Dans l’adolescence, j’ai rejeté une institution qui me déplaisait pour bien des raisons. Mais le Seigneur a toujours été présent. Un jour, je Lui ai dit “OUI”, expressément. C’est un verset de la Bible qui m’a touchée : “Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi” (Apocalypse ch. 3, 20). Je savais qu’à plusieurs reprises le Seigneur avait été là. Mais j’avais dit : “Je veux ouvrir la porte plus tard.” Quand j’ai entendu ce verset, je me suis dit : “En fait, je dis toujours plus tard, mais c’est quand même à moi de faire le pas”. J’ai accepté le Seigneur tel qu’Il était. J’ai eu la conviction du salut. Ce moment a été le point de départ de ma vie spirituelle adulte.
M-Christine PETERSCHMITT, T114 p5
La religion n’ intéresse plus. Elle paraît coupée du monde actuel avec un langage archaïque. Aussi lorsque nous témoignons nous parlons de la personne de Jésus-Christ. Lorsque nous pouvons dire : j’ai fait une rencontre avec Jésus-Christ, une expérience personnelle, alors les gens sont intéressés. Nous annonçons que Jésus est vivant et qu’il nous aime chacun personnellement.
Françoise SACEPE T114 p 12
En 1967, je commençais des études de philosophie et c’est à la fac qu’une amie en recherche m’introduisit dans des milieux chrétiens non catholiques. Dans l’un d’eux j’entendis un jour l’annonce du salut par la foi. Une joie indescriptible m’envahit : l’évangile était offert sans condition préalable ni dépendance rituelle ! J’y crus et dès lors la foi fut pour moi une relation vivante et constante avec Dieu, non la simple adhésion à une doctrine.
Françoise RONTARD, T114 p 13
En Jésus, Dieu se révèle d’une manière personnelle à chaque être humain. Dieu habite tout homme créé à son image mais Il reste inactif dans le cœur jusqu’à ce que l’homme fasse un geste d’ouverture. Dès l’instant où cette liberté est exercée, l’Esprit de Jésus l’enseigne et le conduit dans la vérité. C’est le rôle de l’Esprit-Saint d’être le puissant moteur qui opère en chacun la transformation journalière pour l’amener à la ressemblance de Celui auquel il croit. Comme le fils prodigue va vers son père, dès que l’homme se lève pour aller vers Dieu, il est placé dans son véritable statut de fils de la maison.
Samuel GUILHOT, T110 p6