À la suite de plusieurs autres recherches réalisées depuis 1981, la nouvelle enquête sur les valeurs des européens effectuée en 2008, met en évidence l’installation d’un nouveau paysage religieux en France. En effet, par-delà certaines continuités et comme suite à tout un processus, on assiste aujourd’hui à un changement majeur : le passage de la prédominance de l’institution catholique à un contexte nouveau où s’impose progressivement de nouveaux comportements exprimés par les sociologues en terme d’« autonomie croyante ».
Croire sans appartenir.
Les précédentes enquêtes sur les valeurs des européens mettaient déjà en évidence le développement en France d’un comportement qui avait été identifié et qualifié par la sociologue britannique : Grace Davie sous le terme de « croire sans appartenir ». Mais en 2008, ce comportement apparaît désormais sur le devant de la scène.
En effet, deux nouvelles questions introduites dans l’enquête font apparaître des résultats sans ambiguïté (p.230). Elles permettent en effet de repérer les personnes « qui se définissent plutôt par une sensibilité religieuse personnelle, à distance des institutions traditionnelles. 47% disent « avoir leur propre manière d’être en contact avec le divin sans avoir besoin des églises ou des services religieux ». Cette attitude se rencontre à la fois dans un sous-groupe de catholiques, pratiquants irréguliers et non pratiquants, et dans un autre ensemble de personnes qui disent ne pas appartenir à une religion, ne se sentent pas religieuses et affirment pourtant avoir leur propre manière d’entrer en contact avec le divin. Une deuxième question mesure une « sensibilité à la spiritualité » identifiée à un « degré d’intérêt pour le sacré et le surnaturel ». 41 % des français se disent très ou assez sensibles à la spiritualité et, là aussi, ils se répartissent dans un large éventail d’attitudes.
Ces chiffres sont très élevés et nous amènent à considérer différemment le paysage religieux. En effet, si les deux ensembles ne sont pas exclusifs et se recoupent, les 47% de français qui disent avoir « leur propre manière d’être en contact avec le divin » sont plus nombreux que ceux qui se disent aujourd’hui catholiques (42%) et quasiment à égalité avec ceux qui déclarent une appartenance religieuse (50%). Le comportement : « croire sans appartenir » est désormais une réalité centrale dans le paysage religieux français.
Cependant, d’autres indicateurs vont également dans le même sens. « En 1981, davantage de français disaient appartenir à une religion (74%) que croire en Dieu (62%). En 2008, le rapport est devenu inverse. « Il y a plus de croyants déclarés en Dieu (53%) que de personnes disant appartenir à une religion (50%). Par ailleurs, le recul de l’assistance à un service religieux fait que les pratiquants sont devenus minoritaires parmi les français qui disent croire en Dieu. La majorité des croyants en France aujourd’hui ne pratiquent pas ou presque pas. 57% de cette population de croyants en Dieu se rend au plus une fois par an à un service religieux, et 39% jamais ou presque jamais » (p. 249).
On peut ajouter à ces données impressionnantes, un troisième fait important. Les français qui se déclarent « sans appartenance déclarée à une religion » sont de plus en plus nombreux. Le pourcentage passe de 18% en 1981 à 30% en 1999 et 33% en 2008. Or, on note dans cet ensemble un potentiel spirituel et religieux. 35% d’entre eux affirment avoir leur propre manière d’entrer en contact avec le divin (p.230). Et, d’autre part, ces personnes sont nombreuses à manifester un désir d’expression religieuse dans des évènements symboliques. En 2008, elles considéraient qu’une cérémonie religieuse est importante à l’occasion d’une naissance (32%), d’un mariage (40%), d’un décès (55%). Ainsi, comme le note à ce propos Claude Dargent, on peut lire cette attitude comme un signe que « la non appartenance déclarée à un culte ne doit pas être lue comme un refus du religieux en tant que tel »… « La conjonction du non rattachement à un culte et de l’importance accordée à ces cérémonies peut être lue comme un symptôme de l’inadaptation de l’offre religieuse en France aujourd’hui » (p.245).
La fin de la suprématie catholique et la recomposition du paysage religieux.
Il y a quelques années, en partant de données d’enquête, le sociologue Pierre Bréchon, aujourd’hui encore au cours de ce processus de recherche, traitait des attitudes religieuses en France dans un article paru en 2000 dans les « Archives des sciences sociales des religions » (2). Il mettait en évidence les recompositions en cours. Le pourcentage des catholiques était alors de 51% tandis que la montée des sans religion s’affirmait nettement. Les autres religions ne rassemblaient que 4% de l’échantillon. À l’époque, Pierre Bréchon évoquait « un catholicisme affaibli, mais qui reste la religion dominante ». On peut interpréter les données recueillies en 2008 en termes d’un changement significatif dans la place du catholicisme en France.
Certes, on peut entendre comme une nouvelle positive en sa faveur : le fort ralentissement, voire une quasi stabilité du noyau de catholiques pratiquants réguliers (10% en 1999, 9% en 2008). La composition par tranches d’âge de ce noyau reste cependant inquiétante à terme, puisque les générations des 60 ans et plus sont particulièrement surreprésentées. Cependant le changement se manifeste cette fois sur un autre registre. Alors que 53% des français se déclaraient catholiques en 1999, ils ne sont plus que 42% en 2008. Ce déclin est le produit d’une évolution en rapport notamment avec le détachement des jeunes générations. Cependant, cette étape est importante symboliquement. Pour la première fois, la population catholique n’est plus majoritaire.
Et, de plus, d’autres données confirment cet affaiblissement ; en effet, cette population comprend pour une part importante, des personnes dont la déclaration d’appartenance au catholicisme a une motivation principalement identitaire et ne se traduit pas en terme de croyances et de pratiques. À l’inverse, des confessions ou des religions minoritaires expriment intensément leurs convictions. Ainsi aujourd’hui les personnes qui prient tous les jours sont clairement plus nombreuses : 9% en 1999, 12% en 2008. L’enquête montre que la fréquence de la prière est très variable d’une confession à l’autre : si 16% des catholiques prient tous les jours, c’est le cas de 41% des protestants et de 57% des musulmans déclarés. En 1999, 73% des français qui priaient quotidiennement appartenaient à la confession catholique, 13% se disaient sans appartenance religieuse, 8% protestants. En 2008, pour une part en raison d’une prise en compte plus sérieuse de la population musulmane, on ne trouve que 58% de catholiques dans la population qui prie quotidiennement. C’est un nouveau signe « de la fin du quasi monopole catholique qu’on observait jusqu’à présent en matière religieuse en France » (p.240).
Cependant, la participation fréquente à un office religieux est une pratique qui se manifeste quant à elle dans une réelle visibilité sociale. Et on observe là aussi un changement important. C’est le recul des catholiques chez les pratiquants réguliers. En 1999, ils représentaient 85% de ce « groupe à haut degré d’intégration religieuse ». Ils ne sont plus que 72% en 2008. À cette date, on compte dans cet ensemble 9% de musulmans et 8% de protestants. La montée du protestantisme évangélique se traduit ainsi clairement dans le paysage religieux français. Déjà, une enquête réalisée en 2006 pour les journaux Réforme et La Croix permettait de le pressentir (3). Comme la répartition des protestants évangéliques est inégale sur le territoire français, le pourcentage peut varier considérablement d’une ville à l’autre. Dans certains cas, il pourra donc être relativement élevé. Le pluralisme religieux, et dans ce cas, le pluralisme chrétien, impensé il y a quelques années encore, est ainsi en voie de s’imposer.
Des horizons nouveaux à explorer.
Il y a beaucoup d’autres données originales dans le compte rendu de cette enquête. Nous nous sommes centrés ici sur deux faits majeurs : la fin de la suprématie catholique et la mise en évidence de nouveaux comportements autour de « croire sans appartenir ». Dans les deux cas, les évolutions étaient en cours, mais aujourd’hui un basculement intervient. Un regard nouveau s’impose. Développons ici quelques réflexions.
La recomposition du paysage religieux.
La prise en compte d’un certain nombre d’indicateurs permettait, depuis longtemps, d’esquisser des hypothèses quant à l’évolution de l’institution catholique. Mais on pouvait observer un déni chez certains. Ainsi, au début de l’année 2007, une enquête sur ce thème paraît dans « Le Monde des religions ». Le commentaire de son rédacteur en chef, Frédéric Lenoir : « Vers un catholicisme minoritaire » déclanche des polémiques (4). Bien sûr, la formulation des questions joue son rôle, mais nous sommes en présence de tendances de fond. Dans la recherche présentée ici, certains commentaires appellent une interpellation particulièrement vive. Ainsi, la remarque de Claude Dargent : « En fait, au lieu d’un déclin inéluctable des pratiques religieuses, l’observation des données françaises conduit à diagnostiquer une crise persistante du seul catholicisme et un dynamisme évident des autres confessions et religions » (p.241). Voici donc un appel à un réexamen, à une remise en cause selon des hypothèses qui, pour nombre d’entre elles, sont déjà avancées et touchent notamment aux incidences des rapports hiérarchiques et aux problèmes de gouvernance (5). Le potentiel spirituel de cette église est considérable. La question porte sur la pertinence d’un système social et culturel (6).
Cependant, la fin de la suprématie de l’institution catholique rompt avec des pratiques hégémoniques et ouvre donc des pistes favorables. Si cette évolution ne se traduit pas en repli identitaire, elle ouvre les portes à un œcuménisme de base, à une complémentarité des communautés chrétiennes. Elle favorise une approche interconfessionnelle. Dans l’enquête publiée par le Monde des religions (4) la formulation de la question sur l’appartenance religieuse était formulée de manière ouverte si bien que 5% des enquêtés ont pu se déclarer « chrétiens » sans autre étiquette et qu’on peut présumer que ce pourcentage aurait atteint 10% si la mention : chrétien, avait été proposée (7). Dans l’enquête sur les valeurs des européens, la mention « sans appartenance » peut être choisie, pour une part, parce que les choix confessionnels sont formulés en des termes qui manquent de souplesse.
La montée du protestantisme évangélique en France, au cours des dix dernières années, témoigne d’un accueil positif à de nouvelles manières de vivre la foi chrétienne. L’offre s’élargit, ce qui permet à des milieux nouveaux d’y accéder. En 2006, un sondage La Croix Réforme avait déjà mis en évidence cette réalité (3). Des « chrétiens d’un nouveau type » apparaissaient. Ils émergent, pour la première fois, dans la version 2008 de la recherche sur les valeurs des européens. Ainsi le protestantisme évangélique manifeste-t-il désormais une présence visible parmi les pratiquants réguliers (p.238).
La montée de l’autonomie croyante. Croire sans appartenir.
L’autonomisation des comportements religieux par rapport aux institutions est également mise en évidence depuis longtemps par beaucoup de sociologues. C’est la sociologue britannique, Grace Davie qui est à l’origine de la proposition : « croire sans appartenir » (believing without belonging) (8). Au cours des dernières années, on a pu observer en Grande-Bretagne un intérêt croissant pour la spiritualité (9). En France, la sociologue Danièle Hervieu-Léger a mis très tôt l’accent sur « l’autonomie croyante » (10). La grande nouveauté qui apparaît dans l’enquête 2008 sur les valeurs des européens est la passation de questions nouvelles qui correspondent à cette problématique. Et les réponses à ces questions confirment massivement la pertinence de celles-ci. Lorsque près de la moitié des français (47%) déclarent « avoir leur propre manière d’être en contact avec le divin sans avoir besoin des églises ou des services religieux », ce résultat est un véritable événement parce qu’il ouvre un regard nouveau sur les approches et les attentes des gens d’aujourd’hui.
Des transformations en profondeur sont en cours. On notera que les personnes qui répondent positivement à cette question échappent à la catégorisation par âge et par orientation politique qui s’appliquent aux catholiques. Les recherches actuelles sur la mouvance des « créatifs culturels » (11) fait également apparaître des comportements originaux où des recompositions s’opèrent. Les français qui s’inscrivent dans ce courant témoignent de l’intérêt pour la spiritualité qui se manifeste chez 41% de nos concitoyens et qui passe des barrières puisqu’un certain nombre d’athées s’y reconnait (23% d’entre eux).
Cette enquête met en valeur les aspirations spirituelles qui existent actuellement dans notre société. Elle nous incite à aller plus loin dans la définition des espaces socio-religieux, telle que nous l’avions esquissée (12). Si cette recherche met en évidence une augmentation du pourcentage des athées convaincus (17% en 2008 contre 12% en 1999), l’évolution de la plupart des indicateurs permet d’écarter la thèse d’un recul des croyances religieuses selon le modèle d’analyse des théories de la sécularisation (p.254). Bien au contraire, sur différents registres, on observe un potentiel d’aspirations religieuses. Dans quelle mesure les églises répondent-elles à ces aspirations ? La question de la pertinence de l’offre religieuse est ainsi posée, à plusieurs reprises, par les commentateurs de cette enquête. Aujourd’hui, la majorité des croyants en dieu ne participent pas ou presque pas à des services religieux. 57% de cette population se rend au plus une fois par an à un service religieux, et 39% jamais ou presque jamais. Claude Dargent peut écrire à ce sujet : « On peut voir là, comme c’est l’usage, la preuve de l’inadaptation des institutions religieuses actuelles aux besoins spirituels exprimés par nos contemporains » (p. 249). Et, lorsque les données mettent en évidence la part significative des personnes « sans appartenance » qui considèrent néanmoins qu’une cérémonie religieuse est importante à l’occasion des trois étapes du cycle de vie et particulièrement d’un décès, le même analyste estime que cette conjonction du non-rattachement à un culte et de l’importance néanmoins accordée à ces cérémonies peut être lue comme un symptôme de l’inadaptation de l’offre religieuse en France aujourd’hui » (p.245).
Au total, on voit bien que la formulation et les résultats de cette enquête ouvrent un regard nouveau sur le paysage religieux en France. Les pistes suivies depuis dix ans par le groupe de recherche de Témoins trouvent ici une confirmation. En effet, cette enquête ne met pas seulement en évidence des transformations profondes dans les comportements, mais elle pose avec force la question de la pertinence de l’offre religieuse. Pour nous chrétiens français, elle appelle un grand effort d’investigation et de compréhension à l’instar des remarquables enquêtes réalisées en Grande-Bretagne (13). Notre inscription dans le courant de l’Eglise émergente est encouragée par ces résultats (14). Nous sommes invités à sortir de nos habitudes mentales pour dialoguer et innover.
Jean Hassenforder
Mai 2009
Notes
(1) Bréchon (Pierre), Tchernia (Jean-François), dir. La France à travers ses valeurs. Armand Colin, 2009. On se reportera également au livre précédent : Bréchon (Pierre), dir. Les valeurs des français. Évolutions de 1980 à 2000. Armand Colin, 2000. Chacun de ces livres comporte un chapitre sur la religion, le premier rédigé par Pierre Bréchon et Claude Dargent, le second écrit par Yves Lambert dont les analyses nous ont été précieuses.
(2) Bréchon (Pierre). Les attitudes religieuses en France. Quelles recompositions en cours ? Archives des sciences Sociales des religions, N° 109, janvier-mars 2000, p.11-29.
(3) La Croix, jeudi 13 avril 2006, p.1, 3-4. Commentaires par Elodie Maurot. Réforme, 13-14 avril 2006, p.1-4. Commentaires par Jean-Paul Willaime. ** Voir sur ce site : Des chrétiens d’un nouveau type **.
(4) Dossier sur les catholiques en France. Le Monde des Religions, janvier-février 2007. ** Voir sur ce site notre analyse : 5% des français se disent d’abord chrétiens ** . Une enquête du Monde des Religions.
(5) Cette analyse renvoie à de nombreux livres présentés ou analysés sur ce site. Nous renvoyons particulièrement à l’analyse d’un prêtre sociologue australien sur les problèmes intervenus dans le changement de l’Eglise Catholique à la suite du Concile Vatican II : Arbuckle (Gerald A). Refonder l’Eglise. Dissentiment et leadership. Bellarmin, 2000. ** Voir aussi sur ce site notre analyse de l’évolution de l’Eglise catholique en France, en terme de culture : Crise de l’institution catholique ** .
(6) On pourra apprécier le remarquable effort de renouvellement accompli par la théologie catholique : Sesboüé (Bernard). La théologie au XXè siècle et l’avenir de la foi. Entretiens avec Marc Leboucher. Desclée de Brouwer, 2007. Mais cet effort s’est constamment heurté au pouvoir central. La question posée est donc bien un problème de gouvernance. Plus généralement, la structuration hiérarchique contrarie le développement de l’autonomie croyante et engendre ainsi des dysfonctionnements. D’autres dénominations, plus souples, sont davantage en phase avec les nouveaux comportements et en bénéficient. ** Voir sur ce site : La théologie catholique dans une Eglise en crise. Une contribution de Bernard Sesboüé ** .
(7) ** Voir sur ce site : 5% des français se disent d’abord chrétiens **. Une enquête du Monde des Religions.
(8) La sociologue britannique, Grace Davie, a écrit de nombreux livres que nous avons présentés sur ce site. Nous recommandons particulièrement : Davie (Grace). Europe : the exceptional case. Parameters of faith in the modern world. Darton, Longman and Todd, 2002. Voir sur ce site : Le christianisme en Europe. Quelles perspectives ?
(9) Croft (Steven), Frost (Rob), Ireland (Mark), Richards (Anne), Richmonds (Yvonne), Spencer (Nick). Evangelism in a spiritual age. Communicating faith in a changing culture.Church House Publishing, 2005. ** Voir sur ce site : Annoncer l’Evangile dans un age spirituel **.
(10) Danièle Hervieu-Léger a écrit de nombreux livres, en particulier : « Le pèlerin et le converti » qui reste une source majeure d’inspiration et a été réédité en livre de poche : Hervieu-Léger (Danièle). Le pèlerin et le converti. Flammarion, 1999. ** Voir sur ce site : L’autonomie croyante. Questions pour les églises ** .
(11) Association pour la biodiversité culturelle. Préface de Jean-Pierre Worms. Les créatifs culturels en France. Éditions Yves Michel, 2007. Voir sur ce site : Les « créatifs culturels ». Un courant émergent dans la société française.
(12) ** Voir sur ce site : Les espaces socio-religieux en France **. À partir des nouvelles données, si on ne tient pas compte des différences de religion, on pourrait imaginer quatre espaces : entre les pratiquants réguliers et les athées, les croyants en mouvement d’une part, les indifférents de l’autres.
(13) On se reportera aux enquêtes réalisées par Nick Spencer dans le cadre du London Institute for Contemporary Christianity : ** Voir sur ce site : Les grandes questions de la vie. Comment pensent les agnostiques ? ** Quels enseignements les églises peuvent-elles tirer de ces recherches. On lira à ce sujet le dialogue entre Nick Spencer, sociologue et Graham Tomlin, théologien : Spencer (Nick), Tomlin (Graham). The responsive church. Listening to our world. Listening to God. Inter-Varsity Press, 2005. ** Voir sur ce site : Une église capable de répondre au défi du changement culturel. Apport de la recherche et réflexion théologique. **
(14) ** Sur ce site, consulter la rubrique : Recherche et innovation ** qui propose de nombreux articles sur le courant de l’Eglise émergente.