EDITO
En veille
Ne sommes-nous pas appelés à observer ce qui bouge dans tous les domaines ? Cette attitude nous aide notamment à anticiper.
On connaît la parole de Jésus : « Lorsque vous voyez un nuage se lever au couchant, aussitôt vous dites qu’il va pleuvoir, et ainsi arrive-t-il. Et lorsque c’est le vent du midi qui souffle, vous dites qu’il va faire très chaud, et c’est ce qui arrive » (Luc 12.54). Une théologie des « signes des temps », s’est développée à partir de cette parole. Croire à l’œuvre de Dieu dans le monde, c’est aussi la reconnaître. Cette attention peut s’exercer dans différents registres. Ainsi le théologien Jürgen Moltmann associe la vigilance et la prière à l’exercice de la vue. Il cite un proverbe : « L’oreille qui entend, et l’œil qui voit, c’est le Seigneur qui les a faits l’un et l’autre » (Pr 20.12). Jésus se plaignait de ses contemporains « Parce qu’en voyant, ils ne voient pas… » (Mat 13.13). Dans la conscience de l’avancée du Royaume de Dieu, nous sommes appelés à « une attente créatrice », « nous opposant au situations d’injustice », mais soutenant les situations « qui correspondent au Royaume de Dieu et à sa justice » (Jürgen Moltmann : De commencements en recommencements (p 106 et115)). C’est un appel à un discernement qui requiert la connaissance des situations. Dans ses limites, ce panorama de presse peut y contribuer.
Alors, nous pouvons nous demander : Comment ce panorama est-il fabriqué ? Une fréquentation régulière de Facebook, auprès d’un réseau d’« amis » comprenant des chrétiens de diverses sensibilités, nous permet de découvrir beaucoup de nouveautés. C’est le socle. Nous allons aussi revisiter des sites connus. Enfin, ayant connaissance de certains évènements, nous allons chercher des articles correspondants sur le moteur de recherche. Finalement, ce panorama présente à la fois des articles et des vidéos. A la différence de revues de presse classiques qui renvoient à des articles de publications qu’il faut ensuite se procurer, ce panorama présente des documents entièrement et directement accessibles. On peut remercier les publications qui donnent ainsi généreusement accès à une partie de leurs ressources. La qualité de celles-ci les fait connaître favorablement.
Cependant, l’élaboration de ce panorama témoigne également de la ligne éditoriale qui s’est développée à Témoins au cours des années. Une des caractéristiques est la dimension interconfessionnelle ou transconfessionnelle. Ainsi dans ce panorama, les sujets abordés concernent des églises ou des milieux chrétiens divers. Les ressources proviennent de différents supports. Et, de même, la perspective est internationale. D’autre part, ce panorama reflète le choix du mouvement et de l’innovation. Ce choix requiert parfois une analyse critique rigoureuse. Et aujourd’hui, hélas, les immobilismes et les dérives ne manquent pas. Mais on doit garder le sens des proportions. Comme le dit un proverbe africain : « Quand un arbre tombe, on l’entend ; quand la forêt pousse, pas un bruit ». Nous cherchons à comprendre les évènements, les mentalités, à tout faire pour favoriser les innovations et les transformations, à éviter une agressivité polémique. Nous pouvons suivre cette orientation parce que nous nous inscrivons dans la vision d’espérance telle que nous l’avons exprimée précédemment.
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Panorama de presse – Hiver 2024
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Taizé, village du monde
« Taizé, village monde », c’est le titre d’un film documentaire récent sorti...
Le Groupe des Dombes publie un nouvel ouvrage aux éditions du Cerf
« De toutes les nations… ». Pour la catholicité des Églises ». Or le Groupe...
Rencontre entre deux hommes d’église en commune ouverture
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Un point de vue de la sociologue Danièle Hervieu-Léger
« François, l’utopie d’une Église universelle au risque d’un schisme ». Dans...
Rubriques
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EDITO
Appelés à voir en avant
Dans ce monde en plein bouleversement, nous sommes saisis par les cris des victimes d’une fureur guerrière, inquiets face à l’ampleur des dégâts que l’humanité a provoqué dans les équilibres naturels, déconcertés par un manque croissant de repères. En d’autres temps, bien d’autre maux ont affligé l’humanité. Et c‘est pourquoi les visions d’espérance qui sont apparues alors, continuent à nous éclairer aujourd’hui.
Ainsi le message biblique s’adresse à nous aujourd’hui avec une particulière pertinence. Nous sommes appelés à prendre conscience du rapport entre nos actes et leurs effets et à écouter l’inspiration divine pour changer nos comportements et entrer dans une dynamique d’espérance. Appelés à regarder autrement, à regarder en avant.
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De nouvelles expressions religieuses apparaissent
Face au confinement, le développement de la communication internet dans les églises : chance ou pis-aller, par Jean Hassenforder
Face au confinement, de nombreuses églises ont mis en place un dispositif internet pour remédier à l’absence de célébrations : messes, cultes, assemblées. L’effort a été considérable et des résultats appréciables ont été observés. Cependant, on perçoit aussi un certaine morosité.
On peut effectivement s’interroger quant à la comparaison entre l’ancien et le nouveau système de communication, quelque provisoire qu’il soit, en terme de perte, d’équivalence et de gain.
La perte, c’est incontestablement le vécu fraternel, un vécu qui pouvait être porteur au-delà même du message communiqué, un vécu qui pouvait également déboucher sur une communion mystique. Cependant, il existe une dimension de ce vécu essentielle : le petit groupe. A cet égard, la communication internet porte également la conversation (1). L’équivalence s’effectue au niveau de la transmission d’un enseignement, d’un message. On découvre aujourd’hui que l’enseignement magistral, les conférences sont facilement transmissibles par internet. Cela vaut pour les prédications. Et, de plus, on peut envisager une grande variété de messages correspondant à une grande diversité de cheminements. Le gain, ce peut être une invitation à voir plus grand, à voir plus loin, à regarder hors les murs et à s’adresser à tous les gens en recherche qui ne fréquentent plus les églises.
Transmission de l’héritage chrétien dans une société agnostique et sécularisée
Gérard Masson
Dans nos pays occidentaux, l’incroyance en l’existence de Dieu est de plus en plus répandue que ce soit dans les pays de tradition catholique, luthérienne, anglicane. Ainsi en France, selon une enquête récente sur la « foi des jeunes », commandée par La Croix (OpinionWay, 24 mars 1918) auprès des 18-30 ans, l’existence de Dieu n’est certaine que pour 18% et probable pour 34%.
L’incroyance n’est plus ce qu’elle a été
Mais ce n’est plus la même incroyance que celle triomphante du XIX° siècle. L’incroyance dominante au XIX° siècle a d’abord été fortement marquée par l’hostilité envers l’Eglise catholique : un refus du Dieu invoqué par elle pour justifier son pouvoir sur la société et son système de vérités absolues. Cette incroyance n’était pas seulement signe d’opposition à l’Eglise mais l’adhésion à une autre vision globale de l’homme et de l’histoire, fondée sur la connaissance rationnelle et la science, dont la civilisation européenne était porteuse pour tous les autres peuples.
Un nouveau genre de christianisme
Selon Brian McLaren
Nous avons conscience de la grande mutation dans laquelle l’humanité est engagée. Nous percevons l’ampleur de cette transformation. Et naturellement nos pratiques chrétiennes sont appelées à y participer. Alors peut-on entrevoir un nouveau genre de christianisme en train d’émerger ?
Pionnier de l’Église émergente aux États-Unis, Brian McLaren (1) peut aider à cette lecture. Nous avons suivi son parcours. Aujourd’hui, il a beaucoup appris de ses premières expériences et sa vision s’est élargie dans une appréhension globale du christianisme. Ainsi, dans un livre récent, il nous appelle à une « migration spirituelle » (2). Aujourd’hui, Brian McLaren s’exprime à la demande de Richard Rohr (3), un prêtre franciscain, fondateur et animateur du « Center for action and contemplation » (Centre pour l’action et la contemplation) (4) ou il propose une spiritualité œcuménique alliant approche contemplative et engagement chrétien dans le monde.
Les 2 et 3 janvier 2020, Brian McLaren a ainsi exposé la manière dont il entrevoit un nouveau genre de christianisme en phase avec la transformation du monde (5). Dans son livre précédent : « The spiritual migration » (2), Brian McLaren a déjà largement abordé ce sujet. Aujourd’hui, nous trouvons ici un texte court, facilement accessible, et c’est pourquoi nous en proposons les principaux extraits.
Pour une libération de toutes les formes d’oppression
Dans l’espérance, la libération des oppresseurs va de pair avec celle des opprimés
« Hope for the oppressors » : une perspective théologique de Patrick Oden
L’oppression est une réalité qui parcourt l’histoire et nous interpelle aujourd’hui encore. Les formes peuvent en être violentes ou insidieuses. L’oppression est un phénomène majeur dans l’histoire humaine. C’est elle qui engendre les malheurs de l’histoire (1).
Mais, en regard, dans ce paysage, abondent les luttes que des groupes humains ont engagés ou engagent pour leur libération. Les victoires remportées sont des événements lumineux qui ponctuent l’histoire humaine. Mais il arrive que ces victoires soient ambigües lorsque les opprimés libérés oppriment à leur tour les anciens oppresseurs. Tout homme de cœur prend naturellement parti pour les opprimés. Mais les oppresseurs sont aussi des hommes. Et, à ce titre, on ne peut les éliminer. Et d’ailleurs, l’oppression n’est-elle pas un système qui affecte à la fois les opprimés et les oppresseurs ? Les oppresseurs ne sont-ils pas eux-mêmes victimes d’un système qui les déshumanisent, un système qui engendre en eux un mal-être et un esclavage intérieur ? Et, plus généralement, n’y a-t-il pas dans nos sociétés des formes d’oppression plus discrètes auxquelles il nous arrive de participer sans en avoir vraiment conscience ?
Lorsque le théologien américain, Patrick Oden, publie un livre : « Hope for the oppressors » (2), nous sommes d’abord décontenancés et puis nous comprenons l’importance de cette approche. L’humain et le divin en nous ne peuvent se résigner à voir des hommes renvoyés aux abimes de l’histoire ou aux enfers religieux. Et donc la question se pose : comment les oppresseurs peuvent-ils changer et rejoindre notre communauté humaine ? l’amour divin agit dans le temps. Les hommes sont appelés au pardon. C’est aussi la force de la prière telle qu’elle s’exerce dans une association comme l’ACAT (Association des chrétiens pour l’abolition de la torture) (3).
Mais il y a aussi des expériences nouvelles où l’inspiration chrétienne s’inscrit dans un cadre laïc, par exemple, celui d’un état renaissant qui veut sortir d’une guerre civile inscrite dans les esprits en recréant un consensus fondé sur la réconciliation dans une écoute réciproque. Ce fut l’œuvre de la commission Vérité et réconciliation animée par Desmond Tutu en Afrique du Sud (3).
Le regard de Patrick Oden : « Espérance pour l’oppresseur » s’inscrit dans un mouvement qui est bien mis en évidence par le sous-titre de son livre : « Discovering freedom through transformative community » (Découvrant la liberté à travers une communauté transformante). La violence qui oppose opprimés et oppresseurs perdure si elle ne peut s’apaiser dans une communauté commune, apaisante, réconciliante, transformante.
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Pionnières
“L’avenir de l’homme est la femme. Elle est la couleur de son âme”.
Louis Aragon
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« La paix, ça s’apprend » Une pratique de paix, selon Thomas d’Ansembourg
Nos sociétés sont traversées par des poussées de violence. Il y a là des phénomènes complexes qui peuvent être analysés en termes sociaux, économiques, culturels, politiques, mais également dans une dimension psychosociale, un regard sur les comportements. En dehors même de ces épisodes, dans la vie ordinaire, nous pouvons percevoir et éprouver des manifestations d’agressivité. A une autre échelle, au cours de l’histoire, nous savons combien la guerre a été un fléau dévastateur (1). Ainsi, affirmer la paix aujourd’hui, c’est garder la mémoire du malheur passé pour empêcher son retour, mais c’est aussi effectuer un pas de plus : réduire les sources de violence, pacifier les comportements.
L’entraide, puissance de vie dans la nature et dans l’humanité.
L’entraide, l’autre loi de la Jungle, par Pablo Servigne et Gauthier Chapelle
Comment nous représentons-nous le monde ? Comme un champ de bataille où les plus forts éliminent les plus faibles, ou bien, au contraire, comme un espace où l’entraide et la collaboration peuvent s’affirmer. Certes, la réalité est plus complexe. Elle est parcourue par des contradictions. Cependant, notre conception du monde a une influence directe sur notre manière d’y vivre et d’y agir. Si notre vision de monde et de la société est sombre et ne laisse pas de place à l’espoir, alors le pessimisme entrainera le repli sur soi et la démobilisation. Au contraire, si nous voyons dans ce monde une place pour le bien et le beau, alors nous pourrons chercher à l’accroitre et à participer à une œuvre d’amélioration et de transformation positive.
Ensemble, chantons notre espérance : un événement dans la ville
Dans une ville de la région parisienne, en banlieue sud, à Antony, depuis cinq ans, des chorales chrétiennes se rassemblent chaque année dans un concert de plus en plus fréquenté.
Ainsi, le 12 novembre 2017, le cinquième concert : « Ensemble, chantons notre espérance » a rassemblé près de 600 personnes et 12 églises protestantes d’Antony et de sa région à l’espace Vasarely.
Une vidéo rend compte de cet évènement, nous en indique le sens et nous en montre la portée (1).
Un mouvement pour la paix en Centrafrique
Rodolphe Gozegba-de-Bombémbé, pasteur et théologien en Centreafrique est venu en France pour préparer une thèse sur la théologie d’espérance dans une situation critique à partir de la pensée de Jürgen Moltmann. Il vient de rentrer d’un court séjour dans son pays. Nous lui avons posé quelques questions.
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Marina Silva : Une figure évangélique, ministre de l’environnement au Brésil
Marina Silva a grandi dans une famille pauvre et nombreuse au sein d’une communauté de récoltants de caoutchouc en Amazonie. Elle parvient à faire des études et elle devient enseignante. Femme politique, elle sera candidate aux élections présidentielles du Brésil en...
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La paix, ça s’apprend ! C’est possible !
Nos sociétés sont traversées par des poussées de violence. Il y a là des phénomènes complexes qui peuvent être analysés en termes sociaux, économiques, culturels, politiques, mais également dans une dimension psychosociale, un regard sur les comportements.
Renaissance après une dépression
Renaissance après une dépression, un témoignage de Jean-Jacques.
2 Cor 4 : 16 «C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour».
En introduction, ce que je retiens pour ma part, c’est que la dépression est tout le contraire de ce verset et d’un renouvellement de l’homme intérieur : paradoxalement l’homme extérieur se maintient et ne se détruit pas, mais l’homme intérieur semble être détruit définitivement, sans espoir de renouvellement, au point que certains sont tentés par le suicide…
Et pourtant il y a bien une renaissance après la dépression, du moins quand nous sommes bien aidés pour la traverser ! J’en témoigne aujourd’hui pour la première fois avec autant de détails. Il est vrai que j’ai dû lutter contre le doute et que j’ai pu persévérer en m’appuyant constamment sur le Psaume 23
Un chemin de foi dans des contextes différents, le témoignage d’Ide.
Septième de neuf enfants au sein d’une famille catholique pratiquante dont le père était médecin, je suis née avec des malformations corporelles, qui ont été soignées. Mais, enfant, le sujet n’a jamais été évoqué : ni avec mon père, ni avec ma mère. Il a été complètement occulté et j’ai donc été élevée comme mes autres frères et sœurs, sans aucun privilège et aucune faveur. J’étais comme les autres !
J’avais, heureusement pour moi, un tempérament gai, taquin, enjoué et je chantonnais beaucoup. Nous avons tous été scolarisés dans l’école catholique de la ville où nous habitions.
Quand j’ai fait ma première communion, à 7 ans, recevoir Jésus dans mon corps, dans mon cœur… a été quelque chose de formidable ! Il est devenu mon Ami. Et quand on se moquait de moi ou qu’on ne voulait pas jouer avec moi, je filais dans la chapelle et restais là, le temps de la récréation, à pleurer.
A 12 ans, j’ai fait ma Communion Solennelle et là, je m’entends encore dire :
“Je m’attache à Jésus christ et je m’engage à le suivre pour toujours”
Redressez-vous et relevez la tête !
Nouvelle année égal nouvelles craintes, nouveaux espoirs !
Vaille que vaille, jours après jours nous avancerons. Autant marcher alors aussi confiant que possible puisque, à supposer qu’à sa toute fin 2017 donne raison aux pessimistes, les marcheurs optimistes auront traversé plus agréablement l’année. Raison de plus pour accueillir et méditer le texte ci-dessous.
Dans un monde où les menaces abondent, et, à notre échelle personnelle, une circulation de nouvelles qui nous rappellent la fragilité de notre existence terrestre, nous sommes aujourd’hui comme en d’autres temps bien plus sombres, confrontés à l’adversité. Et pourtant, ce n’est qu’une part de la réalité. Car nous sommes portés par un mouvement de vie et nous sommes à même de pouvoir ressentir constamment des expressions de générosité, de bonté et de beauté. Pour faire route dans cet univers contrasté, pour adopter un regard juste, pour porter de bons fruits, nous avons besoin d’éclairages qui suscitent en nous des dispositions positives.
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Face au confinement, le développement de la communication internet dans les églises : chance ou pis-aller, par Jean Hassenforder
Face au confinement, de nombreuses églises ont mis en place un dispositif internet pour remédier à l’absence de célébrations : messes, cultes, assemblées. L’effort a été considérable et des résultats appréciables ont été observés. Cependant, on perçoit aussi un certaine morosité.
On peut effectivement s’interroger quant à la comparaison entre l’ancien et le nouveau système de communication, quelque provisoire qu’il soit, en terme de perte, d’équivalence et de gain.
La perte, c’est incontestablement le vécu fraternel, un vécu qui pouvait être porteur au-delà même du message communiqué, un vécu qui pouvait également déboucher sur une communion mystique. Cependant, il existe une dimension de ce vécu essentielle : le petit groupe. A cet égard, la communication internet porte également la conversation (1). L’équivalence s’effectue au niveau de la transmission d’un enseignement, d’un message. On découvre aujourd’hui que l’enseignement magistral, les conférences sont facilement transmissibles par internet. Cela vaut pour les prédications. Et, de plus, on peut envisager une grande variété de messages correspondant à une grande diversité de cheminements. Le gain, ce peut être une invitation à voir plus grand, à voir plus loin, à regarder hors les murs et à s’adresser à tous les gens en recherche qui ne fréquentent plus les églises.
Transmission de l’héritage chrétien dans une société agnostique et sécularisée
Gérard Masson
Dans nos pays occidentaux, l’incroyance en l’existence de Dieu est de plus en plus répandue que ce soit dans les pays de tradition catholique, luthérienne, anglicane. Ainsi en France, selon une enquête récente sur la « foi des jeunes », commandée par La Croix (OpinionWay, 24 mars 1918) auprès des 18-30 ans, l’existence de Dieu n’est certaine que pour 18% et probable pour 34%.
L’incroyance n’est plus ce qu’elle a été
Mais ce n’est plus la même incroyance que celle triomphante du XIX° siècle. L’incroyance dominante au XIX° siècle a d’abord été fortement marquée par l’hostilité envers l’Eglise catholique : un refus du Dieu invoqué par elle pour justifier son pouvoir sur la société et son système de vérités absolues. Cette incroyance n’était pas seulement signe d’opposition à l’Eglise mais l’adhésion à une autre vision globale de l’homme et de l’histoire, fondée sur la connaissance rationnelle et la science, dont la civilisation européenne était porteuse pour tous les autres peuples.
Un nouveau genre de christianisme
Selon Brian McLaren
Nous avons conscience de la grande mutation dans laquelle l’humanité est engagée. Nous percevons l’ampleur de cette transformation. Et naturellement nos pratiques chrétiennes sont appelées à y participer. Alors peut-on entrevoir un nouveau genre de christianisme en train d’émerger ?
Pionnier de l’Église émergente aux États-Unis, Brian McLaren (1) peut aider à cette lecture. Nous avons suivi son parcours. Aujourd’hui, il a beaucoup appris de ses premières expériences et sa vision s’est élargie dans une appréhension globale du christianisme. Ainsi, dans un livre récent, il nous appelle à une « migration spirituelle » (2). Aujourd’hui, Brian McLaren s’exprime à la demande de Richard Rohr (3), un prêtre franciscain, fondateur et animateur du « Center for action and contemplation » (Centre pour l’action et la contemplation) (4) ou il propose une spiritualité œcuménique alliant approche contemplative et engagement chrétien dans le monde.
Les 2 et 3 janvier 2020, Brian McLaren a ainsi exposé la manière dont il entrevoit un nouveau genre de christianisme en phase avec la transformation du monde (5). Dans son livre précédent : « The spiritual migration » (2), Brian McLaren a déjà largement abordé ce sujet. Aujourd’hui, nous trouvons ici un texte court, facilement accessible, et c’est pourquoi nous en proposons les principaux extraits.
Pour une libération de toutes les formes d’oppression
Dans l’espérance, la libération des oppresseurs va de pair avec celle des opprimés
« Hope for the oppressors » : une perspective théologique de Patrick Oden
L’oppression est une réalité qui parcourt l’histoire et nous interpelle aujourd’hui encore. Les formes peuvent en être violentes ou insidieuses. L’oppression est un phénomène majeur dans l’histoire humaine. C’est elle qui engendre les malheurs de l’histoire (1).
Mais, en regard, dans ce paysage, abondent les luttes que des groupes humains ont engagés ou engagent pour leur libération. Les victoires remportées sont des événements lumineux qui ponctuent l’histoire humaine. Mais il arrive que ces victoires soient ambigües lorsque les opprimés libérés oppriment à leur tour les anciens oppresseurs. Tout homme de cœur prend naturellement parti pour les opprimés. Mais les oppresseurs sont aussi des hommes. Et, à ce titre, on ne peut les éliminer. Et d’ailleurs, l’oppression n’est-elle pas un système qui affecte à la fois les opprimés et les oppresseurs ? Les oppresseurs ne sont-ils pas eux-mêmes victimes d’un système qui les déshumanisent, un système qui engendre en eux un mal-être et un esclavage intérieur ? Et, plus généralement, n’y a-t-il pas dans nos sociétés des formes d’oppression plus discrètes auxquelles il nous arrive de participer sans en avoir vraiment conscience ?
Lorsque le théologien américain, Patrick Oden, publie un livre : « Hope for the oppressors » (2), nous sommes d’abord décontenancés et puis nous comprenons l’importance de cette approche. L’humain et le divin en nous ne peuvent se résigner à voir des hommes renvoyés aux abimes de l’histoire ou aux enfers religieux. Et donc la question se pose : comment les oppresseurs peuvent-ils changer et rejoindre notre communauté humaine ? l’amour divin agit dans le temps. Les hommes sont appelés au pardon. C’est aussi la force de la prière telle qu’elle s’exerce dans une association comme l’ACAT (Association des chrétiens pour l’abolition de la torture) (3).
Mais il y a aussi des expériences nouvelles où l’inspiration chrétienne s’inscrit dans un cadre laïc, par exemple, celui d’un état renaissant qui veut sortir d’une guerre civile inscrite dans les esprits en recréant un consensus fondé sur la réconciliation dans une écoute réciproque. Ce fut l’œuvre de la commission Vérité et réconciliation animée par Desmond Tutu en Afrique du Sud (3).
Le regard de Patrick Oden : « Espérance pour l’oppresseur » s’inscrit dans un mouvement qui est bien mis en évidence par le sous-titre de son livre : « Discovering freedom through transformative community » (Découvrant la liberté à travers une communauté transformante). La violence qui oppose opprimés et oppresseurs perdure si elle ne peut s’apaiser dans une communauté commune, apaisante, réconciliante, transformante.
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« La paix, ça s’apprend » Une pratique de paix, selon Thomas d’Ansembourg
Nos sociétés sont traversées par des poussées de violence. Il y a là des phénomènes complexes qui peuvent être analysés en termes sociaux, économiques, culturels, politiques, mais également dans une dimension psychosociale, un regard sur les comportements. En dehors même de ces épisodes, dans la vie ordinaire, nous pouvons percevoir et éprouver des manifestations d’agressivité. A une autre échelle, au cours de l’histoire, nous savons combien la guerre a été un fléau dévastateur (1). Ainsi, affirmer la paix aujourd’hui, c’est garder la mémoire du malheur passé pour empêcher son retour, mais c’est aussi effectuer un pas de plus : réduire les sources de violence, pacifier les comportements.
L’entraide, puissance de vie dans la nature et dans l’humanité.
L’entraide, l’autre loi de la Jungle, par Pablo Servigne et Gauthier Chapelle
Comment nous représentons-nous le monde ? Comme un champ de bataille où les plus forts éliminent les plus faibles, ou bien, au contraire, comme un espace où l’entraide et la collaboration peuvent s’affirmer. Certes, la réalité est plus complexe. Elle est parcourue par des contradictions. Cependant, notre conception du monde a une influence directe sur notre manière d’y vivre et d’y agir. Si notre vision de monde et de la société est sombre et ne laisse pas de place à l’espoir, alors le pessimisme entrainera le repli sur soi et la démobilisation. Au contraire, si nous voyons dans ce monde une place pour le bien et le beau, alors nous pourrons chercher à l’accroitre et à participer à une œuvre d’amélioration et de transformation positive.
Ensemble, chantons notre espérance : un événement dans la ville
Dans une ville de la région parisienne, en banlieue sud, à Antony, depuis cinq ans, des chorales chrétiennes se rassemblent chaque année dans un concert de plus en plus fréquenté.
Ainsi, le 12 novembre 2017, le cinquième concert : « Ensemble, chantons notre espérance » a rassemblé près de 600 personnes et 12 églises protestantes d’Antony et de sa région à l’espace Vasarely.
Une vidéo rend compte de cet évènement, nous en indique le sens et nous en montre la portée (1).
Un mouvement pour la paix en Centrafrique
Rodolphe Gozegba-de-Bombémbé, pasteur et théologien en Centreafrique est venu en France pour préparer une thèse sur la théologie d’espérance dans une situation critique à partir de la pensée de Jürgen Moltmann. Il vient de rentrer d’un court séjour dans son pays. Nous lui avons posé quelques questions.
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Nos sociétés sont traversées par des poussées de violence. Il y a là des phénomènes complexes qui peuvent être analysés en termes sociaux, économiques, culturels, politiques, mais également dans une dimension psychosociale, un regard sur les comportements.
Renaissance après une dépression
Renaissance après une dépression, un témoignage de Jean-Jacques.
2 Cor 4 : 16 «C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour».
En introduction, ce que je retiens pour ma part, c’est que la dépression est tout le contraire de ce verset et d’un renouvellement de l’homme intérieur : paradoxalement l’homme extérieur se maintient et ne se détruit pas, mais l’homme intérieur semble être détruit définitivement, sans espoir de renouvellement, au point que certains sont tentés par le suicide…
Et pourtant il y a bien une renaissance après la dépression, du moins quand nous sommes bien aidés pour la traverser ! J’en témoigne aujourd’hui pour la première fois avec autant de détails. Il est vrai que j’ai dû lutter contre le doute et que j’ai pu persévérer en m’appuyant constamment sur le Psaume 23
Un chemin de foi dans des contextes différents, le témoignage d’Ide.
Septième de neuf enfants au sein d’une famille catholique pratiquante dont le père était médecin, je suis née avec des malformations corporelles, qui ont été soignées. Mais, enfant, le sujet n’a jamais été évoqué : ni avec mon père, ni avec ma mère. Il a été complètement occulté et j’ai donc été élevée comme mes autres frères et sœurs, sans aucun privilège et aucune faveur. J’étais comme les autres !
J’avais, heureusement pour moi, un tempérament gai, taquin, enjoué et je chantonnais beaucoup. Nous avons tous été scolarisés dans l’école catholique de la ville où nous habitions.
Quand j’ai fait ma première communion, à 7 ans, recevoir Jésus dans mon corps, dans mon cœur… a été quelque chose de formidable ! Il est devenu mon Ami. Et quand on se moquait de moi ou qu’on ne voulait pas jouer avec moi, je filais dans la chapelle et restais là, le temps de la récréation, à pleurer.
A 12 ans, j’ai fait ma Communion Solennelle et là, je m’entends encore dire :
“Je m’attache à Jésus christ et je m’engage à le suivre pour toujours”
Redressez-vous et relevez la tête !
Nouvelle année égal nouvelles craintes, nouveaux espoirs !
Vaille que vaille, jours après jours nous avancerons. Autant marcher alors aussi confiant que possible puisque, à supposer qu’à sa toute fin 2017 donne raison aux pessimistes, les marcheurs optimistes auront traversé plus agréablement l’année. Raison de plus pour accueillir et méditer le texte ci-dessous.
Dans un monde où les menaces abondent, et, à notre échelle personnelle, une circulation de nouvelles qui nous rappellent la fragilité de notre existence terrestre, nous sommes aujourd’hui comme en d’autres temps bien plus sombres, confrontés à l’adversité. Et pourtant, ce n’est qu’une part de la réalité. Car nous sommes portés par un mouvement de vie et nous sommes à même de pouvoir ressentir constamment des expressions de générosité, de bonté et de beauté. Pour faire route dans cet univers contrasté, pour adopter un regard juste, pour porter de bons fruits, nous avons besoin d’éclairages qui suscitent en nous des dispositions positives.
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Pionnières
“L’avenir de l’homme est la femme. Elle est la couleur de son âme”.
Louis Aragon
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Une action associative pour l’agriculture urbaine et la compréhension interreligieuse en Centre-Afrique
Lien vers le site de l’Association A9 : https://a9-association.com
Les bienfaits et les fruits d’une spiritualité plus ouverte et inclusive des pratiques traditionnelles
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Une action associative pour l’agriculture urbaine et la compréhension interreligieuse en Centre-Afrique
De retour en Centre-Afrique après un doctorat autour de la théologie de l’espérance de Jürgen Moltmann, Rodolphe Gozegba anime l’association A9.
Dans un pays vulnérable confronté au défi de la pauvreté, du dérèglement climatique, des conflits politico-religieux, A9 entreprend une action pacifiante selon deux axes particulièrement innovants : le développement d’une agriculture urbaine visant à l’autonomie alimentaire sous forme de jardins potagers dans une grande ville africaine, et la mise en œuvre d’une formation en vue de la compréhension interreligieuse et interculturelle en partenariat avec l’université de Bangui.
Les bienfaits et les fruits d’une spiritualité plus ouverte et inclusive des pratiques traditionnelles
Suite à l’intérêt qu’a suscité au cours de l’été l’article de Pierre LeBel sur la théologie autochtone au Canada et les déplacements qu’elle propose, Témoins a décidé d’offrir un webinaire sur ce thème avec Pierre LeBel et ses deux invités.
La chrétienté ayant participé à la colonisation des territoires et des peuples dans les Amériques, l’Afrique, en Asie et en Océanie, il s’ensuit que la postchrétienté participe à la décolonisation des territoires et des peuples autochtones au Canada et ailleurs dans le monde. Que nous proposent les théologiens et les croyants autochtones afin que la foi chrétienne soit véritablement libératrice ? Notre webinaire portera sur le Québec afin de voir comment ses enjeux se réalisent sur le terrain.
https://archipel.uqam.ca/15687/