L’Ascension, c’est l’anniversaire du jour où le Christ s’est assis à la droite de Dieu, c’est la fête du Christ assis.
Noël, c’est la fête du Christ couché : dans la crèche ou dans les bras de Marie. Et cette position signifie l’extrême faiblesse du Fils de Dieu. Les Rameaux, c’est déjà la fête du Christ assis, mais sur un ânon, et seulement pour quelques heures. Quand la foule l’acclame comme son roi. Vendredi-Saint, c’est de nouveau la fête du Christ couché : étendu cette fois sur la croix et couché dans le tombeau. Et le Christ gisant ne nous parle plus seulement de faiblesse, il nous dit l’anéantissement du saint et du juste jusqu’à la mort. Puis, c’est Pâques, la fête du Christ relevé. Hors du tombeau, il se tient debout dans la lumière de la résurrection.
L’Ascension, c’est la fête du Christ assis. Désormais, le Christ ne partage plus notre faiblesse humaine, comme le petit enfant de Bethlehem. Il n’est plus le roi éphémère du jour des Rameaux. Il n’est plus le gisant écrasé par le poids du péché et de la mort. Il n’est plus le combattant debout, qui lutte contre les forces du Mal.
Désormais, le Christ n’est plus ni couché, ni debout. Il est assis à la droite de Dieu. Qu’est-ce que cela signifie ? Alors que le combattant est debout, le triomphateur est assis ! La position assise indique que la victoire a été remportée et que le combat est achevé.
Telle est la bonne nouvelle de l’Ascension : Christ est vainqueur, et son règne n’aura pas de fin. Que Dieu permette à tous les hommes couchés d’entendre la bonne nouvelle du Christ assis.
Témoignage d’un pasteur lausannois recueilli par Flory Petit