Bien entendu, de gré ou de force, les religions participent à ce mouvement. Aussi bien, en France, les travaux des sociologues nous montrent les effets induits dans le champ religieux. Ainsi, dans son livre: “Le Pélerin et le Converti” (6) comme dans beaucoup d’autres écrits, Danièle Hervieu-Léger éclaire les “processus de décomposition et de recomposition des croyances… qui trouvent leur raison d’être dans le fait qu’elles donnent un sens à l’expérience subjective des individus” (6a).
Dans cet éclairage, en mettant en évidence des changements significatifs dans le champ du protestantisme, le sondage CSA-“La Croix”-“Réforme”, nous paraît une étape importante. En effet, à partir d’une question déjà utilisée dans les mêmes termes dans un précédent sondage en 1995, cette enquête fait apparaître, dix ans après, des modifications très sensibles. La question était ainsi formulée : “Quelle que soit votre religion d’origine, pouvez-vous me dire de quelle religion vous sentez-vous le plus proche ?”. En 2006, en réponse à cette question, 4% de la population française, de 18 ans et plus, se déclarent “proches du protestantisme”. En fait, ce pourcentage, minime en lui-même, n’attire l’attention qu’en comparaison avec le taux de 3% obtenu en 1995. Il y a là une augmentation importante (33%) réalisée dans une période de dix ans. Et cette découverte se combine avec une autre, tout aussi sensible, la mise en évidence de la progression du courant évangélique à laquelle on peut attribuer, pour une large part, l’influence croissante du protestantisme.
Certes, cette progression était déjà l’objet, depuis quelques années, d’observations souvent partisanes. Dans une société en crise, porteuse d’angoisse, héritière d’une tradition centralisée réagissant en terme d’hypercontrôle, d’autant que des séquelles historiques engendrent encore dans un secteur de l’opinion une méfiance latente vis-à-vis du religieux, les commentaires sur l’univers évangélique ont souvent revêtu une tournure négative, d’autant qu’elle a été aggravée par le mauvais exemple du fondamentalisme religieux qui a soutenu le président américain, Georges Bush.
D’autres observateurs et d’autres acteurs ont su, au contraire comprendre l’évolution en cours et en reconnaître les aspects positifs.
Nous pensons au livre majeur du sociologue Sébastien Fath : “Du ghetto au réseau : le protestantisme évangélique en France 1800-2005” (7). La Fédération Protestante de France a également adopté une attitude de compréhension et de médiation dont les effets se révèlent aujourd’hui.
Les résultats positifs de ce sondage viennent en effet confirmer le regard favorable porté par des observateurs bien intentionnés. Au vu de cette enquête, le courant évangélique apparaît comme une force en phase avec une configuration d’aspirations et de comportements nouveaux.
L’embellie protestante.
C’est en ces termes que le sociologue Jean-Paul Willaime intitule son analyse du sondage dans “Réforme” (8).
En réponse à la question : Quelle que soit votre religion d’origine, pouvez-vous me dire de quelle religion vous sentez-vous le plus proche?, 4% de la population française de 18 ans et plus se déclarent proches du protestantisme, soit 1785000 personnes. Cette mouvance est plus nombreuse que celle estimée à 1,1 million par les différentes églises protestantes. Et elle est en augmentation sensible par rapport à 1995 puisque le pourcentage passe en dix ans de 3% à 4%.
A quoi peut-on attribuer cette progression ? Deux grandes hypothèses peuvent être évoquées. La première réside dans un effet de sympathie suscité par la manière protestante de vivre la foi chrétienne. La seconde met l’accent sur le développement du courant évangélique visible à travers des observations sur le terrain et maintenant grâce aux informations fournies par cette enquête.
En raison de la formulation de la question, des incertitudes peuvent se manifester sur le degré de relation des personnes concernées avec le protestantisme, en regard du rapport avec leurs propres origines. Dans quelle mesure l’attrait manifesté se traduit-il par un engagement concret? Cette question avait été fort débattue lors du sondage de 1995.
Pour expliquer l’écart entre les effectifs balisés des Protestants et cette mouvance, la tendance était alors à mettre l’accent sur un groupe de catholiques affichant sa sympathie pour le protestantisme en raison de son ancrage dans la modernité : liberté d’esprit, mariage des pasteurs, place reconnue aux femmes. Dans la revue: “L’Actualité religieuse” (9), Jean-Paul Guetny écrit ainsi un article sur ceux qu’ils appellent les “catholico-protestants”. Mais quel sens accorde-t-on au mot origine ? En 1995, les proches du protestantisme sont 42% à se déclarer d’origine catholique. Ils sont 48% en 2006. Or, dans une interprétation très fine, le sociologue Jean-Paul Willaime montre que ce groupe paraît très engagé dans la vie du protestantisme. “En effet, 60% de cette catégorie d’enquêtés s’identifient à une sensibilité protestante particulière (25% pour une sensibilité évangélique, 19% pour une sensibilité réformée et 16% pour une sensibilité luthérienne), ce qui témoigne d’une connaissance des différenciations protestantes et montre que ces personnes ne se contentent pas d’une vague identification avec le protestantisme. Deuxième indice : 32% se rendent au culte plusieurs fois par an…”. Ainsi, en 2006, pour expliquer la progression de la mouvance protestante, les commentateurs se tournent vers une autre hypothèse : la contribution de la montée du courant évangélique.
La montée du courant évangélique.
La montée du courant évangélique est bien mise en valeur par le titre du journal “La Croix” : “Les Protestants français changent de visage. Une enquête sur le protestantisme montre la diversité des pratiques et des sensibilités. Les Évangéliques apportent une nouvelle vitalité à une communauté très ouverte à l’oecuménisme”.
La pluralité du protestantisme est mise en évidence par la réponse à la question : De quelle sensibilité protestante vous sentez-vous la plus proche ? 26% mentionnent la sensibilité réformée et 19% la sensibilité luthérienne. La sensibilité évangélique recueille 25% de suffrages. En 1995, le pourcentage des évangéliques, s’exprimant comme tels, était estimé à 7% (9a).
Tous les autres indicateurs concourent à mettre en valeur la vitalité du courant évangélique. C’est bien là, l’apport original de ce sondage.
Dans une approche prospective, la pyramide des âges du milieu évangélique est très favorable. En effet, chez les 50 ans et plus, on compte 54% de Luthéro-réformés contre 15% d’évangéliques. Mais chez les moins de 30 ans, les évangéliques font désormais jeu égal avec les Luthéro-réformés (40% pour chaque groupe).
Et, par ailleurs, le courant évangélique se caractérise par son dynamisme spirituel. 48% des évangéliques lisent la Bible au moins une fois par mois (contre 16% des réformés et 10% des luthériens). 68% déclarent prier au moins une fois par mois (contre 26% des Luthéro-réformés). De même, 49% des évangéliques déclarent aller au culte au moins une fois par mois, contre 14% des réformés et seulement 6% des luthériens.
Dans quelle mesure le protestantisme évangélique s’inscrit-il dans la société française d’aujourd’hui ? La question est importante si on admet que sa trajectoire peut être envisagée dans les termes du titre du livre de Sébastien Fath : “Du ghetto au réseau”. Or, globalement, les indicateurs d’ordre socio-politique montrent que le milieu évangélique ne s’enferme pas dans un camp fermé sur lui-même. Ainsi, les évangéliques se répartissent presque équitablement entre la gauche et la droite. Ils sont favorables à la laïcité (71%), à un encadrement renforcé du libéralisme économique par les pouvoirs publics (65%). Par ailleurs, si les Évangéliques adoptent un positionnement exigeant dans le domaine éthique, ce choix, comme on vient de le voir, ne les classe pas dans un enfermement conservateur. Sur ces questions, on se reportera aux commentaires parus dans “La Croix” et dans “Réforme”.
La progression évangélique. Pourquoi? Comment?
Dans son livre: “Du ghetto au réseau”, Sébastien Fath apporte une réponse circonstanciée à ces questions dans le long terme. “Evalués à environ 50000 en 1945, puis à 100000 au début des années 60, les évangéliques atteindraient un effectif de 200000 en 1975, puis de 300000 vers 1990. En 2005, l’effectif total des Protestants évangéliques approcherait les 400000 en distinguant 350000 protestants évangéliques français et environ 45000 fidèles issus de diasporas étrangères”(7a). De fait, l’estimation de la mouvance évangélique par le sondage aboutit à un nombre encore plus élevé: 450 000 personnes de 18 ans et plus.
On peut se demander pourquoi ce courant ne s’est pas imposé plus tôt dans les sondages puisqu’il était déjà bien constitué en 1990. Sans doute, a-t-il pris conscience de lui-même au cours de ces dernières années en raison des oppositions qu’il a rencontrées. Son internationalisme, qui se traduit notamment par son influence dans des minorités ethniques venues du “Sud”, a accru sa visibilité. Peut-être commence-t-il à atteindre une masse critique. Cette maturation suscite des cadres et des portes-paroles. Le message commence à se diffuser jusque dans la société globale.
Dans un article paru dans la revue : “Etudes” (10), Sébastien Fath exprime en termes sociologiques, les “atouts sociaux des Évangéliques français” : “L’accent sur l’épanouissement individuel, la dimension thérapeutique et l’expression émotionnelle constitue une première clef de l’essor évangélique… À côté de la dimension de “self- religion”, joue aussi l’attrait de la norme vécue. L’offre de sens évangélique, qui articule une transcendance normative à une culture de l’altérité (accent sur le service, l’amour fraternel), exerce une séduction sur de nombreux convertis. Les Eglise évangéliques parviennent à proposer ce que Peter Berger nomme des “structures de plausibilité” alternatives, un ensemble de moyens de socialisation qui rendent toujours plus “crédible” pour le croyant le monde de références symboliques où il a choisi de vivre…
Une autre raison majeure… est l’attrait exercé par une communauté d’espérance… Dans un contexte marqué par “l’ultra moderne solitude” chanté par Alain Souchon, la convivialité évangélique séduit d’autant plus qu’elle s’articule à un “grand récit” rescapé, malgré tout des déconstructions…”.
Cette analyse montre combien le courant évangélique est en phase avec certaines aspirations suscitées par le changement culturel au cours des dernières décennies. Cependant, dans la mesure où la mouvance Évangélique étend son influence à des milieux nouveaux, dans la mesure aussi où les séquelles d’une “culture de ghetto” se trouve confrontée à une évolution culturelle toujours très active, le courant évangélique est appelé à aller plus loin. Ainsi commence-t-il, dans ses marges, à accueillir l’approche d’une Eglise émergente, alliant conviction et ouverture, plus développée jusqu’ici en d’autres pays (11). La pertinence des pratiques d’église pose question dans les grandes institutions ecclésiales. Le milieu évangélique n’échappe pas à ses interrogations (12).
Dans un sondage de mars 2003, note Jean-Paul Willaime, 4% des jeunes de 18-24 ans se déclaraient protestants contre 40% ayant répondu : Catholique. Il y a là une évolution qui manifeste un renforcement sensible de la présence protestante. Ainsi Jean-Paul Willaime peut-il écrire : “Nul doute que la réaffirmation protestante évangélique s’inscrit, notamment chez les jeunes, dans cet attrait pour un religieux qui s’affiche sans complexe dans des sociétés sécularisées et pluralistes et qui sert de pôle d’identification et de repères moraux dans des sociétés marquées par la désinstitutionnalisation du sens (si les institutions ne sont plus porteuses de sens, c’est aux groupes de conviction de les prendre en charge)”. D’après les études sociologiques, ce sont les différences en fonction de l’âge qui sont le plus marquées dans le domaine religieux. Cette remarque est donc particulièrement éclairante.
Un nouvel éclairage.
Manifestement, ce sondage CSA-“La Croix”-“Réforme”, apporte un nouvel éclairage. À ce titre, il marque une étape dans la vie du protestantisme, mais aussi dans l’évolution du paysage chrétien en France. 58% des interviewés souhaitent que les relations entre protestantisme et catholicisme soient plus étroites (56% chez les évangéliques). C’est une attitude significative. Et elle prend tout son sens dans l’affirmation partagée par 63% des interviewés (82% des évangéliques) qu’il est “possible d’accéder pleinement à Dieu à travers d’autres religions chrétiennes”.
Ce sondage fait ressortir un protestantisme capable de reconnaître sa diversité dans une pluralité de sensibilités. Manifestement, c’est un encouragement pour la Fédération Protestante de France qui oeuvre en ce sens. À l’heure du progrès d’une communication en terme de réseaux, cette action de la Fédération porte témoignage que la poursuite et le développement de la communion chrétienne ne requiert pas une autorité descendant d’en haut, mais peut se réaliser dans le dialogue et la compréhension.
Dans la même dynamique, ce sondage nous paraît une étape majeure dans la reconnaissance du fait évangélique en France. Alors que le courant évangélique était pris à partie dans différents médias pour ses affinités supposées avec le fondamentalisme américain. Ce sondage montre la fausseté de ces allégations. 49% des proches du protestantisme de sensibilité évangélique pensent que l’influence de certaines tendances protestantes sur la vie politique aux Etats-Unis est plutôt une mauvaise chose (contre 46% qui voient cette tendance d’un oeil bienveillant).
Leur adhésion à l’Europe (52% ont voté “oui” au référendum sur le traité constitutionnel) pourrait également être mise au compte d’un tropisme plus européen qu’américain. Journaliste à “La Croix”, Elodie Maurot cite Sébastien Fath : “Les Évangéliques français ne sont pas des transplants américains. Ils affichent des spécificités nationales marquées aussi bien dans leur attachement à la séparation des Eglises et de l’Etat que dans leurs positions politiques finalement tempérées…”
“La Croix” et “Réforme” ont conjugué leurs efforts dans la réalisation de ce sondage. Ils convergent également dans la mise en valeur d’un apport majeur de cette enquête : la reconnaissance du fait évangélique.
À cet égard, on se reportera à l’éditorial de Michel Kubler dans “La Croix”(1), car il sait mettre en évidence un phénomène émergent.
“L’enquête sur les Protestants en France… permet, pour la première fois de brosser un portrait de ces chrétiens d’un nouveau type. Ou plutôt atypiques, et doublement. D’abord ils empruntent certains traits au protestantisme (primat de la relation personnelle à Dieu, importance de l’Ecriture) quand d’autres les rapprochent d’une tradition catholique : place de la morale, attachement à la communauté. Mais, en même temps, ils se démarquent de l’un et de l’autre de ces modèles traditionnels, notamment par leur absence de questions sur le fond et de complexes sur l’évangélisation. Les Eglises “historiques” (luthéro-réformées comme catholiques) sont provoquées par cette croissance “évangélique” : un monde jeune, fortement féminin, de type populaire (notamment issu de l’immigration ou venu des Antilles) qui souvent rejoint ces groupes pour une chaleur humaine qu’ils ne perçoivent pas, ou plus, dans les lieux de culte établis.
La réponse à un tel défi ne consiste pas, par dépit, à qualifier ces groupes de sectes (on l’a fait en Amérique latine), ni à mépriser leurs excès de piété ou leur marginalité. Elle serait plutôt de retrouver la vitalité que ces déçus ont vainement cherchée, et donc de retourner toujours aux sources de la Parole vécue et célébrée. Il se pourrait, si cette hypothèse était vraie, que ces “nouveaux protestants” soient un don de Dieu pour toutes les Eglises, les invitant à une certaine… résurrection !”.
Nous recevons ces propos de Michel Kubler comme une vision. Nos sociétés sont engagées dans une grande mutation. Comment les dénominations chrétiennes pourraient-elles y échapper ? Comme l’écrit la sociologue Danièle Hervieu-Léger, il y a aujourd’hui un travail de décomposition et de recomposition. Le mouvement bouscule les forteresses institutionnelles, les systèmes de pensée datés. Il prépare des reconfigurations. Il suscite des émergences. Et lorsque Michel Kubler évoque “des chrétiens d’un nouveau type”, il ose porter son regard sur un phénomène émergent.
La recomposition actuelle s’effectue sur différents registres, collectif, mais aussi personnel. Lorsque le sociologue Bernard Lahire nous parle de “l’homme pluriel”(13), il nous montre comment, au plus profond de nous-même, il nous arrive de participer à plusieurs cultures. Et, dans ce processus de découverte et de partage, nos identités elles-mêmes ne sont plus monocolores. Les fils s’entrecroisent pour former une étoffe nouvelle. Cette réflexion permet de percevoir, sous un jour nouveau, les notions d’origine et de proximité.
Ce sondage nous montre un aspect du changement en cours. L’offre chrétienne s’élargit et se diversifie. C’est une bonne nouvelle pour tous ceux qui cherchent à vivre leur foi dans l’authenticité.
Et, si à l’approche de Pâques, les éditorialistes de “La Croix” et de “Réforme”, Michel Kubler et Jean-Luc Mouton, ont pu évoquer la “renaissance pascale”(14), nous voyons, dans ce vaste chantier, l’œuvre du Saint Esprit engagé dans un processus de renouvellement. En écho, nous entendons cette parole : “Maintenant, je fais toutes choses nouvelles”(Apocalypse 21/5).
Jean Hassenforder
Témoins. Avril 2006
Notes :
(1) Kubler (Michel). Le défi évangélique. La Croix, jeudi 13 avril 2006, p.1
(2) La Croix, jeudi 13 avril 2006, p. 1, 3-4 Commentaires par Elodie Maurot Site: www.la-croix.com
Réforme, 13-19 avril 2006, p.1-4 Commentaires par Jean-Paul Willaime.
L’ensemble du numéro est consacré à la présentation du courant évangélique en France à travers des interviews et des reportages. Site : www.reforme.net
Cet article se veut une mise en perspective sur quelques points importants. On se reportera aux documents de base.
(3) Hervieu-Léger (Danièle). Prolifération américaine, sécheresse française, p.86-102, in: F. Champion, M.Cohen. Sectes et démocratie. Seuil, 1999.
Dans cette comparaison éclairante entre la France et les Etats-Unis, l’auteur montre en quelques pages, la transformation radicale du paysage religieux français au cours de ce dernier demi-siècle.
(4) Mendras (Henri). La Seconde Révolution Française. Seuil, 1988. (Edition folio essais. 1994)
(5) Friedman (Thomas L.). The world is flat. A brief history of the twenty-first century. Allen Lane,2005. Présentation sur ce site à la rubrique : société : La grande mutation ; Les incidences de la mondialisation.
(6) Hervieu-Léger (Danièle). Le pèlerin et le converti. La religion en mouvement. Flammarion, 1999 ; Un livre majeur pour comprendre les formes nouvelles du fait religieux. 6a p.18
(7) Fath (Sébastien). Du ghetto au réseau. Le protestantisme évangélique en France. 1800-2005. Labor et Fides, 2005 Livre majeur, “incontournable”. 7a p.214
(8) Willaime (Jean-Paul); Une embellie protestante. Réforme, 13-19 avril 2006, p.2-9
(9) Les protestants. Ces chrétiens trop méconnus. Tous les résultats et commentaires du sondage CSA/l’Actualité Religieuse. L’Actualité Religieuse, N° 137, 15 octobre 1995
Numéro spécial centré sur la présentation du sondage. 9a p.17 (Entretien avec Jean Baubérot)
(10) Fath (Sébastien). Les protestants évangéliques français. La corde raide d’un militantisme sans frontière. Etudes, octobre 2005, p.351-361.
En quelques pages, une présentation accessible et pertinente. Compte-rendu: les protestants évangéliques français. www.temoins.com (revue de presse)
(11) Collection de livres: evangile@notreculture.fr Site Internet : www.evangile-et-culture.org
(12) Murray (Stuart). Church planting. Laying Foundations. Paternoster Press, 1988 (réimpression 2000) Stuart Murray montre le décalage entre “l’ethos” de certaines églises charismatiques évangéliques et la culture contemporaine exigeant le dialogue et appelant de nouvelles orientations théologiques. Compte-rendu : Une nouvelle génération d’églises. Aussi publié dans IDEA, juillet 2003,p. 1-4
(13) Lahire (Bernard). L’homme pluriel. Les ressorts de l’action. Nathan, 1998
(14) Mouton (Jean-Luc). Renaissance pascale. Réforme, 13-19 avril 2006, p.2