde responsabilité que voilà !

C’est bien Moltmann qui a développé cette idée force.
Pour lui, l’histoire ne concerne pas seulement le passé comme nous le confirmerait un dictionnaire, mais aussi le présent et le futur.

Dieu est avec l’Homme depuis toujours et pour toujours. Il est Dieu de promesse : depuis que l’Homme sait écouter, Dieu lui répète qu’Il est à côté de lui tous les jours de sa vie et qu’Il veut le guider vers le Royaume des cieux.

Il l’a dit par les prophètes. Il l’a dit par Jésus, son fils unique qu’Il a envoyé sur terre pour nous interpeler et nous sauver.

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Sauver la beauté du monde

Enthousiasme de la beauté. Enthousiasme de la vie
Un nouveau livre de Jean-Claude Guillebaud

« Sauver la bonté du monde » (1), c’est le titre d’un nouveau livre de Jean-Claude Guillebaud. Nous savons aujourd’hui combien la nature et l’humanité sont conjointement menacées par les désordres engendrés par les excès humains. Le milieu urbain s’est éloigné de la nature. Les équilibres naturels sont déréglés. La pollution défigure les paysages. Allons-nous perdre de vue la beauté de la nature ? Nous les humains, nous participons au monde vivant. Si nous nous reconnaissons dans le mouvement de la création, nous percevons l’harmonie du monde, nous sommes mus et transportés par sa beauté. Alors, oui, si quelque part, cette beauté là est menacée, notre premier devoir, c’est de proclamer combien elle nous est précieuse, indispensable. Ensuite nous pourrons la défendre. C’est dans cet esprit que nous entendons l’appel de Jean-Claude Guillebaud : Sauver la beauté du monde.

Certes, pour sauver la planète du désastre, conjurer la fin du monde, « une énorme machinerie diplomatique et scientifique est au travail » (p 15). Et, on le sait, il est nécessaire d’accélérer le mouvement. Une grande mobilisation est en train de se mettre en route. Cependant, si la peur vient nous avertir, elle n’est pas à même de nous entrainer positivement. Alors, Jean-Claude Guillebaud est à même de nous le rappeler : « Si l’on veut mobiliser les terriens, il faut partir de l’émerveillement. Serait-ce naïf ? Bien sur que non. C’est un Eveil » (p 17). L’émerveillement, ce n’est pas un concept. C’est une expérience. L’auteur sait nous en parler dans un mouvement d’enthousiasme. « Chaque émerveillement me remet debout sur mes jambes, heureux d’être vivant. La beauté fait lever en nous tous une exaltation ravie qui ressemble au bonheur. Et, qu’on ne s’y trompe pas. Beaucoup de savants, parmi les plus grands, ont parlé de ces moments radieux. Oui d’abord s’émerveiller. C’est sur cet émerveillement continuel qu’il fait tabler si l’on veut sauver la beauté du monde… » (p 18-19).

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La valeur céleste du travail terrestre

La valeur céleste du travail terrestreEst-ce qu’une journée de travail a une valeur finale dans la perspective de l’éternité ? Est-ce que notre travail peut être envisagé comme une discipline à travers laquelle nous nous relions spirituellement avec Dieu et avec les autres ? Est-ce que le travail ordinaire est le premier moyen pour permettre aux gens de participer à l’œuvre que Dieu a entrepris pour rendre toute chose nouvelle ? Quelle est la valeur céleste du travail terrestre ? Darrell Cosden répond, en termes bibliques et théologiques, dans un livre intitulé : « The heavenly good of earthly work ».

Un nouvel univers social et culturel. La révolution internet et ses conséquences

Le regard de Michel Serres : « Petite Poucette ».

Comment nous entrons dans un monde en voie de réinvention sur tous les registres : une manière de vivre ensemble ; une manière de vivre et de connaître. Michel Serres nous invite à écouter la voix d’une multitude qui est en train de s’émanciper du formatage et cherche à s’exprimer.

Le Royaume de Dieu : un univers connecté

En publiant : « Thy kindom connected. What the church can learn from facebook, the internet and other networks », Dwight Friesen situe la montée d’une Eglise émergente dans la vision globale, systémique, holistique d’une culture nouvelle. Le Royaume de Dieu se construit comme une tapisserie. Dwight Friesen envisage l’Eglise en terme de réseau.

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