Un article de Marie Chaudey, dans La Vie
« C’est un choc pour ses milliers de lecteurs fidèles », nous dit Marie Chaudey qui l’avait rencontré récemment ». Ce brusque départ suscite effectivement un grand émoi. « Cet écrivain si singulier laisse une soixantaine de livres, dont les titres se chuchotent amoureusement entre lecteurs. Des centaines de milliers de fidèles, de tous âges et de toutes conditions, aimantés par sa prose qui rend la vie plus poétique (Béatrice Gurrey. Le Monde). Marie Chaudey sait bien nous parler de Chistian Bobin : « La voix d’un contemplatif, émerveillé par la nature, à la simplicité et à la candeur revendiquée, à la sobriété défendue bien avant l’heure… Une voix aussi douce que mordante, celle d’un inclassable veilleur, d’un critique de notre modernité sans âme, d’un voyant toujours sur la brèche pour dénoncer le désastre né d’un matérialisme obtus. ». Christian Bobin lui-même nous parle dans une interview récente de Marie Chaudey. « J’écris pour qu’on puisse ressentir le frôlement de l’invisible dans le visible ici-bas »…
« C’est pour donner à la douceur réelle des choses sa vraie lumière qu’il m’a fallu éclairer aussi la face sombre du monde. Mais les choses d’esprit sont vivantes à jamais et pour toujours. Écrire, c’est travailler du côté de l’éternel, je suis un petit soldat au service de l’invisible ».
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