NOTES
[1] John Hammett, « An Ecclesiological Assessment of the Emerging Church », Criswell Theological Review 3 (2006/2), p. 46.
[2] Ibid., p. 47.
[3] Mark Driscsoll, The Radical Reformission. Reaching Out without Selling Out, Grand Rapids, Zondervan, 2004, p. 159-177.
[4] Jason Clark, « The Missional Church in Practice. An Overview and Assessment », [en ligne], disponible sur <www.jasonclark.ws> (consulté le 14 novembre 2010).
[5] Michael Frost, Alan Hirsch, The Shaping of Things to Come. Innovation and Mission for the 21st Century Church, Peabody, Hendrickson, 2003, p. 16.
[6] Wilbert Shenk, David Parker et al., « The Realities of the Changing Expressions of the Church », Lausanne Occasional Paper N°43, op. cit., p. 46.
[7] Brian McLaren, A Generous Orthodoxy. Why I am a missional, evangelical, post/protestant, liberal/conservative, mystical/poetic, biblical, charismatic/contemplative, fundamentalist/calvinist, anabaptist/anglican, methodist, catholic, green, incarnational, depressed-yet-hopeful, emergent, unfinished Christian, Grand Rapids, Zondervan, 2004.
[8] Il ne s’agit pas de se placer ici à un niveau sotériologique en lien avec lequel il est clair que c’est la grâce divine en Jésus Christ qui offre le salut, et que les œuvres ne sont que les conséquences d’une cause reçue comme un cadeau.
[9] Hal Knight, « John Wesley and the Emerging Church », Preacher’s Magazine (Advent/Christmas 2007-2008), [en ligne], disponible sur <http://www.nph.com/nphweb/html/pmol/pastissues/ 2007Advent/emerging.htm> (consulté le 3 mars 2010).
[10] Ibid.
[11] Ibid.
[12] Les Eglises centrées sur la mission.
[13] Les Eglises centrées sur le développement communautaire.
[14] Les Eglises centrées sur l’innovation liturgique.
[15] Par exemple, Gérard Delteil et Paul Keller mettent en évidence quatre fonctions de l’Eglise que sont les fonctions cultuelle, kérygmatique, éthique et œcuménique (L’Église disséminée. Itinérance et enracinement, Paris, Cerf/Labor et Fides/Lumen Vitae/Novalis, 1995) ; voir aussi Marcel Viau qui présente quatre verbes d’action pour mettre en évidence la dynamique des pratiques ecclésiales : proclamer, célébrer, édifier et soutenir, (« Les actes fondateurs de la théologie pratique », in : Gilles Routhier, Marcel Viau (éd.), Précis de théologie pratique, Montréal/Bruxelles, Novalis/Lumen Vitae, 2004, p. 237-249).
[16] C’est déjà ce que le non-émergent Oscar Cullmann esquissait dans son livre L’Unité par la diversité. Son fondement et le problème de sa réalisation, Paris, Cerf, 1986.
[17] Voir par exemple : James Thwaites, The Church Beyond The Congregation. The Strategic Role of the Church in the Postmodern Era, Londres, Paternoster, 2002.
[18] Steve Griffiths, « The Emerging Church. Completing the Reformation? », Journal of Youth and Theology 7 (2008/2), p. 61. Il affirme : « Le défi auquel fait face le mouvement de l’Eglise émergente est de peindre un nouveau paysage ecclésiologique en ne créant ni schisme ni dé-spiritualisation institutionnalisée qui a caractérisé l’ère de la Réformation dans la décennie qui a suivi 1525. La dernière chose dont notre famille chrétienne globale a besoin à notre époque est une nouvelle dénomination » (p. 74).
[19] Ibid., p. 73. L’idée de Brian McLaren évoquée ici se trouve dans A Generous Orthodoxy, op. cit., p. 140.
[20] Max Weber, The Theory of Social and Economic Organization, New York, Simon & Schuster, 1947.
[21] Avery Dulles, Models of the church, New York, Doubleday, 1974. Les cinq modèles qu’il évoque sont l’Eglise comme institution, comme communion mystique, en tant que sacrement, comme hérault, et comme servante. (Cf. Gabriel Monet, « Les Eglises émergentes, des Eglises en marge ? », in Isabelle Grellier, Alain Roy (éd.), Eglise aux marges, Eglise en marche. Vers de nouvelles modalités d’Eglise, Strasbourg, Association des Publications de la Faculté de Théologie Protestante, 2011, p. 49-77. Cet article fait dialoguer ces différents modèles d’Eglises avec les Eglises émergentes).
[22] Avery Dulles, op. cit., p. 34.
[23] Ibid., p. 194.
[24] Alan Hirsch, The forgotten ways, op. cit.
[25] Jane Maire, « A la découverte du “génie apostolique” des Eglises missionelles » [en ligne], disponible sur <www.lafree.ch/details.php/fr/chercher.html?idelement=567> (consulté le 03 novembre 2009).
[26] Paul Davies, « “Ecclesiogenesis”. Base Ecclesial Communities in Contemporary Perspective », Encounters Mission Ezine 23 (2008/2), p. 7-10.
[27] www.reimagine.org.
[28] Cité par Richard Tiplady, « Emerging Church? New Thinking about the Church in Europe in the 21st century », Encounters Mission Journal 22 (2008), p. 4.
[29] Alan Nelson, Gene Appel, How to Change your Church (Without Killing it), Nashville, W Publishing Group, 2000.
[30] Ron Gladden, Plant the Future. So many Churches! Why Plant more?, Nampa, Pacific Press, 2000, p. 40.
[31] Phil Potter, The Challenge of Change. A Guide to Shaping Change and Changing the Shape of Church, Abingdon, Bible Reading Fellowship, 2009.
[32] Luc 5.36-40. La première parabole évoque l’inadaptation de coudre un morceau de vêtement neuf pour le coudre sur un vieux. La deuxième met en évidence la nécessité d’avoir des outres neuves pour le vin nouveau. Luc est le seul à rajouter que « Quiconque boit du vin vieux n’en désire pas du nouveau car il dit : “le vieux est meilleur” » (Luc 5.39). Alors que Jésus vient d’inciter à avoir des outres neuves et donc à l’innovation, il est intéressant que par cette dernière phrase, il ait conscience d’un des enjeux majeur lié au changement, à savoir que beaucoup considèrent que « le vieux c’est mieux ». Ce qui n’est pas faux. Il y a là une base biblique intéressante pour réfléchir à cette tension entre les bienfaits de l’innovation et l’agrément de ce qui est ancien.
[33] Le premier à avoir développé ce terme est Daniel Guder dans un ouvrage intitulé The missional church paru en 1998. Voir aussi plus récemment, Craig Van Gelder (éd.), The missional church in context, Grand Rapids, Eerdmans, 2007.
[34] David Bosch, Dynamique de la mission chrétienne. Histoire et avenir des modèles missionnaires, Lomé/Paris/Genève, Haho/Karthala/Labor et Fides, 1995, p. 527.
[35] N’en déplaise à Brian McLaren dont le premier livre important reprenait cette idée dans le titre : Brian McLaren, Réinventer l’Eglise. Communiquer l’Evangile dans un contexte postmoderne, Valence, Ligue pour la lecture de la Bible, 2006. C’est la traduction du premier livre important de Mclaren (Reinventing Your Church, Grand Rapids, Zondervan, 1998). Il est intéressant de noter que ce livre dans sa version anglaise a été réédité en 2000 sous un autre titre : The Church on the Other Side. Doing Ministry in the Postmodern Matrix (Grand Rapids, Zondervan, 2000). L’auteur explique dans une préface de cette nouvelle édition que le titre Réinventer votre Eglise donnait d’une part un accent trop mécanistique et moderne (et non postmoderne) avec la notion de réinvention, et une dynamique trop locale voire possessive avec le « votre Eglise ». L’éditeur français, bien que ne publiant la traduction que six ans après la deuxième édition, a fait le choix de garder l’esprit du premier titre, tout en éliminant le pronom possessif « votre » et en ajoutant le sous-titre de la deuxième édition.