EDITO
Appelés à voir en avant
Dans ce monde en plein bouleversement, nous sommes saisis par les cris des victimes d’une fureur guerrière, inquiets face à l’ampleur des dégâts que l’humanité a provoqués dans les équilibres naturels, déconcertés par un manque croissant de repères. En d’autres temps, bien d’autre maux ont affligé l’humanité. Et c‘est pourquoi les visions d’espérance qui sont apparues alors, continuent à nous éclairer aujourd’hui.
Ainsi le message biblique s’adresse à nous aujourd’hui avec une particulière pertinence. Nous sommes appelés à prendre conscience du rapport entre nos actes et leurs effets et à écouter l’inspiration divine pour changer nos comportements et entrer dans une dynamique d’espérance. Appelés à regarder autrement, à regarder en avant.
Regarder autrement, c’est aussi ne pas être fascinés par le mal, mais reconnaitre l’œuvre incessante de création et de libération de notre Dieu, communion d’amour et puissance de vie. L’humanité est appelée à participer à cette œuvre. Cet appel s’adresse tout particulièrement aux chrétiens dans la foi en Christ mort et ressuscité, en Christ libérateur et en l’inspiration de l’Esprit.
Aujourd’hui, dans la prise de conscience écologique comme dans la globalisation du monde, notre horizon s’élargit. Nous ne sommes pas seulement citoyens des cieux, nous sommes aussi citoyens de la terre. Dans une récente rencontre de Témoins, nous avons évoqué une nouvelle devise : « Pour une expression citoyenne de la foi. ».
La vie de Pascal Colin, fondateur de Témoins, mais aussi acteur social et élu local, est marquée, entre autres, par un engagement citoyen. Rédacteur de « l’édito » de Témoins pendant des années, il reprend aujourd’hui une participation que nous accueillons avec reconnaissance. Et il nous fait part d’évènements citoyens dans le regard d’« un ailleurs qui nous dépasse ».
De même, dans un monde où nous sommes de plus en plus reliés et ou l’ancien vocable militant « citoyen du monde » peut à nouveau être entendu, on mesure les désastres engendrés par la peur de l’autre, l’égoïsme des privilégiés et la volonté de puissance de pouvoirs guerriers. Il est important que Guy Aurenche, bien au fait des ces réalités à travers les responsabilités associatives qu’il a exercées, vienne nous rappeler l’importance du respect et de l’accueil de l’étranger. C’est un thème éminemment biblique. A l’heure où des populations souffrent de la violence des armes, à l’instar d’une militance pour la paix, l’accueil de l’étranger est une exigence pour les hommes de bonne volonté.
Dans un monde en mutation, et disent certains, en métamorphose, on ne peut demeurer immobile. Or, en regard, on constate l’intensité des replis identitaires ou la puissance des immobilismes. Dans ce contexte, nous sommes appelés plus que jamais à l’innovation. Cette innovation est nécessaire dans tous les domaines. Elle est indispensable dans des Églises souvent engoncées dans leurs traditions et en complet déphasage par rapport à la société et à la culture ambiante. C’est pourquoi, dès sa création, Témoins s’est engagée dans une recherche sur l’évolution culturelle et une promotion de l’innovation par la recherche et par la diffusion de l’information. Nous avons fait connaitre les avancées de l’Église émergente.
Vous souhaitez recevoir la prochaine newsletter de Témoins
Inscrivez-vous ci-dessous !
Panorama de presse – Hiver 2024
__________________
Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
Taizé, village du monde
« Taizé, village monde », c’est le titre d’un film documentaire récent sorti...
Le Groupe des Dombes publie un nouvel ouvrage aux éditions du Cerf
« De toutes les nations… ». Pour la catholicité des Églises ». Or le Groupe...
Rencontre entre deux hommes d’église en commune ouverture
Samuel Amedro et Jean-Paul Vesco Suscité par l’éditrice des éditions Labor et...
Une nouvelle étape du synode de l’Église catholique
« Synode… une révolution en marche… lente ? ». Lorsque nous cherchons à nous...
Le synode vu par Christoph Theobald
L’avancée d’une culture du dialogue Christoph Theobald, théologien jésuite, a...
Un point de vue de la sociologue Danièle Hervieu-Léger
« François, l’utopie d’une Église universelle au risque d’un schisme ». Dans...
Le discours du pape François face à la mer Méditerranée en hommage aux migrants
Face à la mer Méditerranée et en présence de personnalités civiles et...
Laudate Deum. Louez Dieu.
Adresse à toutes les personnes de bonne volonté sur la crise climatique...
L’E-église, faire communauté sur le Web
Depuis le début du siècle, particulièrement dans les pays anglophones, des...
Rubriques
__________________
EDITO
Appelés à voir en avant
Dans ce monde en plein bouleversement, nous sommes saisis par les cris des victimes d’une fureur guerrière, inquiets face à l’ampleur des dégâts que l’humanité a provoqué dans les équilibres naturels, déconcertés par un manque croissant de repères. En d’autres temps, bien d’autre maux ont affligé l’humanité. Et c‘est pourquoi les visions d’espérance qui sont apparues alors, continuent à nous éclairer aujourd’hui.
Ainsi le message biblique s’adresse à nous aujourd’hui avec une particulière pertinence. Nous sommes appelés à prendre conscience du rapport entre nos actes et leurs effets et à écouter l’inspiration divine pour changer nos comportements et entrer dans une dynamique d’espérance. Appelés à regarder autrement, à regarder en avant.
Vous souhaitez recevoir la prochaine newsletter de Témoins
Inscrivez-vous ci-dessous !
La fin de la chrétienté
Selon Chantal Delsol
Lorsque nous nous interrogeons sur la place du christianisme à notre époque dans les pays occidentaux, notre réflexion s’opère en termes historiques, nous envisageons la situation actuelle en terme de post-chrétienté. La société n’est plus comme autrefois encadrée par la religion chrétienne en terme d’institutions et de doctrines. Effectivement, les sociologues envisagent notre époque en terme de post-chrétienté. Et de nombreux théologiens en tirent les conséquences et esquissent un nouvel horizon (1). Philosophe et écrivaine, universitaire, Chantal Delsol vient d’écrire un livre : « La fin de la Chrétienté » (2).
Mais à partir de quand et dans quelles conditions, la chrétienté a-t-elle commencé ? Et quelles en ont été les caractéristiques ? De fait, la chrétienté est une civilisation qui a pris naissance lors de l’adoption de la religion chrétienne par l’empire romain au quatrième siècle. La religion chrétienne devient une religion d’état. Dans la chrétienté, la religion chrétienne se diffuse dans les sociétés et les imprègne dans un ordre hiérarchique où pouvoir religieux et pouvoir politique s’adossent. Pendant des siècles, la chrétienté va être une réalité souveraine. Cependant, au cours des derniers siècles, et tout particulièrement à partir du XVIIIe, l’hégémonie religieuse est remise en cause et, particulièrement, la tutelle de l’Eglise catholique. Celle-ci était la forme la plus aboutie de la structuration qui s’est imposée dans la chrétienté.
L’œuvre de Jürgen Moltmann : Une ressource et une inspiration pour la pensée théologique africaine
« L’espérance et le Dieu crucifié. La réception de l’œuvre de Jürgen Moltmann dans la théologie francophone », par Rodolphe Gozegba- de-Bombèmbè
En décembre 2021, vient de paraître aux Editions l’Harmattan, un livre intitulé : « L’espérance et le Dieu crucifié. La réception de l’œuvre de Jürgen Moltmann dans la théologie francophone » (1). C’est la publication de la thèse soutenue il y a un an, le 10 décembre 2020, à l’Institut Protestant de théologie, par Rodolphe Gozegba-de-Bombèmbè (2).
A plusieurs reprises et notamment sur ce site, Rodolphe Gozegba s’est exprimé sur son parcours, comment, dans les troubles traversés par son pays, la Centre-Afrique, il a trouvé une espérance, porteuse de soutien et de réconfort, dans la découverte de l’œuvre de Moltmann et comment il est donc venu en France pour étudier son œuvre (3).
Saint-Merry hors-les-murs
De commencements en recommencements.
Il y avait, au centre de Paris, une église accueillante et innovante. Le centre pastoral Saint-Merry y a été dissous par une décision arbitraire et autoritaire de l’archevêque de Paris, le 1er mars 2021. Dans sa légitimité morale et spirituelle, la communauté de Saint-Merry a résisté et se manifeste aujourd’hui en terme de Saint-Merry hors-les-murs. Guy Aurenche, une personnalité représentative (1), publie aujourd’hui, à ce sujet, un livre intitulé : « Et vous m’avez accueilli. Contributions à une Eglise vivante » (2). Ce livre est un ouvrage collectif qui rend compte de l’expérience du Centre Pastoral Saint-Merry en présentant ses différents aspects éclairés par des commentaires de théologiens et d’acteurs. Chaque chapitre est ouvert par des citations extraites de centaines de témoignages reçus en soutien de Saint-Merry.
Lorsque l’étude des organisations vient éclairer le déclin du catholicisme paroissial en France
La revue Etudes, d’inspiration jésuite, vient de publier un article de Benoit Pigé : « Repenser la gouvernance des paroisses ». (1). L’auteur aborde cette question à partir de sa compétence dans le domaine de la gestion des organisations. C’est un point de vue complémentaire par rapport à l’approche sociologique particulièrement éloquente en ce domaine. Il y a déjà vingt ans, dans un livre magistral : « Le pèlerin et le converti , la sociologue Danièle Hervieu-Léger annonçait la fin de la « civilisation paroissiale » et en analysait les ressorts. L’individualisation croissante venait battre en brèche une organisation impériale. C’était l’affirmation de « l’autonomie croyante » (2). Aujourd’hui, la crise de l’institution catholique est avérée et se traduit par le recul marquant de l’affiliation (3). Dans cette conjoncture, Benoit Pigé interpelle l’institution catholique à travers un article inspirée de l’étude des organisations.
Lire ou relire les derniers articles de la catégorie Recherche et innovation
.
Marina Silva : Une figure évangélique, ministre de l’environnement au Brésil
Marina Silva a grandi dans une famille pauvre et nombreuse au sein d’une communauté de récoltants de caoutchouc en Amazonie. Elle parvient à faire des études et elle devient enseignante. Femme politique, elle sera candidate aux élections présidentielles du Brésil en...
Lytta Basset, pionnière de l’accompagnement spirituel
On sait combien il y a aujourd’hui une prise de conscience de besoins de transformation dans un registre psychologique. Et, par ailleurs, certains demandent à être conseillés dans leurs choix de vie. Sur le plan religieux, il y a eu dans le passé des requêtes de...
Lire ou relire les derniers articles de la catégorie Actualité
Pionnières
“L’avenir de l’homme est la femme. Elle est la couleur de son âme”.
Louis Aragon
Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
L’espérance en mouvement
Affronter la menace environnementale et climatique pour une nouvelle civilisation écologique. Joanna Macy, Chris Johnstone Michel, Maxime Egger, par Jean Hassenforder
Les éditions Labor et Fides nous offre une collection dédiée à la question écologique. « Les études des scientifiques convergent. La civilisation industrielle basée sur la consommation industrielle des ressources entame désormais une confrontation ultime avec les limites du système terre dont elle dépend. Les dérèglements et dégradations en cours provoquent des dommages et catastrophes naturelles de plus en plus graves et des souffrances intolérables à un nombre croissant d’êtres humains. La collection « Fondations écologiques » dirigée par Philippe Roch et Michel Maxime Egger, propose des ouvrages cherchant à dégager les concepts, les valeurs et les moyens propres à fonder une civilisation respectueuse des limites écologiques d’un côté, et de la diversité des aptitudes et des aspirations humaines de l’autre » ( p 4).
En 2018, est paru dans cette collection, un livre de deux personnalités écologiques anglophones : Joanna Macy et Chris Johnstone : « L’Espérance en mouvement. Comment faire face au triste état de notre monde sans devenir fou » (1). Ce livre est préfacé par Michel Maxime Egger, un pionnier francophone de l’écospiritualité et de l’écopsychologie (2). En suivant cette préface (au thème repris dans une vidéo) (3), nous entrerons dans la perspective de la transition écologique et nous apprécierons l’appel de ce livre dans toute son originalité.
L’Afrique face au réchauffement climatique : Bossongo
Un village centrafricain de la grande forêt équatoriale face au réchauffement. Témoignage de Rodolph Gozegba
Je m’appelle Rodolphe Gozegba de Bombémbé et suis originaire de la République Centrafricaine. J’ai été élevé à Bangui mais ai eu la chance de passer toutes mes vacances scolaires dans le village natal de ma mère qui se situe à 45 kilomètres au sud de la capitale dans ce que nous appelons communément la grande forêt (jungle ou forêt vierge pour les Européens).
Ce village porte le nom de Bossongo et me tient particulièrement à cœur.
Mon activité professionnelle m’a longtemps tenu éloigné de mon pays. J’y retournais bien de temps en temps mais la période réduite de mon séjour me cantonnait à la capitale où résidait la majorité de ma famille. Bossongo restait cependant dans mon cœur et parfois se rappelait à moi par des images de verdure, de sérénité, de grande forêt dense regorgeant de richesses de toutes sortes, de joyeux gazouillis d’oiseaux de toutes espèces, d’une végétation luxuriante de fleurs et de plantes de toutes hauteurs. Les habitants m’apparaissaient souriants et pleins de joie de vivre. Je me souvenais aussi de mes camarades exubérants, des fêtes sans fin des samedis soirs où tous les habitants dansaient gaiement au son des tam-tam et tambourins ainsi que des longues veillées animées par les anciens du village qui racontaient des contes qu’eux même avaient appris de leurs ancêtres à des enfants et des adultes captivés par leurs récits.
Éveiller l’aurore !
Guy Aurenche a relu le livre du rabbin Haïm Korsia, Réinventer les aurores. Il en tire une leçon pour notre pays.
Quoi de plus fascinant que l’aurore ? Comme l’horizon, je ne peux jamais la posséder. L’aurore est mouvement, marche dans l’obscurité vers la lumière. Dès que je veux saisir l’un de ses éclats, elle est déjà devenue autre. De même l’horizon se dérobe devant notre désir. Il suggère la confiance comme ce que vécut le peuple hébreu sortant d’Égypte et marchant longuement « vers le pays que « Je » vous donnerai ». C’est bien ce « Je » qui entraîne, malgré la nuit. Ce n’est pas moi qui fixe le point d’arrivée … même si je le fais souvent pour me rassurer. Nous voici invités à faire de notre vie un mouvement vers… l’aurore, vers « Celui qui est Présent dans la nuit » de Noël.
Ecologie en Centre-Afrique
Interview de Rodolphe GOZEGBA
- Rodolphe, peux-tu nous rappeler le parcours qui t’a conduit à préparer un doctorat de théologie à travers une thèse sur la réception de la théologie de Jürgen Moltmann dans l’espace francophone?
Comme vous le savez, je suis Centrafricain. Durant les années 2012 à 2018, mon pays a connu une guerre civile qui a entrainé d’énormes souffrances parmi la population et beaucoup de pertes humaines; 14 groupes armés rebelles à prédominance musulmane avaient formé une coalition nommée Séléka. Le 24 mars 2013, ils ont lancé un violent coup d’État qui a renversé le président François Bozizé. Des arrestations politiques, des tortures et des disparitions inquiétantes sont devenues fréquentes et systématiques. Durant cette période, j’ai vu des actes ignobles à Bangui. J’ai vu des gens abattus à bout portant et mutilés par des coups de machette. Des églises et des mosquées ont été incendiées, des membres de différentes confessions religieuses ont été torturés et brûlés vifs sur les places publiques.
J’avais alors 27 ans et étais étudiant à la faculté de théologie évangélique de Bangui. J’étais au désespoir devant les évènements qui se déroulaient parfois sous mes yeux. Je ne voyais pas d’issue et souffrais de la souffrance de la population. Tout optimisme m’avait quitté.
Je me plongeais dans les livres pour trouver des réponses à mes questions. Je lisais Les Évangiles et surtout les Lettres de l’apôtre Paul, qui parlent de consolation, qui encouragent les chrétiens à résister, à tenir bon dans les moments difficiles, dans les épreuves, rappelant que ces dernières rendent notre foi plus forte.
Lire ou relire les articles de la catégorie Culture et Société
.
Anne Soupa : le renouveau de l’Église passe aussi par les femmes
Anne Soupa est bien connue pour son action militante en vue d’une réforme de l’Eglise catholique. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, elle poursuivra ensuite des études à l’Institut de pastorale et d’études religieuses de Lyon où elle obtient une...
Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
TRANSCENDARTS – Blog et dialogue
Interview de Pierre LeBel
- Peux-tu, PIERRE, te présenter en quelques mots aux lecteurs de Témoins ?
Je suis Québécois, marié à Alice depuis 45 ans. Nous avons 3 enfants, tous mariés, et 5 petits-enfants. J’ai été le fondateur et directeur du centre de Jeunesse en Mission (JEM) à Montréal de 1986 à 2019. Je suis l’un des anciens de JEM Canada et l’un des responsables pour le réseau des centres de JEM dans les villes d’Amérique du Nord. Depuis ma conversion en 1973, à 21 ans, je me sens appelé à rendre l’Évangile accessible et pertinent pour la génération actuelle. Mon souci est de contribuer à l’interprétation de l’Évangile au cœur de notre société devenue postchrétienne.
- Selon quelle intention et dans quel but as-tu créé l’espace de conversation spirituelle et théologique sur Facebook : TranscendArts ?
À l’origine, j’ai créé TranscendArts, blogue et dialogue, afin de faire connaître un cours d’introduction à la spiritualité chrétienne que j’offrais depuis quelques années déjà. Celui-ci a donné naissance à mon livre, Imago Dei, devenir pleinement humain. J’ai rapidement commencé à publier de courts textes afin d’aider les chrétiens des églises évangéliques en particulier à mieux comprendre et être témoins de la foi dans le contexte de la laïcité récente du Québec. J’ai aussi fait connaître des auteurs, des livres, des articles de journaux et des évènements que je considérais comme étant pertinent pour ce qui est de la foi en lien avec la culture. À cet effet, j’ai pu contribuer au lancement du film de Guillaume Tremblay, L’Heureux naufrage (2014), ainsi que faire la promotion d’une série de conférences que nous avions organisées dans un bistrot en relation avec des thèmes clés du film. Parmi nos invités, nous étions heureux d’avoir Frédéric Lenoir qui a aussi été invité à l’émission de télévision la plus regardée au Québec, Tout le monde en parle, où il a fait un exposé éblouissant de l’Évangile. Le groupe FB est public et donc visible au grand public.
Les églises avant et après le confinement
Rodolphe GOZEGBA
Je viens d’un continent, d’un pays (la Centrafrique) marqué par les souffrances: la guerre qui touche les plus innocents, les maladies, tel le paludisme, qui déciment les familles, la pauvreté qui supprime tout espoir… J’y ai supporté beaucoup d’épreuves. Habitué à côtoyer la douleur, j’ai vu beaucoup de personnes mourir autour de moi, sans raison…
Quand la crise sanitaire a éclaté, je n’ai pas vraiment été déstabilisé, même si je compatissais avec les familles touchées, mais une chose m’a fait beaucoup réfléchir et m’a marqué : le confinement. Déjà le mot en lui-même : enfermement ! Et sa dimension : le monde a été confiné ! Je n’aurais jamais imaginé que cela puisse arriver ! Mais je n’ai pas encore trouvé d’explication à cet évènement.
Sur le plan existentiel, j’ai compris ce qui s’est passé : un virus appelé Covid-19 a fait son entrée en Europe en provenance de Chine. J’ai lu les journaux, regardé les émissions télévisées. Tous ne sont pas d’accord entre eux, mais un fait est qu’un microscopique virus a causé une pandémie.
Et sur le plan spirituel, je n’ai pas de réponse ; je cherche encore, car je ne veux pas tirer de conséquences théologiques trop hâtives sur cela.
J’écris l’histoire avec Dieu…
Marie Reine Caselani
C’est en promenant mon chien ce matin, l’esprit vagabond, que j’ai réalisé l’extraordinaire ! J’écris l’histoire avec Dieu !
Le saviez-vous ? chacun d’entre nous écrit l’histoire avec Dieu.
Vous qui me lisez, êtes en train de créer l’histoire avec Dieu.
Quelle belle perspective, mais quelle lourde responsabilité que voilà !
C’est bien Moltmann qui a développé cette idée force.
Pour lui, l’histoire ne concerne pas seulement le passé comme nous le confirmerait un dictionnaire, mais aussi le présent et le futur.
Dieu est avec l’Homme depuis toujours et pour toujours. Il est Dieu de promesse : depuis que l’Homme sait écouter, Dieu lui répète qu’Il est à côté de lui tous les jours de sa vie et qu’Il veut le guider vers le Royaume des cieux.
Il l’a dit par les prophètes. Il l’a dit par Jésus, son fils unique qu’Il a envoyé sur terre pour nous interpeler et nous sauver.
Sauver la beauté du monde
Enthousiasme de la beauté. Enthousiasme de la vie
Un nouveau livre de Jean-Claude Guillebaud
« Sauver la bonté du monde » (1), c’est le titre d’un nouveau livre de Jean-Claude Guillebaud. Nous savons aujourd’hui combien la nature et l’humanité sont conjointement menacées par les désordres engendrés par les excès humains. Le milieu urbain s’est éloigné de la nature. Les équilibres naturels sont déréglés. La pollution défigure les paysages. Allons-nous perdre de vue la beauté de la nature ? Nous les humains, nous participons au monde vivant. Si nous nous reconnaissons dans le mouvement de la création, nous percevons l’harmonie du monde, nous sommes mus et transportés par sa beauté. Alors, oui, si quelque part, cette beauté là est menacée, notre premier devoir, c’est de proclamer combien elle nous est précieuse, indispensable. Ensuite nous pourrons la défendre. C’est dans cet esprit que nous entendons l’appel de Jean-Claude Guillebaud : Sauver la beauté du monde.
Certes, pour sauver la planète du désastre, conjurer la fin du monde, « une énorme machinerie diplomatique et scientifique est au travail » (p 15). Et, on le sait, il est nécessaire d’accélérer le mouvement. Une grande mobilisation est en train de se mettre en route. Cependant, si la peur vient nous avertir, elle n’est pas à même de nous entrainer positivement. Alors, Jean-Claude Guillebaud est à même de nous le rappeler : « Si l’on veut mobiliser les terriens, il faut partir de l’émerveillement. Serait-ce naïf ? Bien sur que non. C’est un Eveil » (p 17). L’émerveillement, ce n’est pas un concept. C’est une expérience. L’auteur sait nous en parler dans un mouvement d’enthousiasme. « Chaque émerveillement me remet debout sur mes jambes, heureux d’être vivant. La beauté fait lever en nous tous une exaltation ravie qui ressemble au bonheur. Et, qu’on ne s’y trompe pas. Beaucoup de savants, parmi les plus grands, ont parlé de ces moments radieux. Oui d’abord s’émerveiller. C’est sur cet émerveillement continuel qu’il fait tabler si l’on veut sauver la beauté du monde… » (p 18-19).
Lire ou relire les derniers articles de la catégorie Vie et spiritualité
Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
Vous souhaitez recevoir la prochaine newsletter de Témoins
Inscrivez-vous ci-dessous !
Rubriques
__________________
La fin de la chrétienté
Selon Chantal Delsol
Lorsque nous nous interrogeons sur la place du christianisme à notre époque dans les pays occidentaux, notre réflexion s’opère en termes historiques, nous envisageons la situation actuelle en terme de post-chrétienté. La société n’est plus comme autrefois encadrée par la religion chrétienne en terme d’institutions et de doctrines. Effectivement, les sociologues envisagent notre époque en terme de post-chrétienté. Et de nombreux théologiens en tirent les conséquences et esquissent un nouvel horizon (1). Philosophe et écrivaine, universitaire, Chantal Delsol vient d’écrire un livre : « La fin de la Chrétienté » (2).
Mais à partir de quand et dans quelles conditions, la chrétienté a-t-elle commencé ? Et quelles en ont été les caractéristiques ? De fait, la chrétienté est une civilisation qui a pris naissance lors de l’adoption de la religion chrétienne par l’empire romain au quatrième siècle. La religion chrétienne devient une religion d’état. Dans la chrétienté, la religion chrétienne se diffuse dans les sociétés et les imprègne dans un ordre hiérarchique où pouvoir religieux et pouvoir politique s’adossent. Pendant des siècles, la chrétienté va être une réalité souveraine. Cependant, au cours des derniers siècles, et tout particulièrement à partir du XVIIIe, l’hégémonie religieuse est remise en cause et, particulièrement, la tutelle de l’Eglise catholique. Celle-ci était la forme la plus aboutie de la structuration qui s’est imposée dans la chrétienté.
L’œuvre de Jürgen Moltmann : Une ressource et une inspiration pour la pensée théologique africaine
« L’espérance et le Dieu crucifié. La réception de l’œuvre de Jürgen Moltmann dans la théologie francophone », par Rodolphe Gozegba- de-Bombèmbè
En décembre 2021, vient de paraître aux Editions l’Harmattan, un livre intitulé : « L’espérance et le Dieu crucifié. La réception de l’œuvre de Jürgen Moltmann dans la théologie francophone » (1). C’est la publication de la thèse soutenue il y a un an, le 10 décembre 2020, à l’Institut Protestant de théologie, par Rodolphe Gozegba-de-Bombèmbè (2).
A plusieurs reprises et notamment sur ce site, Rodolphe Gozegba s’est exprimé sur son parcours, comment, dans les troubles traversés par son pays, la Centre-Afrique, il a trouvé une espérance, porteuse de soutien et de réconfort, dans la découverte de l’œuvre de Moltmann et comment il est donc venu en France pour étudier son œuvre (3).
Saint-Merry hors-les-murs
De commencements en recommencements.
Il y avait, au centre de Paris, une église accueillante et innovante. Le centre pastoral Saint-Merry y a été dissous par une décision arbitraire et autoritaire de l’archevêque de Paris, le 1er mars 2021. Dans sa légitimité morale et spirituelle, la communauté de Saint-Merry a résisté et se manifeste aujourd’hui en terme de Saint-Merry hors-les-murs. Guy Aurenche, une personnalité représentative (1), publie aujourd’hui, à ce sujet, un livre intitulé : « Et vous m’avez accueilli. Contributions à une Eglise vivante » (2). Ce livre est un ouvrage collectif qui rend compte de l’expérience du Centre Pastoral Saint-Merry en présentant ses différents aspects éclairés par des commentaires de théologiens et d’acteurs. Chaque chapitre est ouvert par des citations extraites de centaines de témoignages reçus en soutien de Saint-Merry.
Lorsque l’étude des organisations vient éclairer le déclin du catholicisme paroissial en France
La revue Etudes, d’inspiration jésuite, vient de publier un article de Benoit Pigé : « Repenser la gouvernance des paroisses ». (1). L’auteur aborde cette question à partir de sa compétence dans le domaine de la gestion des organisations. C’est un point de vue complémentaire par rapport à l’approche sociologique particulièrement éloquente en ce domaine. Il y a déjà vingt ans, dans un livre magistral : « Le pèlerin et le converti , la sociologue Danièle Hervieu-Léger annonçait la fin de la « civilisation paroissiale » et en analysait les ressorts. L’individualisation croissante venait battre en brèche une organisation impériale. C’était l’affirmation de « l’autonomie croyante » (2). Aujourd’hui, la crise de l’institution catholique est avérée et se traduit par le recul marquant de l’affiliation (3). Dans cette conjoncture, Benoit Pigé interpelle l’institution catholique à travers un article inspirée de l’étude des organisations.
Lire ou relire les derniers articles de la catégorie Recherche et innovation
.
L’espérance en mouvement
Affronter la menace environnementale et climatique pour une nouvelle civilisation écologique. Joanna Macy, Chris Johnstone Michel, Maxime Egger, par Jean Hassenforder
Les éditions Labor et Fides nous offre une collection dédiée à la question écologique. « Les études des scientifiques convergent. La civilisation industrielle basée sur la consommation industrielle des ressources entame désormais une confrontation ultime avec les limites du système terre dont elle dépend. Les dérèglements et dégradations en cours provoquent des dommages et catastrophes naturelles de plus en plus graves et des souffrances intolérables à un nombre croissant d’êtres humains. La collection « Fondations écologiques » dirigée par Philippe Roch et Michel Maxime Egger, propose des ouvrages cherchant à dégager les concepts, les valeurs et les moyens propres à fonder une civilisation respectueuse des limites écologiques d’un côté, et de la diversité des aptitudes et des aspirations humaines de l’autre » ( p 4).
En 2018, est paru dans cette collection, un livre de deux personnalités écologiques anglophones : Joanna Macy et Chris Johnstone : « L’Espérance en mouvement. Comment faire face au triste état de notre monde sans devenir fou » (1). Ce livre est préfacé par Michel Maxime Egger, un pionnier francophone de l’écospiritualité et de l’écopsychologie (2). En suivant cette préface (au thème repris dans une vidéo) (3), nous entrerons dans la perspective de la transition écologique et nous apprécierons l’appel de ce livre dans toute son originalité.
L’Afrique face au réchauffement climatique : Bossongo
Un village centrafricain de la grande forêt équatoriale face au réchauffement. Témoignage de Rodolph Gozegba
Je m’appelle Rodolphe Gozegba de Bombémbé et suis originaire de la République Centrafricaine. J’ai été élevé à Bangui mais ai eu la chance de passer toutes mes vacances scolaires dans le village natal de ma mère qui se situe à 45 kilomètres au sud de la capitale dans ce que nous appelons communément la grande forêt (jungle ou forêt vierge pour les Européens).
Ce village porte le nom de Bossongo et me tient particulièrement à cœur.
Mon activité professionnelle m’a longtemps tenu éloigné de mon pays. J’y retournais bien de temps en temps mais la période réduite de mon séjour me cantonnait à la capitale où résidait la majorité de ma famille. Bossongo restait cependant dans mon cœur et parfois se rappelait à moi par des images de verdure, de sérénité, de grande forêt dense regorgeant de richesses de toutes sortes, de joyeux gazouillis d’oiseaux de toutes espèces, d’une végétation luxuriante de fleurs et de plantes de toutes hauteurs. Les habitants m’apparaissaient souriants et pleins de joie de vivre. Je me souvenais aussi de mes camarades exubérants, des fêtes sans fin des samedis soirs où tous les habitants dansaient gaiement au son des tam-tam et tambourins ainsi que des longues veillées animées par les anciens du village qui racontaient des contes qu’eux même avaient appris de leurs ancêtres à des enfants et des adultes captivés par leurs récits.
Éveiller l’aurore !
Guy Aurenche a relu le livre du rabbin Haïm Korsia, Réinventer les aurores. Il en tire une leçon pour notre pays.
Quoi de plus fascinant que l’aurore ? Comme l’horizon, je ne peux jamais la posséder. L’aurore est mouvement, marche dans l’obscurité vers la lumière. Dès que je veux saisir l’un de ses éclats, elle est déjà devenue autre. De même l’horizon se dérobe devant notre désir. Il suggère la confiance comme ce que vécut le peuple hébreu sortant d’Égypte et marchant longuement « vers le pays que « Je » vous donnerai ». C’est bien ce « Je » qui entraîne, malgré la nuit. Ce n’est pas moi qui fixe le point d’arrivée … même si je le fais souvent pour me rassurer. Nous voici invités à faire de notre vie un mouvement vers… l’aurore, vers « Celui qui est Présent dans la nuit » de Noël.
Ecologie en Centre-Afrique
Interview de Rodolphe GOZEGBA
- Rodolphe, peux-tu nous rappeler le parcours qui t’a conduit à préparer un doctorat de théologie à travers une thèse sur la réception de la théologie de Jürgen Moltmann dans l’espace francophone?
Comme vous le savez, je suis Centrafricain. Durant les années 2012 à 2018, mon pays a connu une guerre civile qui a entrainé d’énormes souffrances parmi la population et beaucoup de pertes humaines; 14 groupes armés rebelles à prédominance musulmane avaient formé une coalition nommée Séléka. Le 24 mars 2013, ils ont lancé un violent coup d’État qui a renversé le président François Bozizé. Des arrestations politiques, des tortures et des disparitions inquiétantes sont devenues fréquentes et systématiques. Durant cette période, j’ai vu des actes ignobles à Bangui. J’ai vu des gens abattus à bout portant et mutilés par des coups de machette. Des églises et des mosquées ont été incendiées, des membres de différentes confessions religieuses ont été torturés et brûlés vifs sur les places publiques.
J’avais alors 27 ans et étais étudiant à la faculté de théologie évangélique de Bangui. J’étais au désespoir devant les évènements qui se déroulaient parfois sous mes yeux. Je ne voyais pas d’issue et souffrais de la souffrance de la population. Tout optimisme m’avait quitté.
Je me plongeais dans les livres pour trouver des réponses à mes questions. Je lisais Les Évangiles et surtout les Lettres de l’apôtre Paul, qui parlent de consolation, qui encouragent les chrétiens à résister, à tenir bon dans les moments difficiles, dans les épreuves, rappelant que ces dernières rendent notre foi plus forte.
Lire ou relire les articles de la catégorie Culture et Société
.
TRANSCENDARTS – Blog et dialogue
Interview de Pierre LeBel
- Peux-tu, PIERRE, te présenter en quelques mots aux lecteurs de Témoins ?
Je suis Québécois, marié à Alice depuis 45 ans. Nous avons 3 enfants, tous mariés, et 5 petits-enfants. J’ai été le fondateur et directeur du centre de Jeunesse en Mission (JEM) à Montréal de 1986 à 2019. Je suis l’un des anciens de JEM Canada et l’un des responsables pour le réseau des centres de JEM dans les villes d’Amérique du Nord. Depuis ma conversion en 1973, à 21 ans, je me sens appelé à rendre l’Évangile accessible et pertinent pour la génération actuelle. Mon souci est de contribuer à l’interprétation de l’Évangile au cœur de notre société devenue postchrétienne.
- Selon quelle intention et dans quel but as-tu créé l’espace de conversation spirituelle et théologique sur Facebook : TranscendArts ?
À l’origine, j’ai créé TranscendArts, blogue et dialogue, afin de faire connaître un cours d’introduction à la spiritualité chrétienne que j’offrais depuis quelques années déjà. Celui-ci a donné naissance à mon livre, Imago Dei, devenir pleinement humain. J’ai rapidement commencé à publier de courts textes afin d’aider les chrétiens des églises évangéliques en particulier à mieux comprendre et être témoins de la foi dans le contexte de la laïcité récente du Québec. J’ai aussi fait connaître des auteurs, des livres, des articles de journaux et des évènements que je considérais comme étant pertinent pour ce qui est de la foi en lien avec la culture. À cet effet, j’ai pu contribuer au lancement du film de Guillaume Tremblay, L’Heureux naufrage (2014), ainsi que faire la promotion d’une série de conférences que nous avions organisées dans un bistrot en relation avec des thèmes clés du film. Parmi nos invités, nous étions heureux d’avoir Frédéric Lenoir qui a aussi été invité à l’émission de télévision la plus regardée au Québec, Tout le monde en parle, où il a fait un exposé éblouissant de l’Évangile. Le groupe FB est public et donc visible au grand public.
Les églises avant et après le confinement
Rodolphe GOZEGBA
Je viens d’un continent, d’un pays (la Centrafrique) marqué par les souffrances: la guerre qui touche les plus innocents, les maladies, tel le paludisme, qui déciment les familles, la pauvreté qui supprime tout espoir… J’y ai supporté beaucoup d’épreuves. Habitué à côtoyer la douleur, j’ai vu beaucoup de personnes mourir autour de moi, sans raison…
Quand la crise sanitaire a éclaté, je n’ai pas vraiment été déstabilisé, même si je compatissais avec les familles touchées, mais une chose m’a fait beaucoup réfléchir et m’a marqué : le confinement. Déjà le mot en lui-même : enfermement ! Et sa dimension : le monde a été confiné ! Je n’aurais jamais imaginé que cela puisse arriver ! Mais je n’ai pas encore trouvé d’explication à cet évènement.
Sur le plan existentiel, j’ai compris ce qui s’est passé : un virus appelé Covid-19 a fait son entrée en Europe en provenance de Chine. J’ai lu les journaux, regardé les émissions télévisées. Tous ne sont pas d’accord entre eux, mais un fait est qu’un microscopique virus a causé une pandémie.
Et sur le plan spirituel, je n’ai pas de réponse ; je cherche encore, car je ne veux pas tirer de conséquences théologiques trop hâtives sur cela.
J’écris l’histoire avec Dieu…
Marie Reine Caselani
C’est en promenant mon chien ce matin, l’esprit vagabond, que j’ai réalisé l’extraordinaire ! J’écris l’histoire avec Dieu !
Le saviez-vous ? chacun d’entre nous écrit l’histoire avec Dieu.
Vous qui me lisez, êtes en train de créer l’histoire avec Dieu.
Quelle belle perspective, mais quelle lourde responsabilité que voilà !
C’est bien Moltmann qui a développé cette idée force.
Pour lui, l’histoire ne concerne pas seulement le passé comme nous le confirmerait un dictionnaire, mais aussi le présent et le futur.
Dieu est avec l’Homme depuis toujours et pour toujours. Il est Dieu de promesse : depuis que l’Homme sait écouter, Dieu lui répète qu’Il est à côté de lui tous les jours de sa vie et qu’Il veut le guider vers le Royaume des cieux.
Il l’a dit par les prophètes. Il l’a dit par Jésus, son fils unique qu’Il a envoyé sur terre pour nous interpeler et nous sauver.
Sauver la beauté du monde
Enthousiasme de la beauté. Enthousiasme de la vie
Un nouveau livre de Jean-Claude Guillebaud
« Sauver la bonté du monde » (1), c’est le titre d’un nouveau livre de Jean-Claude Guillebaud. Nous savons aujourd’hui combien la nature et l’humanité sont conjointement menacées par les désordres engendrés par les excès humains. Le milieu urbain s’est éloigné de la nature. Les équilibres naturels sont déréglés. La pollution défigure les paysages. Allons-nous perdre de vue la beauté de la nature ? Nous les humains, nous participons au monde vivant. Si nous nous reconnaissons dans le mouvement de la création, nous percevons l’harmonie du monde, nous sommes mus et transportés par sa beauté. Alors, oui, si quelque part, cette beauté là est menacée, notre premier devoir, c’est de proclamer combien elle nous est précieuse, indispensable. Ensuite nous pourrons la défendre. C’est dans cet esprit que nous entendons l’appel de Jean-Claude Guillebaud : Sauver la beauté du monde.
Certes, pour sauver la planète du désastre, conjurer la fin du monde, « une énorme machinerie diplomatique et scientifique est au travail » (p 15). Et, on le sait, il est nécessaire d’accélérer le mouvement. Une grande mobilisation est en train de se mettre en route. Cependant, si la peur vient nous avertir, elle n’est pas à même de nous entrainer positivement. Alors, Jean-Claude Guillebaud est à même de nous le rappeler : « Si l’on veut mobiliser les terriens, il faut partir de l’émerveillement. Serait-ce naïf ? Bien sur que non. C’est un Eveil » (p 17). L’émerveillement, ce n’est pas un concept. C’est une expérience. L’auteur sait nous en parler dans un mouvement d’enthousiasme. « Chaque émerveillement me remet debout sur mes jambes, heureux d’être vivant. La beauté fait lever en nous tous une exaltation ravie qui ressemble au bonheur. Et, qu’on ne s’y trompe pas. Beaucoup de savants, parmi les plus grands, ont parlé de ces moments radieux. Oui d’abord s’émerveiller. C’est sur cet émerveillement continuel qu’il fait tabler si l’on veut sauver la beauté du monde… » (p 18-19).
Lire ou relire les derniers articles de la catégorie Vie et spiritualité
Les défis de Christian Krieger, nouveau président de la Fédération protestante
Le premier juillet 2022, Christian Krieger a succédé à François Clavairoly à la tête de la Fédération Protestante de France. Le mandat de François Clavairoly a été marqué par sa capacité de dialoguer avec la culture contemporaine et à manifester la présence...
Les défis d’Erwan Cloarec, nouveau président du Conseil National des Evangéliques de France (Cnef)
Dans la Vie, Henrik Lindell rappelle la montée du courant évangélique en France et présente le contexte de l’élection d’un nouveau président du Cnef : Erwan Cloarex, pasteur baptiste de 42 ans incarne un changement de génération et veut inspirer une vision...
En regard du déphasage et du déclin de l’Église catholique
Une volonté de réforme : De Vatican II au pape François Sur le site de Saint-Merry Hors-Les-Murs, Marguerite Rousselot, analyse les données sur le long terme du déclin de l’Eglise catholique en France, et notamment la chute des entrées annuelles dans les séminaires...
Lire ou relire les derniers articles de la catégorie Actualité
Pionnières
“L’avenir de l’homme est la femme. Elle est la couleur de son âme”.
Louis Aragon
Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
Lire ou relire les derniers articles de la catégorie Témoignages
.
Vous souhaitez recevoir la prochaine newsletter de Témoins
Inscrivez-vous ci-dessous !
Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
WEBINAIRES EN LIGNE
Voir ou revoir la vidéo du dernier webinaire
Une action associative pour l’agriculture urbaine et la compréhension interreligieuse en Centre-Afrique
Lien vers le site de l’Association A9 : https://a9-association.com
Les bienfaits et les fruits d’une spiritualité plus ouverte et inclusive des pratiques traditionnelles
https://archipel.uqam.ca/15687/
WEBINAIRES
EN LIGNE
Voir ou revoir la vidéo du dernier webinaire
Lien vers le site de l’Association A9 : https://a9-association.com
Une action associative pour l’agriculture urbaine et la compréhension interreligieuse en Centre-Afrique
De retour en Centre-Afrique après un doctorat autour de la théologie de l’espérance de Jürgen Moltmann, Rodolphe Gozegba anime l’association A9.
Dans un pays vulnérable confronté au défi de la pauvreté, du dérèglement climatique, des conflits politico-religieux, A9 entreprend une action pacifiante selon deux axes particulièrement innovants : le développement d’une agriculture urbaine visant à l’autonomie alimentaire sous forme de jardins potagers dans une grande ville africaine, et la mise en œuvre d’une formation en vue de la compréhension interreligieuse et interculturelle en partenariat avec l’université de Bangui.
Les bienfaits et les fruits d’une spiritualité plus ouverte et inclusive des pratiques traditionnelles
Suite à l’intérêt qu’a suscité au cours de l’été l’article de Pierre LeBel sur la théologie autochtone au Canada et les déplacements qu’elle propose, Témoins a décidé d’offrir un webinaire sur ce thème avec Pierre LeBel et ses deux invités.
La chrétienté ayant participé à la colonisation des territoires et des peuples dans les Amériques, l’Afrique, en Asie et en Océanie, il s’ensuit que la postchrétienté participe à la décolonisation des territoires et des peuples autochtones au Canada et ailleurs dans le monde. Que nous proposent les théologiens et les croyants autochtones afin que la foi chrétienne soit véritablement libératrice ? Notre webinaire portera sur le Québec afin de voir comment ses enjeux se réalisent sur le terrain.
https://archipel.uqam.ca/15687/