A seize ans, en 1973, je suis entré au lycée Descartes à Antony.
Je me suis senti appelé à annoncer la bonne nouvelle que j’avais reçu dans mon cœur. J’ai commencé à animer des études bibliques.
A ce moment-là, je n’avais aucune connaissance, aucune expérience.
Mais je me trouvais interpellé par le texte. Le texte m’a exhorté. Il m’a dit quelque chose. J’ai dit aux autres ce que je ressentais. Les autres m’ont communiqué leurs découvertes. Nous nous sommes formés ensemble. C’était de l’autoformation. Nous prenions un passage des évangiles et nous en parlions.
Pascal COLIN, T117p8
Dans l’adolescence, j’ai rejeté une institution qui me déplaisait pour bien des raisons. Mais le Seigneur a toujours été présent. Un jour, je Lui ai dit “OUI”, expressément. C’est un verset de la Bible qui m’a touchée : “Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi” (Apocalypse ch. 3, 20). Je savais qu’à plusieurs reprises le Seigneur avait été là. Mais j’avais dit : “Je veux ouvrir la porte plus tard. Quand j’ai entendu ce verset, je me suis dit :” En fait, je dis toujours plus tard, mais c’est quand même à moi de faire le pas”. J’ai accepté le Seigneur tel qu’Il était. J’ai eu la conviction du salut. Ce moment a été le point de départ de ma vie spirituelle adulte.
M-Christine PETERSCHMITT T114p5