Les grands mouvements de jeunesse, fondés sur la rencontre entre l’Évangile et la vie sociale comme la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne), la JEC (Jeunesse étudiante chrétienne), le MRJC (Mouvement rural de la jeunesse chrétienne), florissant dans l’esprit de la mouvance conciliaire du catholicisme, ont formé des leaders sociaux présents aujourd’hui encore dans la vie sociale et politique. Dans ‘la Vie’, Caroline Vinet publie un article : « En perte de vitesse, les mouvements d’action catholique restent un berceau des leaders sociaux ». « Combien de syndicalistes, d’intellectuels et de politiques ont été formés par les mouvements d’action catholique avant d’être projetés sur le devant de la scène ? ». Effectivement, il y a beaucoup de noms qui comptent, entre autres, pour n’en citer que quelques uns : Laurent Berger, Sophie Binet, Jacques Delors, Pierre Rosenvallon, Jean-Marc Ayraut… Ces engagements sont le produit d’une formation et d’une spiritualité. Ces mouvements sont une école de participation. « Très tôt, les jeunes sont mis en responsabilité et invités à participer à la vie démocratique de l’organisation ». « Voir, juger, agir. La devise de ces mouvements tient en ces trois mots, inséparables les uns des autres. Leur mission, l’éducation populaire. Chrétiens, mais non moins ouverts sur la société et les autres confessions ». Caroline Vinet a interviewé des responsables de mouvement sur cet état d’esprit. Ainsi : « Ils se voient comme le levain dans la pâte : par leurs valeurs, ils transforment le monde pour l’ouvrir au message de Dieu ».
Des chrétiens, acteurs dans la vie sociale et politique
