3 découvertes sur la spiritualité des français qui peuvent nous aider à mieux les rejoindre (partie 2/3)
Découverte n°1 :
Vous avez probablement remarqué, comme moi, le revirement de nombreuses personnes par rapport à la spiritualité. Ce qui était un intérêt rampant et discret voire superstitieux il y a 15-20 ans, se voit au grand jour un peu partout, dans la presse, dans les magasins et dans les bibliothèques.
À gauche, on peut voir, à la bibliothèque de Pontault Combault, la section adulte avec plusieurs panneaux dont “santé et bien être” en violet et derrière lui en rouge celui de “Pensées et spiritualités”.
Le plus surprenant est ce qu’on met sous l’étiquette “spiritualités”…
Dans la photo, ci-contre la section “Pensées et spiritualités”, avec les catégories :
- Phénomènes mystérieux
- Astrologie
- Surnaturel
- Ésotérisme
- Sorcellerie (2 étagères)
Si le glissement sémantique du mot “spiritualité” pourrait être intéressant à analyser [1],on peut d’ores et déjà remarquer deux choses :
1- elle a, aujourd’hui, un sens large intégrant plusieurs catégories identifiées il y a 20 ans à de l’occultisme
2- Quand cette notion de spiritualité peut parfois être adossée à une religion (ex : spiritualité chrétienne), elle est dans la majorité des cas exclue de cette catégorie.
Ensuite, on constate ce glissement sémantique en parallèle à un autre phénomène culturel qui est l’évolution de la psychologie et plus particulièrement de l’introduction de la psychologie positive[2] au grand public. Il y a, selon moi, une généalogie d’idées et de pratiques entre l’essor de la psychologie, du coaching et des croyances sous-jacentes liées aux nouvelles spiritualités.
Les auteurs de “La France sous nos yeux”, dans la cinquième partie de leur ouvrage, ont étonnamment intégré la catégorie psychologie au chapitre 5 intitulé “Patchwork spirituel”. Ils expliquent l’essor du nombre de psychologues en France[3], passant “de 27 000 en 2008 à pratiquement 66 000 dix ans plus tard”. Les grands tenants de la psychologie positive se basant sur les récentes découvertes des neurosciences vont voir des champs d’application allant de la gestion des groupes, la compréhension du fonctionnement des organisations, à la vie personnelle et au bien-être. C’est aux États-Unis que cette approche va se cristalliser et se vulgariser pour prendre l’appellation générale de “self-development” traduit en France par développement personnel. Toutefois, si la psychologie positive n’est pas à confondre avec la pensée positive. De nombreux auteurs vont rapprocher les deux et notamment des grandes figures du monde du coaching comme Anthony Robbins, Deepak Chopra et d’autres… Dans ce sillon, l’augmentation des coach professionnels[4] chaque année est aussi intéressante. En effet, c’est dans le domaine du coaching qu’on peut observer une plus grande porosité avec les questions de spiritualités car celui-ci reconnaît plus facilement la dimension spirituelle de l’être humain. D’ailleurs, plusieurs de ces coachs n’hésiteront pas à mêler tantôt croyances, sciences et protocoles. J’illustrerai plus loin ce point par un premier exemple puis par un second dans mon prochain article.
Dans la précédent article, j’évoquais l’interview du Président Emmanuel Macron et l’auto-définition de sa spiritualité : “agnostique spiritualiste”. En voici, une autre également intéressante, donnée par Frédéric Lenoir concernant sa propre spiritualité, le fameux sociologue des religions et écrivain étant l’invité d’une émission sur un plateau télé canadien sur la question du Bonheur. Alors que celui-ci cite différents penseurs philosophes ou figures spirituelles et au grand étonnement des invités sur le plateau, il fait référence à de nombreuses reprises à Jésus. Si bien que l’hôte de l’émission lui demande au bout d’un certain temps et de manière directe (voir 9:57) : “ Croyez-vous en Dieu ?”
Et Frédéric Lenoir de répondre ceci :
“Je suis un croyant agnostique…C’est-à-dire que je ne sais pas si Dieu existe, je n’en sais rien…Je laisse la porte ouverte. Mais je suis quand même un croyant dans la mesure où si j’avais un pari à faire, si j’avais une conviction, pas une certitude rationnelle…une conviction intime à porter je dirais que le monde a un sens, que la vie a un sens et je pense que dans ce sens là, je suis croyant mais je n’adhère pas à des religions dogmatiques.”
Cet exemple illustre, une fois de plus, l’éventail des possibilités dans ce croisement de l’agnosticisme et des croyances, et c’est tout l’objet de cet article:vous en donner un premier aperçu.
Découverte n°2 : Portrait d’un agnosticisme ouvert aux nouvelles spiritualités
Que ce soit le Président Emmanuel Macron, Frédéric Lenoir ou Jean-Louis Servan-Schreiber, ils ont point commun et celui-ci est une forme d’agnosticisme.
Dans mon précédent article, je faisais référence à différentes sources notamment : une enquête qualitative faite avec la société Clarity Research, un sondage en ligne auprès de de 436 personnes et un quiz que j’ai conçu et qui a été réalisé par plus de 100 000 personnes. Chacun de ces projets nous a permis de débuter la cartographie de l’agnosticisme et ses liens avec les courants des nouvelles spiritualités.
Voyons maintenant 5 caractéristiques de l’agnosticisme qui nous amènent à mieux le comprendre.
Caractéristique n°1 : la rationalité n’occupe pas une place centrale
Premier point, la quête de développement personnel et spirituel se libère d’un carcan jugé parfois trop enfermant.
D’une part, le rationalisme (ou la science) perd la première place comme seul chemin conduisant vers la vérité. D’autre part, on cherche plutôt à écouter ses émotions, son intuition, sa sensibilité spirituelle et envisager ces chemins comme étant également des voies d’accès à une forme de vérité, de nature spirituelle. Puis, on peut noter un rejet du dogmatisme qu’il soit religieux ou scientifique. Celui-ci a pour effet de donner la sensation d’étouffer la quête spirituelle alors que celle-ci se veut synonyme de liberté, d’horizons nouveaux. La démarche spirituelle nécessitant un esprit d’ouverture est donc une remise en cause indirecte et implicite d’un rationalisme trop envahissant et limitatif; et même,dans certains cas, d’une perception de la science (ou du scientisme[5]) comme pouvant être un frein voire un blocage au développement spirituel. “L’essentiel est invisible aux yeux” disait le Petit Prince.
Je me représente cette évolution sous la forme d’un balancier. D’après mon observation, on peut dire que globalement, il y a 40-50 ans la balance penchait plutôt du côté du rationalisme, de la pensée des Lumières et des sciences, alors que la tendance des 20 dernières années se situe plutôt du côté du spiritualisme. (voir schéma ci-dessous)
Alors qu’une partie de ces courants spirituels sont historiquement nés au XIXème siècle[6], ces derniers se sont diffusés de manière plus large sous l’impulsion du mouvement New Age dans les années 1970 en partant de la Californie.
De nos jours 1970
Caractéristique n°2 : Un pragmatisme spirituel
L’évitement de l’excès rationaliste cède la place à un pragmatisme spirituel qui consiste à multiplier les expériences spirituelles, celles-ci allant de formes douces comme la méditation à des pratiques plus pointues comme les sorties de corps (dit aussi voyage astral).
Je me rappelle d’un entretien téléphonique avec un internaute qui avait fait le quiz du profil spirituel et qui me parlait de toutes ses expériences spirituelles; il était au début de sa vingtaine, mais il avait déjà vécu pas mal de choses : des rêves lucides, des sorties de corps, des attaques par des entités spirituelles, de la méditation transcendantale et il lisait les livres de Omraam Mikhaël Aïvanhov[7]. Il a essayé toutes sortes de pratiques spirituelles puis il a fait à ses dépends la différence entre celles qui constituaient un danger et les autres qui étaient inoffensives. Il m’a partagé par la suite lors d’une session d’accompagnement ses regrets, d’avoir foncé tête baissée sur certaines d’entre elles. Ces nuits sont souvent agitées…Le revers est donc d’agir et d’essayer de se défaire des conséquences fâcheuses induites par ce genre de démarche hasardeuse.
Caractéristique n°3 : Le centre d’intérêt qualifie la recherche spirituelle
Un des points clés de cette aventure de 3 ans et demi, et qui est probablement d’une importance fondamentale, est que les personnes ne se définissent pas premièrement et spontanément en tant qu’agnostique, athée ou croyant, mais plutôt en fonction de leur recherche personnelle. Ce fut d’ailleurs l’intuition que j’ai eue en créant le quiz 16 spiritualités, de se dire qu’il y a presque autant de spiritualités que de personnes, et qu’une bonne partie de ces personnes qui commencent à s’aventurer dans ce labyrinthe n’a pas toujours conscience de ses propres croyances, et que j’appelle son “adresse spirituelle”.
Ce qui est intéressant est de constater que face une liste de propositions, les personnes choisissent les courants de pensées ou spirituels les plus proches de leur spiritualité :
- 18,5% se considèrent comme adeptes de l’occultisme; ces 19,328 personnes vont donc orienter leur recherche vers les nouvelles spiritualités et plus spécifiquement autour de l’ésotérisme.
- 15,3% se qualifient de disciples de la pensée positive; elles sont 16,025 à s’inscrire dans cette démarche.
- 15% se sentent adeptes de la pensée de l’extrême orient; ces 15 713 personnes peuvent avoir une vision positive de l’Hindouisme, du Bouddhisme et des philosophies telles que le Taoïsme.
- 13,4% s’inscrivent dans une démarche plus orientée vers le coaching personnel ou de productivité et donc adeptes de développement personnel ( 13 982 personnes)
Alors, a priori, on pourrait croire que les démarches de psychologie positive et de développement personnel sont exempts d’une dimension plus spirituelle mais ce n’est pas le cas pour deux raisons :
- La première est que la définition du terme “spirituel” peut-être comprise comme étant large. Réfléchir à ses valeurs, sa mission de vie entre dans une dimension spirituelle si on se réfère à la pyramide des niveaux de logique de Robert Dilts[8] ou aux travaux du psychanalyste Victor Frankl ou encore Carl Gustave Jung.
- La seconde est que le fossé entre la psychologie positive et le développement personnel a tendance à devenir de plus en plus minime. En effet, nous observons que de plus en plus de psychologues se forment au coaching ou intègrent certaines pratiques provenant du coaching (ex : La PNL).
Il existe une porosité encore plus prononcée entre le coaching et les nouvelles spiritualités. Pour illustration, cet ouvrage, qui est n° 1 des ventes sur amazon et qui est recommandé par de nombreuses références dans le domaine de la psychologie et du coaching, intitulé : “Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même” de Lise Bourbeau.
En page 17, on peut lire :
“Avant même de naître, ton dieu intérieur attire ton âme vers l’environnement et la famille dont tu auras besoin pour ta prochaine vie. Cette attirance magnétique et ces objectifs sont déterminés d’une part par ce que tu n’as pas encore réussi à vivre dans l’amour et dans l’acceptation de tes vies précédentes et, d’autre part, par ce que tes parents n’ont pas réussi à guérir à travers un enfant comme toi. Voilà ce qui explique que les enfants et les parents ont en général les mêmes blessures à guérir.”
Dans la progression de l’ouvrage, rien ne justifie le lien fait entre un discours partant de blessures émotionnelles liées à l’enfance et les croyances de la Réincarnation. Pourtant l’auteur donne l’impression que cela devrait être une évidence pour le lecteur.
Caractéristique n°4 : L’absorption de contenus excessive et tous azimuts
Une autre caractéristique est qu’il peut être un grand consommateur de contenus, son appétence est presque boulimique. Il peut embrasser plusieurs pratiques parallèlement.
Lors d’un programme d’accompagnement “le Voyage Spirituel”[9] (j’en parlerai un peu plus dans mon livre numérique), l’une des conditions pour accepter la candidature du “voyageur” était son engagement de mettre sur pause sa consommation d’enseignements pour se concentrer sur l’expérience ponctuelle, les contenus et l’accompagnement proposés. Il devait signer une charte pour formaliser son inscription. Lors d’un entretien téléphonique, cette question était discutée avec les candidats. On leur demandait quelles étaient leurs ressources et la liste de ces contenus pouvait être assez impressionnante, comme :
- Un podcast
- La lecture 2-3 livres en parallèle
- La lecture d’articles sur des plateformes partageant du contenu spirituel
- Un documentaire
- L’abonnement à des chaînes sur Youtube
Et cette quête excessive peut sembler normale pour l’aventurier spirituel qui a besoin d’une pluralité de ressources. D’ailleurs, il considère que le recoupement de ses différentes sources avec des rencontres sur ces même sujets sont des synchronicités[10] lui indiquant qu’il est dans la bonne direction. Si une seule source lui est présentée comme la vérité, il devient très vite sceptique. Je développerai ce point dans le troisième et dernier article de cette série.
Si cette soif spirituelle peut s’expliquer de bien des manières, je me suis demandé si elle n’était pas aussi le reflet d’une disette spirituelle liée à un excès de rationalisme qui a mis une chape de plomb pendant trop longtemps sur les besoins spirituels des français. C’est peut-être une des explications qui nourrit le pendule d’une tendance vers l’autre extrême.
Tous ces éléments corroborent le constat et l’analyse du philosophe[11] Camille Riquier:
“De nombreuses personnes aujourd’hui se disent agnostiques. L’agnosticisme a pris le pas sur l’athéisme.(…) Disons que la frontière entre les croyants et les athées, même si elle est encore marquée, s’efface peu à peu au profit d’un entre-deux. Beaucoup refusent de se dire croyants ou athées, et adoptent une position flottante. Tous les agnostiques aujourd’hui ne disent plus qu’ils sont indifférents, certains disent qu’ils aimeraient croire mais ne savent pas comment y parvenir.”
Caractéristique n°5 : L’agnosticisme français devient spirituel
Les agnostiques ont investi dans d’autres systèmes de croyances et d’autres pratiques hors des religions institutionnelles. La sorcellerie en étant un exemple.
“Autre illustration du maelström spirituel dans lequel nous vivons aujourd’hui, la croyance dans les envoûtements et la sorcellerie (…) 28% des français déclarent y croire aujourd’hui.”[12]
L’un des éléments qui nous a permis de voir au-delà de l’arbre qui cache la forêt, est la veille sur internet. Au bout de quelques temps, nous avons pu cartographier le marché immense du développement personnel et de la spiritualité.
- Les ouvrages qui revenaient de manière récurrente dans les interviews des internautes (ex : L’alchimiste, le 4ème accord Totlèque etc.) et qui sont parmi les catégories les plus vendues sur amazon.
- Les nombreuses revues de presse (Hapinnez, Flow, Open Mind, Respire, INREES). Le magazine “Psychologies” étant probablement le pionnier.
- Des applications comme “Petit Bambou”, Calm, Fabulous, pour ne citer que les plus connus, touchent des milliers de personnes voire des millions..
- Les grands portails internet : Gaïa, We Mystic, Mindvalley sont en cours de traduction dans leur proposition de produits pour atteindre un public francophone.
- Les pages Facebook comme Esprit métaphysique et science, la solution est en vous, postent plusieurs fois par jour et comptent des millions d’abonnés.
- La Youtubosphère avec la centaine de Youtubeurs/euses comme Chloé Bloom, Jean Laval sont les nouveaux maîtres en spiritualité et développement personnel.
Le plus intéressant est de lire les commentaires particulièrement instructifs en dessous des contenus postés sur les réseaux sociaux.
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Dans le prochain et dernier article de cette série, je vous partagerai comment ces deux découvertes peuvent nous encourager à proposer d’autres approches pour annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume aux personnes en recherche.
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Si ces découvertes vous intéressent, j’en partage d’autres dans mon futur livre numérique pour savoir quand il va sortir, le mieux est de s’inscrire ici. |
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Romain Choylet, diplômé d’un master en histoire de Paris VII, s’est spécialisé tout au long de son cursus sur la question des religions. Son passé d’éducateur et sa conversion ex-cathedra ont éveillé chez lui un intérêt particulier pour le ministère auprès des jeunes et de l’évangélisation. En 2009, Il intègre à plein temps l’équipe nationale des parcours Alpha en tant que responsable du pôle jeunes. Suite à cela, de 2018 à 2022, il rejoint l’équipe du TopChrétien pour travailler sur un projet novateur d’évangélisation. C’est dans le cadre de ce projet qu’il passera en 2019 sa certification de coach professionnel et qu’il développera une expertise unique sur les agnostiques et les nouvelles spiritualités. Depuis février 2024, il a commencé une nouvelle mission à temps partiel en tant que missionnaire aux côtés d’Agapé France dans le ministère innovant d’Agapé Arts à Paris. Sur l’autre partie de son temps il développe son entreprise d’accompagnement Wonder Leader et développe avec un collectif un ministère autour du discipulat et de l’évangélisation. Pour en savoir plus ce ministère, inscrivez-vous à la newsletter bi mensuelle : Mission LAB
[1] Son évolution et sa dissociation dans les esprits de la dimension religieuse.
[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_positive
[3] FOURQUET Jérôme et CASSELY Jean-Laurent, “La France sous nos yeux” – Economie, paysages, nouveaux modes de vie, éditions Points 2022, tableau 567p.
[4] 15 000 coachs actifs en France en 2021 https://www.scienceshumaines.com/le-coaching-en-chiffres_fr_46678.html#:~:text=Au%20total%2C%20le%20nombre%20de,en%20France%20sont%20des%20femmes.
[5] Attitude philosophique consistant à considérer que la connaissance ne peut être atteinte que par la science, et que la connaissance scientifique suffit à résoudre les problèmes philosophiques.
[6] C’est lors de cette période que sont nés notamment le spiritisme,le magnétisme etc.
[7] C’est en 1937 que Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986), philosophe et pédagogue français d’origine bulgare, est arrivé en France. Jusqu’en 1986, Omraam Mikhaël Aïvanhov a donné près 5000 conférences, essentiellement en France et en Suisse, mais aussi au Canada, aux Etats-Unis, en Inde, en Suède et en Norvège. Il mêle habilement des croyances New Age et les textes bibliques.
[8] Robert Dilts est un auteur, formateur et consultant américain travaillant dans le domaine de la programmation neuro-linguistique depuis sa création en 1975 par John Grinder et Richard Bandler.
[9] Un programme de 12 semaines avec des contenus sur le Bonheur, les Mystères de la vie, les religions et les spiritualités et un accompagnement par une conversation de 45 min une fois par semaine.
[10] Dans la psychologie analytique développée notamment par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, la synchronicité est l’occurrence simultanée dans l’esprit d’un individu d’au moins deux événements.
[11] https://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/signifie-aujourdhui-etre-athee-agnostique-2021-06-02-1701158881
[12]Op. cit. , FOURQUET Jérôme et CASSELY Jean-Laurent, “La France sous nos yeux” – Economie, paysages, nouveaux modes de vie 571p.