La revue de presse de ce mois-ci renforce l’engagement intellectuel qui est le nôtre. « Après les terribles assassinats de Nice, et alors que nous sommes encore dans le deuil de Samuel Paty, nous voulons exprimer aux familles des victimes notre solidarité, notre compassion et notre fraternité. […]. Nous pouvons faire nôtres les constats de Haïm Korsia (29/10/2020) : « Après l’assassinat du père Hamel, c’est une autre église qui est frappée et, au-delà, c’est le principe de liberté religieuse si bien protégé en France grâce à la laïcité qui est combattu.
Nous le défendrons.
Nous portons ce deuil avec toute la Nation et nous ne cèderons pas face à cette haine qui ne touchera jamais à ce qu’il y a de plus sacré en France : la fraternité.
C’est l’espérance qui a toujours fondé notre vision de la société, que ce soit grâce à nos textes religieux ou que ce soit par l’appel de la République »
Le panorama des réactions institutionnelles au sein des grandes religions contient une exclusivité*, un appel à la fraternité et des débuts de réponses à un questionnement bien plus large** : Les religions ont-elles encore quelque choses à nous dire ? Les religions sont-elles sources de contraintes ou au contraire nous invitent-elles à explorer notre relation à l’Autre ? Quelle place pour le discours religieux dans notre société ? Les femmes sont-elles l’avenir de Dieu ? Comment mes convictions sont-elles à la source de mes engagements ? Pour Olivier Abel dans Le monde, « Trop longtemps disqualifiée, la théologie doit faire un retour pour contrer les fondamentalismes et repenser notre monde […] Notre mémoire l’exige pour faire un meilleur usage du passé. Notre imagination en a besoin, pour faire un meilleur usage de l’avenir. Notre présent la convoque pour sortir d’impasses mortifères. » DG