Nicole nous fait part de son expérience de foi et des exaucements à la prière
En 1974, à l’occasion d’une rencontre charismatique interconfessionnelle à Versailles, j’ai reçu une guérison importante.
J’étais extrêmement fatiguée et je marchais difficilement.
Quelques temps après la grossesse de mon dernier bébé, je dus porter un corset pour redresser ma colonne vertébrale et, à la suite d’une chute, je devais mettre une épaisse semelle orthopédique.
Dans un petit groupe, ayant reçu la ferme conviction que le moment d’agir était venu pour Dieu, j’ai demandé la prière. Georges mon mari, a vu ma jambe se rallonger durant cette prière. J’ai pu aussitôt marcher normalement sans douleur. C’était fantastique !
Cette guérison a fortifié ma foi. Je me suis mise à louer le Seigneur avec une intense reconnaissance.
Georges – Je suis témoin de cette transformation. A l’époque, je voyais que Nicole n’arrivait plus à marcher. Elle prenait son vélo qu’elle poussait en s’appuyant sur le guidon, même pour se promener. Le dimanche qui a suivi sa guérison, nous sommes allés nous promener au Bois de Verrières; Nicole marchait bien droite, à vive allure en faisant de grands pas énergiques,pendant plusieurs heures. Elle était tellement heureuse de marcher normalement qu’elle ne s’arrêtait plus. Quel contraste ! J’ai vraiment assisté à quelques chose de sensationnel. Le mal n’est jamais revenu.
Nicole – J’ai par la suite souvent prié pour mes enfants. J’ai vécu à plusieurs reprises des exaucements miraculeux.
le Seigneur ne guérit pas chaque fois mais il bénit toujours.
Je voudrais surtout évoquer la guérison de mes parents lorsque j’avais quinze ans. Je venais de me convertir au Seigneur, au cours d’un camp organisé par la “lecture de la Bible”, lorsque mes parents sont tombés l’un et l’autre gravement malades. Nous étions cinq enfants et j’étais l’aînée des filles. Papa m’a demandé si j’acceptais de quitter l’école pour aider ma mère. Il a demandé la même chose à mon frère qui avait dix-huit mois de plus que moi.
Il faisait une école commerciale et il a accepté de contacter les clients de notre père qui était commerçant en textile.
Chaque jour, nous priions en famille. Je priais aussi avec mon frère, nous avions confié à Dieu nos vies, la vie de nos parents et notre avenir. Nous avions la paix dans le coeur sachant que le Seigneur prenait tout en mains.
La guérison de ma mère est survenue progressivement en un an en même temps que mon père s’est relevé en six mois en reprenant peu à peu de l’appétit. Ce fut l’étonnement de toute la famille, car ils étaient très atteints.
Le Seigneur est bon et fidèle. Il aime honorer ceux qui honorent leurs parents. J’ai toujours constaté cela. Mes parents n’étaient pas parfaits mais quoiqu’il arrive, mon frère comme moi, nous avions décidé d’aimer nos parents et de les aider. Dieu s’est aussi occupé de notre avenir. Mon frère a pu réussir sa carrière et moi j’étais fiancée dès dix-neuf ans.
Je pense à cette parole de Jean, dans sa troisième épître : “Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et que tu sois en bonne santé comme prospère ton âme.” Mon grand père nous citait souvent la Parole de Jésus : “Cherchez d’abord le royaume des cieux et sa justice, et toute chose vous sera donnée par surcroît”.
Nicole et Georges Herrenschneider
Verrières-le-Buisson (91)