EDITO
Une veille dans la durée
A nouveau, voici quelques faits marquants dans la vie chrétienne à travers le monde, à travers les dénominations, et dans les domaines les plus variés de l’existence. Ce parcours a des limites, notamment parce qu’il s’appuie uniquement sur des documents directement accessibles par internet. Nous remercions les médias qui permettent cette opportunité et que le lecteur reconnaitra. L’équipe de Témoins réalise ce travail depuis quatre ans. Et sur ce site, vous avez accès à l’ensemble de ces revues, panorama de presse et de média depuis trois ans : septembre 2020 : https://www.temoins.com/revues-de-presse/
Or, ce travail présente une autre caractéristique. Chaque fait marquant, chaque événement n’apparaît pas seulement à travers un document correspondant ; la note jointe essaie de situer le contexte et elle renvoie éventuellement aux articles de Témoins déjà parus sur le sujet. Ainsi, chaque notice présente succinctement un univers. Il nous paraît que la lecture rétrospective de ces livraisons peut ainsi être non seulement fructueuse, mais aussi aisée et agréable. Chers amis de Témoins, merci de nous rapporter l’usage que vous faites de ces revues de presse et ce qu’elles vous apportent. Dans cette veille, nous cherchons à reconnaître l’œuvre de Dieu. Merci de nous accompagner dans votre lecture et dans votre prière. Et merci de faire connaître cette recherche autour de vous.
La rédaction
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Panorama de presse – Hiver 2024
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Taizé, village du monde
« Taizé, village monde », c’est le titre d’un film documentaire récent sorti...
Le Groupe des Dombes publie un nouvel ouvrage aux éditions du Cerf
« De toutes les nations… ». Pour la catholicité des Églises ». Or le Groupe...
Rencontre entre deux hommes d’église en commune ouverture
Samuel Amedro et Jean-Paul Vesco Suscité par l’éditrice des éditions Labor et...
Une nouvelle étape du synode de l’Église catholique
« Synode… une révolution en marche… lente ? ». Lorsque nous cherchons à nous...
Le synode vu par Christoph Theobald
L’avancée d’une culture du dialogue Christoph Theobald, théologien jésuite, a...
Un point de vue de la sociologue Danièle Hervieu-Léger
« François, l’utopie d’une Église universelle au risque d’un schisme ». Dans...
Le discours du pape François face à la mer Méditerranée en hommage aux migrants
Face à la mer Méditerranée et en présence de personnalités civiles et...
Laudate Deum. Louez Dieu.
Adresse à toutes les personnes de bonne volonté sur la crise climatique...
Rubriques
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EDITO
Appelés à voir en avant
Dans ce monde en plein bouleversement, nous sommes saisis par les cris des victimes d’une fureur guerrière, inquiets face à l’ampleur des dégâts que l’humanité a provoqué dans les équilibres naturels, déconcertés par un manque croissant de repères. En d’autres temps, bien d’autre maux ont affligé l’humanité. Et c‘est pourquoi les visions d’espérance qui sont apparues alors, continuent à nous éclairer aujourd’hui.
Ainsi le message biblique s’adresse à nous aujourd’hui avec une particulière pertinence. Nous sommes appelés à prendre conscience du rapport entre nos actes et leurs effets et à écouter l’inspiration divine pour changer nos comportements et entrer dans une dynamique d’espérance. Appelés à regarder autrement, à regarder en avant.
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Voir la terre autrement
Pistes pour une spiritualité écologique
Dès les premières pages de son plus récent ouvrage, le prêtre et théologien André Beauchamp — mieux connu au Québec pour sa longue lutte pour la sauvegarde de l’environnement[1][2] — précise que celle-ci se situe dans la relation qu’entretiennent les êtres humains avec la Terre.
« La crise actuelle est une crise humaine, provoquée par l’être humain. C’est pourquoi on nomme notre époque “anthropocène”. » (p. 9) Ce néologisme, paru en l’an 2000, annonce « une nouvelle ère géologique marquée par l’homme »[3]. Cette crise planétaire concerne principalement les humains, car, comme le fait comprendre l’auteur, malgré les graves conséquences de nos actions au sein de la biosphère, telle la disparition de centaines d’espèces de végétaux et d’animaux, la nature peut assurer son évolution différemment comme elle l’a déjà faite à d’autres moments de son histoire. « La menace concerne une espèce qui nous est chère, la nôtre. » (p. 8) C’est la survie de l’humanité dont il est question.
Revue de presse – Novembre 2021
Dans chaque revue de presse, nous pouvons suivre l’actualité de la vie chrétienne en France et dans le monde telle qu’elle s’exprime dans des personnes, des mouvements ou des églises. Et, à notre habitude, nous y voyons des évolutions en cours. Parfois, comme en cette saison d’automne 2021, nous rencontrons un orage dévastateur. Mais le dévoilement du méfait, tel qu’il advient dans le rapport Sauvé est salutaire. Et plus généralement, il y a des aveuglements à dissiper.
Cependant, au-delà, il importe de ne pas perdre de vue le mouvement d’ensemble : les prises de conscience, les émergences, les innovations, les expériences de vie, les témoignages… Apprenons à reconnaître l’œuvre de l’Esprit…
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Le XXIe siècle du christianisme
Professeur des universités à Sciences Po, Dominique Reynié dirige la Fondation pour l’innovation politique. Il a réuni un ensemble d’experts pour publier un livre : « Le XXIe siècle du christianisme » (Cerf, 2021).
« Après deux millénaires, qu’en est-il de l’Eglise et des Eglises face au retour planétaire du religieux ? Quelles mutations internes le christianisme connaît-il lui-même à l’âge de la globalisation ? La séparation entre le spirituel et le temporel a-t-elle un avenir ?… Catholicisme, protestantisme, orthodoxie, dialogue œcuménique et interreligieux, mais aussi géopolitique, politique, droit, économie, éthique : théologiens, philosophes, historiens, sociologues décryptent ici pourquoi et comment notre héritage dessine notre avenir » (page de couverture).
Réformés.ch interviewe le maitre d’œuvre de cet « ouvrage collectif indispensable » : Dominique Reynié : « L’avenir chrétien et politique de générations désenchantées ». « Quels enjeux pour un christianisme en pleine évolution, dont les bases ont cimenté une démocratie désormais en péril ? ».
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Les violences sexuelles dans l’Église catholique
« Les violences sexuelles dans l’Eglise catholique. France 1950-2020 », c’est le titre du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise catholique (CIASE), rendu public le 5 octobre 2021, présidé par un haut fonctionnaire, Marc Sauvé. Un résumé en est accessible sur internet : https://www.ciase.fr/rapport-final/
Ce rapport, « fruit de deux ans et demi d’auditions, de recherches, de collecte de données », fait apparaître des exactions massives : 216000 mineurs victimes d’agressions sexuelles de la part de clercs, prêtres et diacres, ou religieux entre 1950 et 2020, le nombre des clercs et religieux mis en cause pouvant se situer dans une fourchette allant de 2900 à 3200 sur 115000 recensés sur la période. Une misère terrible se manifeste là. Le constat est accablant.
Ce rapport a donc suscité un grand nombre de réactions, de très nombreux articles, en particulier dans la presse catholique. Nous avons choisi de mentionner ici le commentaire de René Poujol sur son blog : Cath lib : « Rapport Sauvé, entre Une saison en enfer et Voyage au bout de la nuit » : https://www.renepoujol.fr/rapport-sauve-entre-une-saison-en-enfer-et-voyage-au-bout-de-la-nuit/?fbclid=IwAR0kiR4JsmsIc0x6VYKIHULTmE4nPEvIMbyhd3HaGRbla52N29dZ9Y0145I
Sur son blog, René Poujol se définit comme « journaliste, citoyen » et « catho en liberté ». Effectivement, René Poujol a eu une carrière de journaliste à l’hebdomadaire catholique : Le Pèlerin dont il a été directeur de 1999 à 2009. En 2019, il publie un livre : « Catholique en liberté » où il analyse la crise de l’Eglise dans ses dérives « centralisatrices, cléricales et dogmatiques ». Nous apprécions l’engagement de son article où nous percevons un juste ton.
Il n’est pas utile de répéter ici ce qu’on trouvera ailleurs. Voici seulement quelque brèves observation à partir de l’approche de Témoins au cours des deux dernières décennies : mettre en évidence, dans le monde des Eglises, les dysfonctionnements et, en regard, les changements innovants, à partir de l’expérience et des sciences sociales et dans une perspective interconfessionnelle et internationale.
Notons donc d’abord ici la qualité de ce rapport dans sa prise en compte du vécu et son usage des sciences sociales. Si les avertissements des sociologues n’ont pratiquement pas été entendus en leur temps, il se peut que cette fois, une conjonction de forces produisent des effets bénéfiques.
Postchrétienté au Québec
Une opportunité pour la mission de Dieu ![1]
L’École de théologie évangélique du Québec (ÉTEQ) a tenu, du 16 au 18 septembre, à Montréal, un important colloque sur la postchrétienté qui réunit des chercheur. e. s et professeur. e. s venant de quatre pays européens (France, Suisse, Pays-Bas, Royaume-Uni), des États-Unis et du Canada, dont la majorité du Québec. Ces derniers représentaient cinq facultés et institutions de théologie : l’ÉTEQ, la Faculté de théologie et sciences religieuses de l’Université Laval (FTSR), l’Institut de théologie pour la francophonie (ITF), l’Institut d’études religieuses de l’Université de Montréal (IÉR) ainsi que l’Institut d’étude et de recherche théologique en interculturalité, migration et mission (IERTIIMM)[2]. Cette large représentation de théologiens et d’instituts signifie bien l’intérêt que portent les Églises de l’Occident à la question de la postchrétienté. Il faut admettre que cette dernière représente aujourd’hui le contexte socioculturel et politique de toutes les confessions chrétiennes et, de ce fait, ne peut plus être contournée. Comment pouvons-nous comprendre la mission chrétienne et la transmission de la foi au cœur d’une société qui lui a signalé clairement son désintérêt et, encore plus, sa désapprobation ?
Quel avenir pour le christianisme ?
La foi comme option
Selon Hans Joas
Quel est l’avenir du christianisme ? C’est une question qui peut germer dans une Europe sécularisée ? Le sociologue allemand Hans Joas est bien placé pour y répondre. Car, de longue date, il a étudié la thèse de la sécularisation. Et, dans un livre récent, traduit sous le titre : « La foi comme option. Possibilités d’avenir du christianisme » (1), il déploie une recherche internationale, en s’inspirant de deux grands chercheurs, Charles Taylor et Ernst Troeltsch. Hans Joas rejette la thèse de la sécularisation, mais il appelle la foi chrétienne à s’exprimer d’une manière moins impérieuse. Face à une « option séculière » qui est apparue au XVIIIè siècle, et s’est répandue depuis, « les croyants doivent justifier leur foi respective » (p 10). La foi chrétienne ne peut plus s’inscrire dans une religion dominante. Elle devient une « option ». Hans Joas décrit le paysage religieux qui prévaut dans le monde actuel. Dans ce contexte, le christianisme emprunte et explore de nouveaux chemins.
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Les enjeux de la théologie publique
La théologie publique est apparue au cours des dernières décennies à partir d’une réflexion engagée aux Etats-Unis. Il s’agit de partir des ressources, des intuitions, des valeurs de la foi chrétienne pour contribuer au bien être de la société. C’est entrer en...
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Pionnières
“L’avenir de l’homme est la femme. Elle est la couleur de son âme”.
Louis Aragon
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L’intelligence collective
Une inspiration motrice pour l’avènement d’une société post- capitaliste
Un processus en développement
Avec le changement des modes de communication suscités par le développement d’internet, nous entrons dans une mutation de la société et de l’économie. Les conséquences se manifestent dans tous les domaines. Ainsi, à travers internet, les intelligences humaines sont en situation de pouvoir converger. Au début de ce nouveau siècle, dans son livre : « World philosophie » (1), Pierre Lévy voit là le départ d’une intelligence collective. Quelques années plus tard, en 2004, aux Etats-Unis, paraît un livre de James Surowieki : « The wisdom of crowds » (2), traduit par la suite sous le titre : «La sagesse des foules » (3). Si les foules peuvent s’égarer, il y a aussi une avancée possible dans une prise en compte avisée du collectif. Bien gérée, une expression d’avis multiples peut se révéler beaucoup plus pertinente dans l’observation et la prévision que des expertises isolées. Un groupe d’individus multiples, variés est en mesure de prendre de meilleures décisions et de faire de meilleures prédictions que des individus isolés et même des experts. Certaines conditions doivent être réunies comme la diversité des participants, l’indépendance dans leur expression et un mode efficient d’agrégation des opinions.
La recherche sur l’intelligence collective se poursuit, notamment au MIT (Massachusetts Institute of technology) et elle a mis en évidence des résultats spectaculaires. Dans un livre récent, Emile Servan-Schreiber nous montre « la nouvelle puissance de nos intelligences » en terme marqué : « Supercollectif » (4). Il y a bien « Une force de l’intelligence collective » (5). Et nous en découvrons aujourd’hui toute l’originalité.
Ainsi, « l’intelligence d’un groupe n’est pas d’abord déterminé par le degré d’intelligence de ses membres, mais par la sensibilité aux autres (communication non verbale) et par l’équité du temps de parole qui tient un rôle capital. Les femmes enregistrent dans ce domaine, un score supérieur aux hommes. C’est dans les groupes où le nombre de femmes est le plus représenté que les scores sont les meilleurs » (6). Il y a là une leçon plus générale puisqu’elle met en valeur l’importance de la qualité des relations.
Une vision d’espérance dans un monde en danger
Le nouveau livre de Jürgen Moltmann : « Hope in these troubled times »
Nous avons conscience des multiples menaces auxquelles le monde est confronté aujourd’hui. Mais si le monde est effectivement en péril, la chute n’est pas inéluctable et nous pouvons relever le défi. La vie en nous nous presse de résister. C’est un appel à la mobilisation. Des chemins pour traverser et dépasser la crise nous apparaissent. C’est une cause qui nous dépasse. Nous pouvons y entendre une inspiration divine. C’est là un enjeu théologique.
Au cours des dernières décennies, Jürgen Moltmann nous a appris à discerner et à reconnaître l’œuvre de Dieu dans une dynamique d’espérance. Il l’exprime en ces termes : « L’espérance chrétienne amène dans le présent le futur promis par Dieu et prépare le jour présent à ce futur. Comme Emmanuel Kant l’a dit avec justesse, penser dans la puissance de l’espérance, ce n’est pas être à la remorque de l’actualité, c’est discerner la réalité et éclairer son chemin avec des torches. La catégorie historico-eschatologique est celle du nouveau (« novum ») : l’esprit nouveau, le cœur nouveau, le nouvel être humain, la nouvelle culture, le nouveau chant et, ultimement, la promesse : « Voici, je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21.5) (p VIII).
Jürgen Moltmann vient de publier un livre qui nous aide à affronter les menaces qui abondent dans le monde d’aujourd’hui. Dans sa double version, européenne et américaine, le titre est significatif : « Hope in these troubled times » (L’Espérance en ces temps troublés) et « The Spirit of hope. Theology for a world in peril » (L’Esprit d’espérance. Une théologie pour un monde en péril » (1). C’est dire l’actualité de ce livre.
Le texte en quatrième de couverture exprime parfaitement l’intention de ce livre et nous y reconnaissons l’urgence et la pertinence de cet ouvrage. « Théologien influent, Jürgen Moltmann revient ici au thème qu’il avait puissamment traité dans son œuvre percutante : « La théologie de l’espérance ». Dans le vingt et unième siècle, nous dit-il, l’espérance est défiée par des idéologies et des tendances qui refusent l’espérance et même la vie. La violence terroriste, l’inégalité sociale et économique, et plus spécialement la crise imminente du changement climatique, tout cela engendre un moment culturel empreint d’un profond désespoir. Moltmann nous rappelle que la foi chrétienne a beaucoup à dire en réponse à un monde qui se désespère. « Dans le oui éternel au Dieu vivant, nous affirmons la bonté et le projet en cours de notre fragile humanité. L’amour de Dieu nous donne la force d’aimer la vie et de résister à la culture de la mort ».
Pour un témoignage chrétien dans un monde en mutation
Comprendre et discerner pour agir
Avec Frédéric de Coninck, sociologue et bibliste
Sociologue et bibliste, Frédéric de Coninck vient de publier un livre : « Etre sel de la terre dans un monde en mutation » (1). Comprendre et discerner pour agir, c’est « un appel aux chrétiens du XXIè siècle » à partir d’analyses sociologiques et de méditations évangéliques.
Frédéric de Coninck est bien connu des amis de Témoins. A travers le magazine et sur ce site, nous avons suivi la plupart de ses publications. Dans les années 1990, en joignant sa double compétence de bibliste et de sociologue, il nous a appris à comprendre le sens des textes bibliques dans une trilogie : « La justice et l’abondance » (1997), « La justice et la puissance » (1998), « La justice et la connaissance » (1999), à laquelle vient s’ajouter : « La justice et le pardon » en 2003. Très tôt, en 1997, anticipant en quelque sorte sur ce qui allait devenir son champ principal d’étude au sein du laboratoire : « Ville, mobilité, transports », Frédéric écrit un livre : « Notre territoire, nos appartenances, l’incarnation de l’Evangile dans le tissu urbain d’hier et d’aujourd’hui ».
Galerie juillet 2019
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Rita Famos, première femme à la tête de l’Église réformée suisse
Réformés ch nous présente la première femme présidente de l’Eglise réformée suisse qui rassemble des églises cantonales francophones et germanophones. Elle-même originaire de Zurich, elle encourage la diversité des talents et elle est attachée à un fonctionnement...
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Une association au service de la petite enfance au Togo
Dans une banlieue de la région parisienne est née, en 2012, l’association « Da m’a dit ». Son objectif est de partager avec l’Afrique les bienfaits de la médecine préventive au service de la mère et du petit enfant en ouvrant au Togo l’équivalent d’un centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI), cette belle institution qui, en France, a vu le jour en 1947.
Pourquoi et comment est née « Da m’a dit » ? Françoise répond à nos questions
1- Tu as participé à la création de « Da m’a dit » en 2012. Dans quel contexte l’association est-elle née ?
Da m’a dit est née sous l’impulsion d’Emilie Jiminiga, une amie que rien, au départ, ne destinait à venir vivre en France. D’origine togolaise elle a fait ses études secondaires au Sénégal et, son bac en poche, a obtenu un poste dans une école maternelle protestante à Dakar. Quand la directrice a vu son « feeling » avec les petits elle lui a proposé de passer le diplôme d’Educatrice de jeunes enfants (EJE) et, grâce à une bourse de l’église protestante, elle a pu venir étudier à Strasbourg. Mais, son diplôme acquis, le mariage l’a retenue en France où, plus tard, elle a été engagée comme EJE dans un centre de PMI en Essonne. Là, Emilie a vu combien la prévention médicale et sanitaire serait bénéfique pour son pays et la conviction de rendre à l’Afrique ce qu’elle avait reçu de Dieu, cette chance d’avoir pu se former en France, s’est alors imposée à elle. Elle avait été bénie par Dieu et voulait, en retour, devenir une source de bénédiction pour d’autres, un canal au service de plus d’humanité. C’est ainsi que pendant 10 ans, elle porté et partagé avec ses collègues, ses amis, sa famille, son église, le rêve d’ouvrir un jour, à sa retraite, un centre de PMI au Togo, son pays.
Poser un regard sur son vécu dans la relation à Dieu
Une expérience singulière
Une interview de Valérie Bitz, formatrice en sciences humaines,
Valérie, tu viens de réaliser un cycle de rencontres autour du thème : « Relation à Dieu et croissance en tant que personne ».
A qui était-ce adressé ?
Dans mon travail de formatrice, et d’accompagnatrice de vie, je rencontre différentes personnes ayant soif de développement personnel, ou de plus d’unité en elle, et parmi elles, des chrétiens qui cherchent l’articulation entre leur référentiel chrétien et leur croissance en tant que personne. Ce parcours s’adressait donc à des chrétiens, pour dynamiser encore plus leur relation à Dieu et qu’elle porte des fruits ! Son originalité est de ne pas aborder à partir de questions de foi, de théologie, (il y a tellement de possibilités en ce sens) mais à partir de l’expérience des personnes !
Une nouvelle forme de témoignage évangélique
L’Escale. Un lieu d’accueil, d’écoute bienveillante et de ressourcement spirituel.
Christian Tanon, après avoir été pasteur en paroisse, au moment de la retraite, s’est engagé dans une nouvelle mission : assurer une présence évangélique en pleine ville dans une forme nouvelle. Aujourd’hui, il anime à Paris un lieu d’accueil, d’écoute bienveillante et de ressourcement spirituel : l’Escale. Christian répond ici à quelques questions en rapport avec son parcours.
CONFIANCE
Qu’elle est cette échelle de Jacob qui donne au croyant la conscience qu’un lien indéfinissable le relie à ce que le texte biblique nomme Dieu, le Ciel… ? Une certitude de l’amour inconditionnel de Dieu, une expérience de guérison, l’aboutissement d’une quête philosophique… ? On pourrait certainement recevoir autant de réponses particulières que de croyants.
Mais quelle est la mienne ?
Bien que conscient de la difficulté à exprimer de façon adéquate une réalité aussi essentielle, intime, et qui se tient toujours au delà des mots, je peux partager que pour moi le point saillant qui fonde ma relation au Père vient de la marque laissée, dès ma rencontre avec l’Evangile, par un verset de l’épître aux Romains (Rom 8. 28) « Nous savons en outre que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment… ».
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Dès les premières pages de son plus récent ouvrage, le prêtre et théologien André Beauchamp — mieux connu au Québec pour sa longue lutte pour la sauvegarde de l’environnement[1][2] — précise que celle-ci se situe dans la relation qu’entretiennent les êtres humains avec la Terre.
« La crise actuelle est une crise humaine, provoquée par l’être humain. C’est pourquoi on nomme notre époque “anthropocène”. » (p. 9) Ce néologisme, paru en l’an 2000, annonce « une nouvelle ère géologique marquée par l’homme »[3]. Cette crise planétaire concerne principalement les humains, car, comme le fait comprendre l’auteur, malgré les graves conséquences de nos actions au sein de la biosphère, telle la disparition de centaines d’espèces de végétaux et d’animaux, la nature peut assurer son évolution différemment comme elle l’a déjà faite à d’autres moments de son histoire. « La menace concerne une espèce qui nous est chère, la nôtre. » (p. 8) C’est la survie de l’humanité dont il est question.
Revue de presse – Novembre 2021
Dans chaque revue de presse, nous pouvons suivre l’actualité de la vie chrétienne en France et dans le monde telle qu’elle s’exprime dans des personnes, des mouvements ou des églises. Et, à notre habitude, nous y voyons des évolutions en cours. Parfois, comme en cette saison d’automne 2021, nous rencontrons un orage dévastateur. Mais le dévoilement du méfait, tel qu’il advient dans le rapport Sauvé est salutaire. Et plus généralement, il y a des aveuglements à dissiper.
Cependant, au-delà, il importe de ne pas perdre de vue le mouvement d’ensemble : les prises de conscience, les émergences, les innovations, les expériences de vie, les témoignages… Apprenons à reconnaître l’œuvre de l’Esprit…
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Le XXIe siècle du christianisme
Professeur des universités à Sciences Po, Dominique Reynié dirige la Fondation pour l’innovation politique. Il a réuni un ensemble d’experts pour publier un livre : « Le XXIe siècle du christianisme » (Cerf, 2021).
« Après deux millénaires, qu’en est-il de l’Eglise et des Eglises face au retour planétaire du religieux ? Quelles mutations internes le christianisme connaît-il lui-même à l’âge de la globalisation ? La séparation entre le spirituel et le temporel a-t-elle un avenir ?… Catholicisme, protestantisme, orthodoxie, dialogue œcuménique et interreligieux, mais aussi géopolitique, politique, droit, économie, éthique : théologiens, philosophes, historiens, sociologues décryptent ici pourquoi et comment notre héritage dessine notre avenir » (page de couverture).
Réformés.ch interviewe le maitre d’œuvre de cet « ouvrage collectif indispensable » : Dominique Reynié : « L’avenir chrétien et politique de générations désenchantées ». « Quels enjeux pour un christianisme en pleine évolution, dont les bases ont cimenté une démocratie désormais en péril ? ».
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Les violences sexuelles dans l’Église catholique
« Les violences sexuelles dans l’Eglise catholique. France 1950-2020 », c’est le titre du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise catholique (CIASE), rendu public le 5 octobre 2021, présidé par un haut fonctionnaire, Marc Sauvé. Un résumé en est accessible sur internet : https://www.ciase.fr/rapport-final/
Ce rapport, « fruit de deux ans et demi d’auditions, de recherches, de collecte de données », fait apparaître des exactions massives : 216000 mineurs victimes d’agressions sexuelles de la part de clercs, prêtres et diacres, ou religieux entre 1950 et 2020, le nombre des clercs et religieux mis en cause pouvant se situer dans une fourchette allant de 2900 à 3200 sur 115000 recensés sur la période. Une misère terrible se manifeste là. Le constat est accablant.
Ce rapport a donc suscité un grand nombre de réactions, de très nombreux articles, en particulier dans la presse catholique. Nous avons choisi de mentionner ici le commentaire de René Poujol sur son blog : Cath lib : « Rapport Sauvé, entre Une saison en enfer et Voyage au bout de la nuit » : https://www.renepoujol.fr/rapport-sauve-entre-une-saison-en-enfer-et-voyage-au-bout-de-la-nuit/?fbclid=IwAR0kiR4JsmsIc0x6VYKIHULTmE4nPEvIMbyhd3HaGRbla52N29dZ9Y0145I
Sur son blog, René Poujol se définit comme « journaliste, citoyen » et « catho en liberté ». Effectivement, René Poujol a eu une carrière de journaliste à l’hebdomadaire catholique : Le Pèlerin dont il a été directeur de 1999 à 2009. En 2019, il publie un livre : « Catholique en liberté » où il analyse la crise de l’Eglise dans ses dérives « centralisatrices, cléricales et dogmatiques ». Nous apprécions l’engagement de son article où nous percevons un juste ton.
Il n’est pas utile de répéter ici ce qu’on trouvera ailleurs. Voici seulement quelque brèves observation à partir de l’approche de Témoins au cours des deux dernières décennies : mettre en évidence, dans le monde des Eglises, les dysfonctionnements et, en regard, les changements innovants, à partir de l’expérience et des sciences sociales et dans une perspective interconfessionnelle et internationale.
Notons donc d’abord ici la qualité de ce rapport dans sa prise en compte du vécu et son usage des sciences sociales. Si les avertissements des sociologues n’ont pratiquement pas été entendus en leur temps, il se peut que cette fois, une conjonction de forces produisent des effets bénéfiques.
Postchrétienté au Québec
Une opportunité pour la mission de Dieu ![1]
L’École de théologie évangélique du Québec (ÉTEQ) a tenu, du 16 au 18 septembre, à Montréal, un important colloque sur la postchrétienté qui réunit des chercheur. e. s et professeur. e. s venant de quatre pays européens (France, Suisse, Pays-Bas, Royaume-Uni), des États-Unis et du Canada, dont la majorité du Québec. Ces derniers représentaient cinq facultés et institutions de théologie : l’ÉTEQ, la Faculté de théologie et sciences religieuses de l’Université Laval (FTSR), l’Institut de théologie pour la francophonie (ITF), l’Institut d’études religieuses de l’Université de Montréal (IÉR) ainsi que l’Institut d’étude et de recherche théologique en interculturalité, migration et mission (IERTIIMM)[2]. Cette large représentation de théologiens et d’instituts signifie bien l’intérêt que portent les Églises de l’Occident à la question de la postchrétienté. Il faut admettre que cette dernière représente aujourd’hui le contexte socioculturel et politique de toutes les confessions chrétiennes et, de ce fait, ne peut plus être contournée. Comment pouvons-nous comprendre la mission chrétienne et la transmission de la foi au cœur d’une société qui lui a signalé clairement son désintérêt et, encore plus, sa désapprobation ?
Quel avenir pour le christianisme ?
La foi comme option
Selon Hans Joas
Quel est l’avenir du christianisme ? C’est une question qui peut germer dans une Europe sécularisée ? Le sociologue allemand Hans Joas est bien placé pour y répondre. Car, de longue date, il a étudié la thèse de la sécularisation. Et, dans un livre récent, traduit sous le titre : « La foi comme option. Possibilités d’avenir du christianisme » (1), il déploie une recherche internationale, en s’inspirant de deux grands chercheurs, Charles Taylor et Ernst Troeltsch. Hans Joas rejette la thèse de la sécularisation, mais il appelle la foi chrétienne à s’exprimer d’une manière moins impérieuse. Face à une « option séculière » qui est apparue au XVIIIè siècle, et s’est répandue depuis, « les croyants doivent justifier leur foi respective » (p 10). La foi chrétienne ne peut plus s’inscrire dans une religion dominante. Elle devient une « option ». Hans Joas décrit le paysage religieux qui prévaut dans le monde actuel. Dans ce contexte, le christianisme emprunte et explore de nouveaux chemins.
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L’intelligence collective
Une inspiration motrice pour l’avènement d’une société post- capitaliste
Un processus en développement
Avec le changement des modes de communication suscités par le développement d’internet, nous entrons dans une mutation de la société et de l’économie. Les conséquences se manifestent dans tous les domaines. Ainsi, à travers internet, les intelligences humaines sont en situation de pouvoir converger. Au début de ce nouveau siècle, dans son livre : « World philosophie » (1), Pierre Lévy voit là le départ d’une intelligence collective. Quelques années plus tard, en 2004, aux Etats-Unis, paraît un livre de James Surowieki : « The wisdom of crowds » (2), traduit par la suite sous le titre : «La sagesse des foules » (3). Si les foules peuvent s’égarer, il y a aussi une avancée possible dans une prise en compte avisée du collectif. Bien gérée, une expression d’avis multiples peut se révéler beaucoup plus pertinente dans l’observation et la prévision que des expertises isolées. Un groupe d’individus multiples, variés est en mesure de prendre de meilleures décisions et de faire de meilleures prédictions que des individus isolés et même des experts. Certaines conditions doivent être réunies comme la diversité des participants, l’indépendance dans leur expression et un mode efficient d’agrégation des opinions.
La recherche sur l’intelligence collective se poursuit, notamment au MIT (Massachusetts Institute of technology) et elle a mis en évidence des résultats spectaculaires. Dans un livre récent, Emile Servan-Schreiber nous montre « la nouvelle puissance de nos intelligences » en terme marqué : « Supercollectif » (4). Il y a bien « Une force de l’intelligence collective » (5). Et nous en découvrons aujourd’hui toute l’originalité.
Ainsi, « l’intelligence d’un groupe n’est pas d’abord déterminé par le degré d’intelligence de ses membres, mais par la sensibilité aux autres (communication non verbale) et par l’équité du temps de parole qui tient un rôle capital. Les femmes enregistrent dans ce domaine, un score supérieur aux hommes. C’est dans les groupes où le nombre de femmes est le plus représenté que les scores sont les meilleurs » (6). Il y a là une leçon plus générale puisqu’elle met en valeur l’importance de la qualité des relations.
Une vision d’espérance dans un monde en danger
Le nouveau livre de Jürgen Moltmann : « Hope in these troubled times »
Nous avons conscience des multiples menaces auxquelles le monde est confronté aujourd’hui. Mais si le monde est effectivement en péril, la chute n’est pas inéluctable et nous pouvons relever le défi. La vie en nous nous presse de résister. C’est un appel à la mobilisation. Des chemins pour traverser et dépasser la crise nous apparaissent. C’est une cause qui nous dépasse. Nous pouvons y entendre une inspiration divine. C’est là un enjeu théologique.
Au cours des dernières décennies, Jürgen Moltmann nous a appris à discerner et à reconnaître l’œuvre de Dieu dans une dynamique d’espérance. Il l’exprime en ces termes : « L’espérance chrétienne amène dans le présent le futur promis par Dieu et prépare le jour présent à ce futur. Comme Emmanuel Kant l’a dit avec justesse, penser dans la puissance de l’espérance, ce n’est pas être à la remorque de l’actualité, c’est discerner la réalité et éclairer son chemin avec des torches. La catégorie historico-eschatologique est celle du nouveau (« novum ») : l’esprit nouveau, le cœur nouveau, le nouvel être humain, la nouvelle culture, le nouveau chant et, ultimement, la promesse : « Voici, je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21.5) (p VIII).
Jürgen Moltmann vient de publier un livre qui nous aide à affronter les menaces qui abondent dans le monde d’aujourd’hui. Dans sa double version, européenne et américaine, le titre est significatif : « Hope in these troubled times » (L’Espérance en ces temps troublés) et « The Spirit of hope. Theology for a world in peril » (L’Esprit d’espérance. Une théologie pour un monde en péril » (1). C’est dire l’actualité de ce livre.
Le texte en quatrième de couverture exprime parfaitement l’intention de ce livre et nous y reconnaissons l’urgence et la pertinence de cet ouvrage. « Théologien influent, Jürgen Moltmann revient ici au thème qu’il avait puissamment traité dans son œuvre percutante : « La théologie de l’espérance ». Dans le vingt et unième siècle, nous dit-il, l’espérance est défiée par des idéologies et des tendances qui refusent l’espérance et même la vie. La violence terroriste, l’inégalité sociale et économique, et plus spécialement la crise imminente du changement climatique, tout cela engendre un moment culturel empreint d’un profond désespoir. Moltmann nous rappelle que la foi chrétienne a beaucoup à dire en réponse à un monde qui se désespère. « Dans le oui éternel au Dieu vivant, nous affirmons la bonté et le projet en cours de notre fragile humanité. L’amour de Dieu nous donne la force d’aimer la vie et de résister à la culture de la mort ».
Pour un témoignage chrétien dans un monde en mutation
Comprendre et discerner pour agir
Avec Frédéric de Coninck, sociologue et bibliste
Sociologue et bibliste, Frédéric de Coninck vient de publier un livre : « Etre sel de la terre dans un monde en mutation » (1). Comprendre et discerner pour agir, c’est « un appel aux chrétiens du XXIè siècle » à partir d’analyses sociologiques et de méditations évangéliques.
Frédéric de Coninck est bien connu des amis de Témoins. A travers le magazine et sur ce site, nous avons suivi la plupart de ses publications. Dans les années 1990, en joignant sa double compétence de bibliste et de sociologue, il nous a appris à comprendre le sens des textes bibliques dans une trilogie : « La justice et l’abondance » (1997), « La justice et la puissance » (1998), « La justice et la connaissance » (1999), à laquelle vient s’ajouter : « La justice et le pardon » en 2003. Très tôt, en 1997, anticipant en quelque sorte sur ce qui allait devenir son champ principal d’étude au sein du laboratoire : « Ville, mobilité, transports », Frédéric écrit un livre : « Notre territoire, nos appartenances, l’incarnation de l’Evangile dans le tissu urbain d’hier et d’aujourd’hui ».
Galerie juillet 2019
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Une association au service de la petite enfance au Togo
Dans une banlieue de la région parisienne est née, en 2012, l’association « Da m’a dit ». Son objectif est de partager avec l’Afrique les bienfaits de la médecine préventive au service de la mère et du petit enfant en ouvrant au Togo l’équivalent d’un centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI), cette belle institution qui, en France, a vu le jour en 1947.
Pourquoi et comment est née « Da m’a dit » ? Françoise répond à nos questions
1- Tu as participé à la création de « Da m’a dit » en 2012. Dans quel contexte l’association est-elle née ?
Da m’a dit est née sous l’impulsion d’Emilie Jiminiga, une amie que rien, au départ, ne destinait à venir vivre en France. D’origine togolaise elle a fait ses études secondaires au Sénégal et, son bac en poche, a obtenu un poste dans une école maternelle protestante à Dakar. Quand la directrice a vu son « feeling » avec les petits elle lui a proposé de passer le diplôme d’Educatrice de jeunes enfants (EJE) et, grâce à une bourse de l’église protestante, elle a pu venir étudier à Strasbourg. Mais, son diplôme acquis, le mariage l’a retenue en France où, plus tard, elle a été engagée comme EJE dans un centre de PMI en Essonne. Là, Emilie a vu combien la prévention médicale et sanitaire serait bénéfique pour son pays et la conviction de rendre à l’Afrique ce qu’elle avait reçu de Dieu, cette chance d’avoir pu se former en France, s’est alors imposée à elle. Elle avait été bénie par Dieu et voulait, en retour, devenir une source de bénédiction pour d’autres, un canal au service de plus d’humanité. C’est ainsi que pendant 10 ans, elle porté et partagé avec ses collègues, ses amis, sa famille, son église, le rêve d’ouvrir un jour, à sa retraite, un centre de PMI au Togo, son pays.
Poser un regard sur son vécu dans la relation à Dieu
Une expérience singulière
Une interview de Valérie Bitz, formatrice en sciences humaines,
Valérie, tu viens de réaliser un cycle de rencontres autour du thème : « Relation à Dieu et croissance en tant que personne ».
A qui était-ce adressé ?
Dans mon travail de formatrice, et d’accompagnatrice de vie, je rencontre différentes personnes ayant soif de développement personnel, ou de plus d’unité en elle, et parmi elles, des chrétiens qui cherchent l’articulation entre leur référentiel chrétien et leur croissance en tant que personne. Ce parcours s’adressait donc à des chrétiens, pour dynamiser encore plus leur relation à Dieu et qu’elle porte des fruits ! Son originalité est de ne pas aborder à partir de questions de foi, de théologie, (il y a tellement de possibilités en ce sens) mais à partir de l’expérience des personnes !
Une nouvelle forme de témoignage évangélique
L’Escale. Un lieu d’accueil, d’écoute bienveillante et de ressourcement spirituel.
Christian Tanon, après avoir été pasteur en paroisse, au moment de la retraite, s’est engagé dans une nouvelle mission : assurer une présence évangélique en pleine ville dans une forme nouvelle. Aujourd’hui, il anime à Paris un lieu d’accueil, d’écoute bienveillante et de ressourcement spirituel : l’Escale. Christian répond ici à quelques questions en rapport avec son parcours.
CONFIANCE
Qu’elle est cette échelle de Jacob qui donne au croyant la conscience qu’un lien indéfinissable le relie à ce que le texte biblique nomme Dieu, le Ciel… ? Une certitude de l’amour inconditionnel de Dieu, une expérience de guérison, l’aboutissement d’une quête philosophique… ? On pourrait certainement recevoir autant de réponses particulières que de croyants.
Mais quelle est la mienne ?
Bien que conscient de la difficulté à exprimer de façon adéquate une réalité aussi essentielle, intime, et qui se tient toujours au delà des mots, je peux partager que pour moi le point saillant qui fonde ma relation au Père vient de la marque laissée, dès ma rencontre avec l’Evangile, par un verset de l’épître aux Romains (Rom 8. 28) « Nous savons en outre que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment… ».
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Interview de Danièle Hervieu-Léger à propos de son livre : « Vers l’implosion ? »
« Le catholicisme romain serait-il en train de craqueler sous les faillites de sa structure interne ? L’Église catholique pourrait bien se trouver à un moment décisif de son histoire, croient Danièle Hervieu- Léger et Jean-Louis Schlegel, deux éminents sociologues des...
Les français et la Bible
Pour l’Alliance biblique française et la Croix, L’IFOP a interrogé les français sur leur rapport à la Bible ; « Alors que la France connaît un fort déclin de la pratique religieuse depuis ces cinquante dernières années, cette enquête fait apparaître un recul de la...
De la démesure à la sobriété joyeuse
Jalons pour une transformation spirituelle Conférence donnée par Michel Maxime Egger « Cheminer dans la sobriété, c’est une condition sine qua non pour permettre que tous les habitants de la planète, humains et non humains, puissent vivre sur une seule planète… La...
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Pionnières
“L’avenir de l’homme est la femme. Elle est la couleur de son âme”.
Louis Aragon
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Une action associative pour l’agriculture urbaine et la compréhension interreligieuse en Centre-Afrique
De retour en Centre-Afrique après un doctorat autour de la théologie de l’espérance de Jürgen Moltmann, Rodolphe Gozegba anime l’association A9.
Dans un pays vulnérable confronté au défi de la pauvreté, du dérèglement climatique, des conflits politico-religieux, A9 entreprend une action pacifiante selon deux axes particulièrement innovants : le développement d’une agriculture urbaine visant à l’autonomie alimentaire sous forme de jardins potagers dans une grande ville africaine, et la mise en œuvre d’une formation en vue de la compréhension interreligieuse et interculturelle en partenariat avec l’université de Bangui.
Les bienfaits et les fruits d’une spiritualité plus ouverte et inclusive des pratiques traditionnelles
Suite à l’intérêt qu’a suscité au cours de l’été l’article de Pierre LeBel sur la théologie autochtone au Canada et les déplacements qu’elle propose, Témoins a décidé d’offrir un webinaire sur ce thème avec Pierre LeBel et ses deux invités.
La chrétienté ayant participé à la colonisation des territoires et des peuples dans les Amériques, l’Afrique, en Asie et en Océanie, il s’ensuit que la postchrétienté participe à la décolonisation des territoires et des peuples autochtones au Canada et ailleurs dans le monde. Que nous proposent les théologiens et les croyants autochtones afin que la foi chrétienne soit véritablement libératrice ? Notre webinaire portera sur le Québec afin de voir comment ses enjeux se réalisent sur le terrain.
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